Mathieu Canaby en interview : son expérience Rising Star, son premier single « Miss California » et ses projets !

Premier artiste issu du télé-crochet Rising Star à publier un premier single en solo, Mathieu Canaby est jeune et plein d’ambition. Et c’est avec une reprise de « Miss California » qu’il tente de percer. À cette occasion, aficia lui a posé quelques questions sur son état d’esprit actuel et ses envies.

À seulement 18 ans, le benjamin de l’émission diffusée sur M6 en 2014 s’est illustré avec une mémorable prestation reprenant « Isn’t She Lovely » de Stevie Wonder. Tout juste signé dans l’écurie de Capitol Music (Universal), il sortait en début d’année une série de covers (Justin Timberlake, un duo avec Tal sur « Can’t Help It »). Déjà populaire sur les réseaux sociaux, Mathieu Canaby tente une échappée avec « Miss California », une reprise en français du célèbre tube de Dante Thomas et Pras Michel. Mais alors, est-ce sa propre décision de débuter sa carrière avec une reprise ? Avec qui travaille t-il ? Quels sont ses projets ? Toutes les réponses et bien plus, sur aficia.

Mathieu Canaby, l’interview…

Salut Mathieu Canaby, comment vas-tu ?
Ça va super bien.

Dans la vie de tous les jours, quelle personne es-tu ?
Quelqu’un de simple, proche de mes amis et de ma famille.

Comment as-tu découvert ton talent de musicien ?
Je l’ai su par rapport à mes parents en fait. Ils m’ont initié à la musique très naturellement car eux aussi étaient musiciens. Ça s’est fait très naturellement. Ils m’ont fait découvrir plein de références américaines et françaises. De tout ça, j’en ai fait un mélange. C’est ce qui fait ma musique aujourd’hui.

Et quand tu ne chantes pas, tu aimes faire quoi ?
J’aime beaucoup le cinéma et tout ce que font les jeunes de mon âge. Je sors en amis, je traîne avec mes amis. Voilà. Je reste quand même le même.

Tu as 18 ans. Tu sembles plus mature que la moyenne ? C’est vrai ?
J’en sais rien du tout ! (Rires) C’est à toi de me le dire !

Venons à ce qui t’a révélé : « Rising Star ». Quels souvenirs en gardes-tu ? Quels contacts as-tu gardé et quelle était ta prestation favorite ?
Ma prestation favorite était ma première sur « Isn’t She Lovely » de Stevie Wonder. C’est un choix assez évident pour moi de choisir cette chanson car c’était l’une des premières chansons que j’ai chantée étant petit, donc c’était assez marquant. Après je suis très fier de l’émission. J’ai gardé de très bons contacts avec certaines personnes de l’émission comme Corentin Grevost, une personne qui est devenue mon manager, et un qui est devenu un ami très proche. C’était une très bonne expérience pour moi, j’en tire que du positif.

Depuis la fin du télé-crochet, ta vie a littéralement changé. Des équipes de professionnels qui veillent sur toi, une nouvelle vie… ça ne fait pas bizarre ?
(Rires). Pour l’instant, ce n’est que le début. Après, j’arrive à gérer les deux, étant donné que j’ai fait un choix dans la vie, c’est d’arrêter les cours, un choix compliqué mais assez important pour ma vie. Une fois que ce choix fut fait, ce fut plus simple de m’orienter et de me concentrer dans la musique. Au final, c’est ma passion donc ce n’est pas très compliqué de passé d’une idée à une autre.

Il y a quelques semaines, tu as rencontré la chanteuse Tal en studio. Comment était-elle ?
Tal est une super artiste, très gentille, à l’écoute. Quand elle est arrivée en studio, elle était là, elle est restée du début à la fin, elle m’a donné beaucoup de conseils, quelqu’un de très naturelle. Elle m’a pris un peu sous son aile, si je puis dire.

https://www.youtube.com/watch?v=lAupWAu8rDg

Ton premier album se prépare avec Capitol (Universal Music). Quelles sont les premières informations que l’on peut donner ?
En termes de direction artistique, ça sera très éclectique. Ce sera un mélange de toutes mes influences R’n’b, soul, gospel, que j’écoute depuis tout petit, plus mes influences actuelles pop. Ça va donner un truc assez cool. Au niveau des collaborations, je travaille avec mon producteur, Gary Fico, quelqu’un à l’écoute, de très simple, avec qui on bosse très bien. Il y a aura aussi peut-être quelques surprises que je ne peux pas annoncer pour l’instant !
L’album est pratiquement terminé, il nous reste certaines choses à faire.

