Sting mise sur le titre « 50.000 » pour défendre les couleurs de son 12ème album 57th & 9th sur les ondes. Une version redoutablement efficace est en écoute sur aficia !
Connu pour avoir produit en nombre des remixes pour les plus grands, dont U2, Madonna, Beyoncé, Lady Gaga ou Coldplay pour le citer qu’eux, Dave Audé a été primé l’an dernier aux Grammy Awards pour sa lecture personnelle du tube planétaire « Uptown Funk » de Mark Ronson et Bruno Mars. Le revoilà de nouveau sous le feu des projecteurs, avec Sting, avec qui il a collaboré sur un remix de son titre « 50.000 », envoyé cette semaine aux radios et donc choisi comme nouvel extrait de son disque 57th & 9th (2016).
Le DJ s’est contenté de dynamiser la chanson avec des arrangements relativement discrets pour lui donner toutes les chances d’être joué en boucle sur les ondes, et surtout pour ne pas faire passer au second plan un texte inspiré par les légendes du rock que le Britannique affectionnait. « Cette chanson parle du choc qu’on ressent chaque fois qu’une de nos icônes meurt. Prince, David Bowie et Glenn Frey sont nos dieux. Alors, quand ils meurent, cela nous interroge sur notre sort » avait-il confié à Rolling Stone à ce sujet. « Les rock-stars ne meurent jamais / Elles disparaissent » chante-t-il sur le refrain, rappelant que, chaque fois qu’une icône se tait, 50.000 voix s’éveillent…
Très présent dans les festivals cet été !
Troisième extrait de 57th & 9th, un disque engagé, ce morceau succède ainsi à « One Fine Day », à travers lequel Sting fait part de son inquiétude quant à l’avenir de l’humanité, et au plus pêchu « I Can’t Stop Thinking About You » ayant suscité l’adhésion à l’automne.
Celui qui vient tout juste de recevoir le prix Polar Music Prize en Suède en hommage à sa carrière devrait mettre la foule en liesse lors de ses prochains concerts en France, prévus lors des festivals Les déferlantes (9 juillet), Musilac (14 juillet), Jazz à Juan (20 juillet) et La Foire aux vins d’Alsace (31 juillet).
Écoutez le nouveau single de Sting, revisité par Dave Audé :
