Calogero se dit profondément triste d’avoir été condamné pour plagiat

Calogero prend la parole suite à sa condamnation pour plagiat avec son titre « Si seulement je pouvais lui manquer ». Découvrez sa lettre ouverte sur aficia !

L’affaire remonte à 2014. Après une première défaite, puis une seconde en appel en juillet 2015, Calogero a de nouveau perdu ce mois-ci, sonnant ainsi la fin de deux ans de procédure. En effet, l’interprète du « Portrait » a été définitivement condamné par la Cour de cassation pour plagiat du titre « Les chansons d’artistes » de Laurent Feriol, paru en 2001, pour son tube « Si seulement je pouvais lui manquer » publié trois ans plus tard. « Pour moi, c’est évidemment une très grande satisfaction. En face de nous, on avait une forte partie. Je pense qu’ils croyaient qu’on allait lâcher prise, parce que, pour eux, l’argent n’est pas un problème » s’est réjoui le vainqueur dans les colonnes de Sud Ouest, lui qui reprochait à la ballade de Calogero de comporter de fortes similitudes avec son morceau.

Attristé par la nouvelle, Calogero a tenu à prendre la parole sur les réseaux sociaux, d’une part pour témoigner de sa frustration, et d’autre part pour rappeler sa sincérité auprès de ses admirateurs. Et ils sont nombreux ! Son dernier album, Les feux d’artifice (2014), s’est écoulé à plus de 700.000 exemplaires.

« Je n’ai jamais rien volé à personne »

Dans ce qui s’apparente à une lettre ouverte, celui qui fait actuellement résonner sa voix sur la compil’ hommage à Michel Delpech (J’étais un ange) affirme qu’il est « aujourd’hui accusé et condamné à tort de plagiat ». « La justice me condamne car je n’ai évidemment pas de preuve de n’avoir jamais été en contact avec sa musique » ajoute-t-il, se disant ensuite profondément blessé. « Je vous écris pour que vous sachiez que chacune des notes qui composent mes mélodies depuis que j’ai 16 ans sortent toutes directement de mes tripes et de mon cœur. Composer une mélodie depuis que je suis adolescent donne un sens à ma vie. Je mets un point d’honneur à ce que mes musiques soient le reflet de ce que je vis ou ce que je suis. […] La route a été longue pour moi et je n’ai jamais rien volé à personne » confie le chanteur, parlant finalement d’injustice.

Souhaitons que cette affaire ne l’empêche pas de poursuivre l’écriture de son prochain disque – le septième -, dont il a fait écho pour la première fois l’été dernier. Lors d’un entretien accordé à RTL, il a évoqué le nom de plusieurs collaborateurs dont Paul Ecole et Alex Beaupain, avec qui il avait déjà travaillé, mais aussi Florent Marchet.