Oyann en interview : portrait d’un jeune artiste sensible !

C’est à l’occasion de la sortie de son premier album Mon empreinte qu’aficia a rencontré le jeune Oyann. En pleine préparation de sa prochaine tournée pour présenter son album et son univers, le jeune Basque nous parle de ses débuts, de ses goûts et de ses choix artistiques.

C’est avec son titre « J’en tremble » qu’Oyann a choisi de débuter la présentation de son premier album, Mon empreinte, sorti le 26 février dernier. Cet album est très personnel et parle de différentes expériences vécues par le jeune homme. Oyann a su s’entourer d’artistes de qualité pour démarrer une carrière qu’on lui souhaite longue et belle.

Oyann, l’interview…

Bonjour Oyann !

Bonjour !

Tu vas bien ?

Ça va très bien, merci ! La pleine forme !

Pour ceux qui ne te connaissent pas encore, peux-tu te présenter ?

Je suis un auteur, compositeur et interprète, surtout interprète. Je suis de Biarritz et je viens de sortir mon premier album qui s’appelle Mon empreinte. J’ai travaillé avec des artistes que j’aime énormément comme Jena Lee, le groupe Eskemo et Baptiste Grué avec qui je compose énormément. J’ai co-produis cet album avec 4US Records et je vais faire quelques concerts pour faire vivre cet album et le faire connaître.

Tu peux nous parler de ton parcours musical ? Comment est-ce que tu as commencé ?

J’ai commencé à chanter quand j’étais tout petit, je devais avoir 5 ans. Je chantais dans ma chambre, tout ce qui passait à la radio, les CD que j’avais… Je chantais un peu de tout. Et vers l’âge de 13 ans, j’ai commencé à écrire des textes, parce que j’étais quelqu’un d’assez solitaire et renfermé. Je n’exprimais pas ce que je ressentais vraiment. J’écrivais beaucoup, et j’ai commencé à composer des mélodies sur ces textes. À 18 ans, j’ai vraiment commencé les premières scènes, les petits concours et, un peu après, des premières parties avec des reprises. Ce n’est que plus tard que j’ai commencé à chanter mes propres chansons. Ensuite, j’ai été remarqué pour une comédie musicale Atlantea 2013, dans laquelle il y avait aussi Olympe et Benjamin Bocconi qui a fait The Voice 2. J’ai intégré la troupe, mais ça n’a pas duré très longtemps car la comédie musicale s’est arrêtée. En 2011, j’ai signé chez un label indépendant et j’ai sorti un premier single « Donne-moi la force ». J’ai quitté ce label pour aller avec 4US Records, qui est le label du groupe Eskemo, avec qui je suis encore aujourd’hui. Il en est sorti un 1er EP avec « Je te veux toi » et, ensuite, on s’est vraiment penchés sur un album. Ça nous a prit beaucoup de temps, entre 2 ans et 2 ans et demi.

Justement, tu peux nous parler de cet album ? Comment est-il né ? De quoi est-il composé ?

On a vraiment écrit et composé les chansons petit à petit. Je voulais quelque chose qui me ressemble, c’est un album assez autobiographique dans le sens où j’exprime pas mal de ressentis et de choses vécues. On a contacté des auteurs et des compositeurs pour voir s’ils voulaient travailler avec moi, co-écrire et co-composer. Tout le monde a accepté, j’étais vraiment content ! Je ne pensais pas que tout le monde allait dire « oui » ! (Rires). Après, c’était un peu long car certains textes ne me correspondaient pas, ou la musique, on a pris le temps de refaire petit à petit. Dès que l’on a eu toutes les maquettes, on est partis en studio, on a commencé à faire les musiques, on a enregistré les voix, puis on a réajusté là où ça sonnait moins bien. Il y a eu des changements jusqu’au dernier moment.

Beaucoup d’artistes ont participé à ce projet, quelles parties tu as écrites ou composées toi-même ?

Il y a « Elle reste seule » que j’ai écrite et co-composée avec Baptiste. C’est la toute première qui a été écrite ! (Rires). Il n’y avait même pas de projet d’album quand elle est née ! J’ai co-écris le texte de « Deviens-moi réelle », « J’ai pris le temps », « Je te veux toi » avec Romain Brois et Kinnie Lane. Ensuite, j’ai co-écris « Plus haut » avec Kinnie Lane ainsi qu’« Espoir », « Let me go ». J’ai co-composé « Si seul » avec Jenna Lee et Baptiste Grué. Et voilà, encore plein d’autres choses… En fait, il n’y a que « J’en tremble » et « Mon empreinte » pour lesquels je ne suis pas dans les crédits !

Tu as donc largement participé à l’écriture et à la composition !

Oui, pour la plus grande partie. Après, j’ai plus participé sur certains titres que d’autres.

Cet album raconte beaucoup de toi, comment ça se passe avec les autres artistes ? Vous en discutez ? Vous vous rencontrez ? Ou ils te font des propositions ?

