Dalida : celle qui voulait mourir sur scène revit au cinéma

30 ans après sa mort, Dalida ressuscite au cinéma dans un émouvant biopic. aficia vous en parle ! 

Dalida, de son vrai nom Iolanda Cristina Gigliotti, est née en Égypte en 1933. Après une enfance tourmentée, la jeune-fille sera plus tard élue Miss Égypte en 1953, puis obtiendra quelques petits rôles dans des films au Caire avant de s’installer en France espérant devenir actrice. Finalement, Dalida débutera une carrière de chanteuse.

Reine du disco, elle n’a cessé d’enflammer les plateaux TV et les salles de concerts. Mais sa vie douloureuse en coulisses a eu raison de la star scintillante qu’elle était sur scène. L’actrice et chanteuse a effectivement cumulé les records, écoulant plus de 120 millions de disques de son vivant et 20 millions depuis sa disparition.

Véritable icône de la chanson française, celle qui a brillé au temps du yéyé avec « Bambino » puis quelques années plus tard avec « Gigi l’Amoroso » ou encore « Laissez-moi danser », a mis fin à sa vie le 3 mai 1987, à l’âge de 54 ans. Et pour expliquer son geste, un morceau de papier sur lequel il était écrit deux phrases : « La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi »…

Aujourd’hui, la réalisatrice Lisa Azuelos (fille de la chanteuse Marie Laforêt) fait revivre Dalida dans un long-métrage qui retrace sa vie tumultueuse.

Sveva Alviti dans la peau de Dalida

Sorti le 11 janvier dans plus de 200 salles en France, le film « Dalida » évoque de façon émouvante le destin de Dalida l’artiste, mais aussi celui de Iolanda Gigliotti la femme dont les tourments amoureux n’ont cessé de ternir sa vie. Ce biopic est donc le véritable reflet de la vie de la star, racontant davantage les drames et les déboires rencontrés par Dalida au cours de sa vie que sa carrière. Un choix volontaire de la réalisatrice Lisa Azuelos.

Et pour ce faire, c’est la jeune mannequin romaine de 32 ans, Sveva Alviti, que la cinéaste Lisa Azuelos (auteure des comédies LOL, Une rencontre, Comme t’y es belle !) a choisi pour tenir le rôle de Dalida. Le résultat est bluffant et la ressemblance est fascinante. Même silhouette à la taille de guêpe, même gestuelle, même grâce, même élégance, même regard de braise… Et, en dépit du fait que la jeune actrice possède un CV quasi vide au cinéma, son interprétation de « Je suis malade » durant le casting, a séduit la réalisatrice à tel point que cette dernière l’a elle-même dit : « Elle n’incarne pas Dalida, elle est Dalida ».

Un casting de choix

Outre Sveva Alviti qui tient le rôle complexe de Dalida, la cinéaste Lisa Azuelos a créé un casting de choix. Dans le rôle de Lucien Morisse, le premier mari de Dalida, on retrouve Jean-Paul Rouve, Niels Schneider interprète Jean Sobieski, l’amant polonais de la diva, Nicolas Duvauchelle incarne Le Comte de Saint Germain, Richard Chanfray, on retrouve également Vincent Perez dans le rôle d’Eddie Barclay ainsi que Patrick Timsit dans celui de Bruno Coquatrix, mais aussi Alessandro Borghi qui joue Luigi Tenco. Quant à Orlando, le frère de Dalida, c’est Riccardo Scamarcio qui interprète le rôle.

Ce n’était sans doute pas chose facile de réactiver le mythe de la chanteuse, celle qui aimait les paillettes et savait rouler les « r » comme personne et qui, 30 ans après sa mort, continue de faire danser les foules sur les dancefloors. Dalida, la star flamboyante a su briller, traversant toutes les modes, du yéyé en passant par le rock pour arriver au disco. Et si elle restera l’héroïne sombre et tragique de cette vie qui l’a poussée jusqu’au suicide cette nuit du 3 mai 1987, le souvenir de la star à la voix de velours demeurera indélébile.

Découvrez la bande-annonce du film « Dalida » :

La bande-originale du film, quant à elle, est déjà disponible dans les bacs dans un coffret deux CD. Elle offre 51 titres, notamment les plus grands succès de Dalida, mais aussi des versions plus confidentielles de « Gigi l’amoroso » en anglais et japonais, ou « Salma ya salama » dans sa version égyptienne.