Est-ce qu’on t’a imposé de te lancer avec une reprise ou est-ce ta propre décision ?
Alors, c’est ma propre décision évidemment, c’est une décision de groupe avec lequel je travaille. Il n’y a absolument rien d’imposer. Gary Fico m’a naturellement proposé de reprendre une chanson. Il m’a fait écouter. On a maquetté le titre. Ça nous a tous plu. En fait, ça s’est fait très naturellement. Le gros truc, ce sera vraiment l’album où l’on pourra vraiment découvrir tout ce que je fais. « Miss California », c’est vraiment une chanson qui m’a vraiment entraîné, je suis super content de l’avoir fait.

Pourquoi le choix de reprendre « Miss California », un tube qui n’est pas si vieux au final ?
C’est vrai, c’est vrai, c’est vrai… C’est un titre en fait que j’ai beaucoup écouté, avec mes grands frères. Comme je dis, c’est vraiment venu naturellement, on m’a proposé ça. Ça m’a tout de suite emballé, le choix a été vite fait !

Quelle a été ta réaction quand tu as entendu pour la première fois ton single « Miss California » à la radio ?
(Rires) C’est plutôt marrant ouais ! C’est spécial. Ce n’est pas tout le monde qui entend son titre à la radio et c’est vrai que ça fait tout de suite quelque chose. Après, c’est vrai que j’entends mon titre depuis 9 mois, que je travaille dessus depuis 9 mois, donc l’entendre ne me fait rien de plus, mais de savoir qu’elle est écoutée par des milliers de personnes à la radio, c’est toujours assez touchant.

Question indiscrète, as-tu trouvé ta « Miss California » ?
Non ! J’ai toujours pas trouvé ma Miss California, je reste toujours un cœur à prendre. Ça tombera quand ça tombera. Après voilà, je ne suis pas à la recherche, mais pourquoi pas !

Et enfin, tes projets pour les mois à venir ?
Toujours continuer le studio, faire plein de choses, travailler sur des sons, prendre du recul sur tout ça, pour ne pas s’enflammer sur certains trucs. Continuer à travailler les titres un maximum. En ce moment, il y a pas mal de promo comme des interviews comme aujourd’hui. Pour les mois à venir, j’espère que tout marchera correctement. Il y a beaucoup de grosses surprises qui se préparent, que je ne peux bien sûr pas révéler tout de suite.

Vous en savez maintenant un peu plus sur Mathieu Canaby, son univers artistique, ce qu’il retient de son aventure dans Rising Star, mais aussi ses projets futurs. Et comme son premier single démarre plutôt fort sur les ondes, il devrait publier son premier album dans le courant de l’année. Proposant un univers lui collant à la peau, Mathieu Canaby annonce toujours travailler sur sa musique.
De notre côté et fidèles à nos mauvaises manières, nous avons voulu en savoir plus sur cet artiste, qui paraît très sage. C’est avec notre portrait décalé que Mathieu Canaby se dévoile encore un peu plus. Des questions pas forcément très sérieuses mais qui nous ouvrent, toujours davantage, la porte de son univers artistique et humain.

Le portrait décalé de Mathieu Canaby

Ton péché mignon ? Les cannellonis de ma grand-mère.

Si tu étais une insulte ? Grande gue*le. Ce n’est pas vraiment une insulte. Puta*n, allez, c’est un mot de liaison aussi !

Un film ou une série à voir absolument dans sa vie ? House of Cards.

Si tu n’étais pas dans la musique, quel métier aurais-tu exercé ? Soit danseur, ou artiste, dans la peinture, un truc comme ça.

La salle de concert de tes rêves ? L’Olympia pour ce que ça représente !

Un artiste français que tu souhaites retrouver sur ton prochain album ? J’aime beaucoup Daniel Lévy.

Une chanson à reprendre demain sur YouTube ? Je pense « Overjoyed » de Stevie Wonder.

L’objet que tu ne quittes jamais ? Je pense ma montre.

La plus grosse bêtise de ta vie ? Il y en a eu pas mal quand même ! Signer à la place de mes parents, me faire passer pour mes parents au téléphone ! Des petites bêtises !

C’est la fin de notre interview, mais la tradition chez aficia est de toujours laisser le mot de la fin à l’artiste. Tu as donc carte blanche pour t’adresser à nos lecteurs, ton public, tes fans…
Je remercie tous ceux qui me suivent depuis le début, ceux qui me découvrent depuis « Miss California ». Plein de belles choses arrivent pour la suite. Ça me fait plaisir tout ce soutien, je suis super content de tout ce qui m’arrive !