Ça dépend vraiment des chansons… Chaque chanson, en fait, a été travaillée différemment ! Pour « Encore », on était chez Jena avec Ben et Maxime (les frères Brois, ndlr), on a fait une soirée compo… Plusieurs chansons sont arrivées, dont « Let me go » que l’on a composée sans texte. Pour « Encore », on a commencé à écrire des textes dessus avec Jena avec le même thème. Quand elle est repartie à Paris, on a continué à travailler les textes à distance. Avec certains, on se voyait en studio, avec d’autres, on s’envoyait des mails… Pour « J’en tremble », j’avais fait une commande à François Welgrym, pareil pour « Si seul » avec Aymeric Mazaudier. Il m’envoyait couplet par couplet et, à chaque fois, je lui donnais des modifications…

Tu nous as parlé de la scène, quelles sont tes dates à venir ?

On est en pleine discussion en ce moment pour les dates. Parmi celles que je peux annoncer, il y a le 9 avril à Bayonne, c’est un showcase dans un grand magasin de musique et, avant, il y a le 25 mars, dans le Gers, à Barbotan, où je suis invité pour un concours de chant. Ensuite, il y a le 16 avril à Saint Martin de Seignanx (40) et le 16 mai à Boucau (64) dans la salle Apollo. On attend d’autres dates… Je croise les doigts ! (Rires).

Justement, tu appréhendes comment le passage sur scène ?

Très bien ! J’ai hâte de monter sur scène à chaque fois ! Je ne suis pas stressé, ni rien. J’ai juste hâte ! Par contre, après, quand je descends de scène, je stresse un peu… Bizarrement…Je me pose plein de questions… Même si tout s’est bien passé, je vais me poser des questions pendant 30 minutes ou 1 heure… Avant, c’est plutôt de l’excitation.

Parmi tes influences musicales, tu citerais qui ?

J’écoute un peu de tout et puis, ça a beaucoup évolué…Quand j’étais plus jeune, j’étais très variété française, les chanteurs à voix comme Fiori, Céline Dion. Il y avait aussi du Goldman qui est une référence en compo et en écriture. Aujourd’hui, je suis passé un peu sur de la pop anglaise, j’adore Sia. En France, j’aime beaucoup Louane.

Si on t’offre la possibilité de faire un duo avec un artiste, tu choisis qui ?

Pourquoi pas Louane !

Les lecteurs ne peuvent pas entendre ton accent du sud-ouest, mais tu vis du côté de Biarritz, c’est un choix de rester près de tes racines ?

Je monte très souvent à Paris, mais j’ai mes musiciens ici, donc je reste avec eux. On bouge beaucoup ensemble sur les concerts. Mais aujourd’hui, beaucoup d’artistes font comme ça, come Fiori ou Ségara, ils ne vivent même plus à Paris !

Oyann, sa Playlist exclusive !

C’est une tradition chez aficia : à chaque rencontre avec un artiste, on lui demande de partager ses coups de cœur musicaux, sa playlist du moment.

De Sia Chandelier » qu’Oyann reprend sur scène, ou encore « Bang in my head ») à Vianney (« On est bien comme ça ») en passant par Julian Perretta (« Miracle ») ou encore Louane (« Jour 1 »), le jeune basque nous ouvre les portes de son univers avant de pouvoir plonger pleinement dans le sien avec l’album qui est déjà en vente.

Oyann : sa Playlist exclusive !

Oyann, l’interview décalée…

Qu’est-ce que tu préfères en toi ? Mon côté combatif, parce que je ne lâche jamais rien !

Qu’est-ce que tu détestes chez toi ? Mon côté pessimiste. C’est un peu contradictoire, mais je baisse vite les bras… avant de les relever ! Je crois toujours que tout va tomber à l’eau, ou que mes projets ne vont pas se faire…

Quel est le plus grand moment de ta vie ? Il y en a eu plusieurs… Peut-être quand je suis monté sur scène avec D’Jal, l’humoriste, j’ai chanté une chanson en Basque en plus ! Devant 1 300 Basques ! (Rires). C’est un très bon souvenir. Comme la sortie de l’album, bien sûr ! J’avais vraiment hâte de le faire découvrir !

Quel est le pire moment de ta vie ? Une fois, sur scène, j’ai eu un problème de retour, j’ai commencé la chanson en guitare/voix … Sauf que je n’avais pas la bonne tonalité… Heureusement, je m’en suis rendu compte, on a tout arrêté et recommencé… C’est un petit moment de solitude où on ne sait plus quoi faire… En plus, c’était la première chanson du concert !

Quel est le pire cadeau que l’on t’ait fait ? Tous les cadeaux font plaisir… Je n’ai jamais eu de mauvais cadeau… Au contraire, j’ai eu de jolis cadeaux, comme des dessins de moi dans des cadres, avec tout autour, les paroles des chansons… Je garde tout : les lettres, les cadeaux… J’ai tout chez moi !

Si tu étais un super héros, tu serais qui ? Je ne suis pas très super héros… Je ne sais pas du tout.

Et si tu avais un pouvoir magique ? Essayer de donner plus de sourires aux gens…Plus de bonheur, plus de sourires.

C’est la fin de notre interview, mais la tradition chez aficia est de toujours laisser le mot de la fin à l’artiste. Tu as donc carte blanche pour t’adresser à nos lecteurs, ton public, tes fans…

Un grand merci pour leur soutien. À très bientôt j’espère sur de nouvelles dates, en live. J’espère que la route continuera et que l’on pourra faire d’autres chansons et prendre autant de plaisir !