Maxence ©Vlcsnap

Maxence en interview : “Cet album est un ensemble de tableaux, une averse de ressentis”

Exclusivité aficia

Le voici, le voilà, le premier album de Maxence, “Tout est trop beau”. Construit dans le monde figé du confinement, ce nouveau projet est un voyage entre sentiments et rêveries. Un rendu délibérément dépaysant, que son créateur décrit comme une bulle colorée. À l’occasion de cette sortie, aficia s’est entretenu avec ce gamin de la musique, farouchement optimiste. Une entrevue à distance, mais intimiste, l’occasion d’aborder les coulisses d’une beauté omniprésente…

Maxence, 26 ans, âme créative oscillant entre sourires et notes musicales. Une énergie communicative connue par beaucoup, notamment par les réseaux ou youtube. Après plusieurs essais et expériences pop chaleureuses, le Nîmois saute dans la confidence et s’essaye à l’aventure de l’album. Une nouvelle création dans laquelle l’artiste semble s’épanouir, une interview exclusive signée aficia.

Maxence l’interview…

Pour celles et ceux qui ne te connaîtraient pas, Maxence en quelques mots, c’est qui, quel est ton univers ?

C’est une question toujours étrange à aborder, je dirai avant tout que je suis un être humain. Je suis Maxence, chanteur, comédien, troubadour qui danse entre les univers. J’aime créer, peu importe mes contenus. Je souhaite transporter et vibrer avec les gens.

Côté musique, j’ai construit ça avec des copains, on a travaillé en spontané, c’était enivrant comme moments.

Maxence

Ton actu c’est bien sur cet album, ‘Tout est trop beau’ qui vient de sortir, (26.11.21) ! Comment présenterais-tu ce projet ?

Cet album est un ensemble de tableaux, une averse de ressentis, il évoque beaucoup les sentiments. Ça paraît bête à dire, mais quand on y pense, les sentiments sont partout. Je me voyais mal créer un premier album sans m’immerger là-dedans. “Tout est trop beau” c’est des rencontres, de l’amour, mes sensibilités… Je raconte que tout est trop beau, qu’après les tempêtes il y a de belles choses. J’y chante l’humain et ses facettes.

D’où vient-il, quelle est sa genèse ?

Ce projet, il a vraiment germé au premier confinement. J’avais l’impression que c’était la fin de tout, j’avais une profonde envie d’évasion. Alors je voulais créer, créer coloré, donner aux gens l’envie de voir du positif autour d’eux, de s’évader. Paradoxalement, alors que c’était une période d’incertitudes, j’ai pris ce contre-pied, et j’ai eu envie décrire le beau. Côté musique, j’ai construit ça avec des copains, on a travaillé en spontané, c’était enivrant comme moments. Je me suis vraiment régalé dans les compositions, les interprétations, avec mon image…

Comment conseillerais-tu d’écouter ton album ? Est-ce qu’il y a un « mood » à avoir  ?

Honnêtement, il y a vraiment de tout dans l’album. Donc ça peut être du voyage avec de bonnes enceintes, dans un jardin en dansant, dans un salon en bougeant la tête, ou encore sous la couette, ambiance écouteurs et vagues chaudes d’émotions. J’ai essayé d’apporter une forme de polyvalence, une palette large, que tout le monde puisse kiffer au moins un morceau à fond.

La seule chose que je demande, c’est de ne pas écouter le projet juste au téléphone. On a bossé fort dessus, il y a des détails qui ont été pensés pour du matériel audio, respectez moi un peu s’il vous plaît haha.

On n’a pas souhaité de style précis. Il y a beaucoup d’influences communes entre tous les créateurs du projet. On a travaillé spontané.

Maxence

Des airs très pop se dégagent de “Tout est trop beau”, comment décrirais- tu cet album musicalement ? Tu t’es entraîné, comment tu l’as souhaité ?

On n’a pas souhaité de style précis. Il y a beaucoup d’influences communes entre tous les créateurs du projet. On a travaillé spontané, on ne sait jamais dit, il faut faire ça, il faut reproduire ça…

Est-ce qu’un titre a demandé plus de travail, d’introspection qu’un autre ?

Pas vraiment. Je me souviens qu’on a minutieusement pensé chaque titre. Je me mettais dans un mood, un état d’esprit, puis j’essayais de façonner autour de l’instant, j’ai vraiment essayé de ne rien provoquer, cet album ce n’était que du plaisir.

Dans cet album, on retrouve beaucoup de bohème, de relations idéales puis tristes, que conseillerais-tu aux gens qui se prennent un poids lourd à 4h un lundi matin ?

Je leur dirai de s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence, de faire un arrêt, une pause. Ensuite, je pense qu’il faut essayer de demander de l’aide aux gens qui s’arrêtent devant l’accident. Puis il ne faut pas hésiter à prendre le temps qu’il faut sur une aire, respirer, se reposer, puis repartir. 

Tu as prévu de faire vivre cet album sur scène ?

Bien sûr ! J’ai même commencé des scènes avant la sortie de l’album, durant l’été. C’était drôle de percevoir des retours de salles alors qu’il n’y avait même pas eu de sortie. Je profite de tout ça avec mes meilleurs potes sur scène, je m’éclate. On devrait prolonger le partage jusqu’à la fin du printemps !

Enfin, dernière question, chez aficia on est précurseur des nouveaux talents, est ce que tu as une perle à nous faire découvrir ? Un artiste que tu affectionnes particulièrement ?

J’aime beaucoup un gars qui s’appelle Vincent Roberge, alias ‘Les louanges’. C’est un québécois, il fait de la pop-jazz assez groovie. Ça mériterait d’être plus connu en France !

Découvrez ‘Tout est trop beau’ le premier album de Maxence :