Macklemore et Kesha unissent leurs voix sur le titre « Good Old Days » qui ne devrait pas passer inaperçu. C’est à écouter avec aficia !
Aussi surprenant que réussi ! Macklemore a fait appel à Kesha pour poser sa voix sur l’une des pistes de son tout nouvel album à paraître le 22 septembre. Premier effort en solitaire pour le rappeur US depuis The Language of My World (2005), GEMINI est déjà défendu par les singles « Marmalade » (feat. Lil Yachti) et « Glorious » (feat. Skylar Grey), et devrait encore une fois faire parler de lui d’ici à ce qu’il sorte.
Car le featuring partagé par Macklemore et Kesha va retenir l’attention. « Good Old Days » est un midtempo nostalgique et solaire à la fois, à travers lequel tous les deux évoquent la crainte du temps qui passe et de ne pas savoir profiter pleinement des bonheurs du quotidien avant qu’ils ne soient plus que des souvenirs. Faut-il d’ailleurs associer la nostalgie à la mélancolie des jours anciens ? C’est l’une des questions sous-jacentes posées par le duo sur des notes jouées au piano et un tambour entraînant.
Une artiste qui sait prendre des risques
Lors d’un entretien accordé à rollingstone.com, Macklemore s’est assez longuement exprimé au sujet de « Good Old Days » et de sa rencontre avec Kesha. « Elle n’a pas peur d’essayer des choses en studio, elle n’a pas peur de devenir vulnérable devant les gens et n’a pas peur non plus d’aller chercher la note élevée même si elle ne sait pas si elle va y arriver » a-t-il confié, ne tarissant pas d’éloges sur l’interprète de « Tik Tok » qu’il décrit par ailleurs comme « hilarante ».
Écoutez le titre de Macklemore et Kesha :
Kesha a elle aussi fait sensation le mois dernier en s’associant à des artistes d’horizons très différents tels que le groupe Eagles of Death Metal et Dolly Parton, réunis sur son nouvel album Rainbow qui est actuellement soutenu par les singles « Praying » et « Woman ». C’est le premier disque que publie la chanteuse depuis Warrior (2012) et ses démêlés judiciaires avec son producteur Dr. Luke. Inspiré de ces faits et présenté comme une renaissance, Rainbow s’est immédiatement hissé en tête des charts outre-Atlantique.
