Clara Luciani a illuminé les Nuits de Fourvière

Pour notre dernière soirée aux Nuits de Fourvière édition 2019, nous avons eu la chance de revoir la talentueuse Clara Luciani. Focus sur aficia !

Les Nuits de Fourvière c’est 53 spectacles de danse, cirque, théâtre et musique qui ont lieu à l’amphithéâtre de Fourvière et d’autres lieux de la métropole de Lyon de début juin à fin juillet.

Côté musique, l’édition 2019 est rythmée par pas moins de 40 concerts qui ont déjà commencé à faire lever les foules. Zazie et M, Interpol, Mélissa Laveaux, Vanessa Paradis, Cat Power, Patrick Watson, Mac DeMarco, Ibrahim Maalouf, Haïdouti Orkestar, The Good The Bad And The Queen, Bon Iver, Sting, Tears For Fears, Arthur H, Youssou Ndour, Jeanne Added, Eddy de Pretto et The Blaze ont déjà fait vibrer nos cœurs… Retour sur notre dernier concert !

La folk de Tiny Ruins

La Nouvelle-Zélande semble bien être une terre de folk… Après Aldous Harding il y a quelques jours, hier soir, nous avons eu la chance de découvrir le groupe Tiny Ruins. Emmené par la voix d’Hollie Fullbrook, la bande a partagé quelques-unes de ses compositions avec un public plus ou moins attentif. Mélodies solaires, poésie, influences d’une musique presque hors du temps… On a aimé l’authenticité et l’énergie de Tiny Ruins !

Les Innocents

Le deuxième groupe à monter sur scène a réveillé le public avec des chansons qui sont devenues, pour certaines, des classiques de la pop française. Voilà déjà plus de 30 ans que Les Innocents font chanter les foules grâce à des titres comme « L’Autre Finistère », « Un homme extraordinaire » ou encore « Un monde parfait ». J. P. Nataf et J-C Urbain ont trouvé la recette secrète d’une musique qui dure malgré le temps qui passe. Hier soir, accompagnés de leurs musiciens, les deux compères ont offert le meilleur de leur répertoire et un voyage entre amis aux spectateurs.

Iggy Pop, « La grenade » et Clara

C’était une grande première pour Clara Luciani hier soir ! Une première côté scène car la chanteuse a rapidement confié au public que le premier concert auquel elle a assisté sans ses parents, c’était celui d’Iggy Pop en 2015. Hier soir, Clara Luciani était tout aussi naturelle que les autres concerts (qui commencent à être nombreux cette année) où l’on a croisé sa route. Elle impressionne toujours par son élégance, son humour et son énergie débordante, enchaînant ses propres titres et ses reprises en français de titres anglophones (« La baie » de Metronomy et « Jean bleu » de Lana Del Rey).

Le moment de franche rigolade est arrivé quand elle a fait monter un jeune censé s’appeler « Eddy » et qu’il lui a rapidement avoué qu’il se nommait Mathias. Tous les deux ont d’ailleurs mis l’ambiance en partageant ce titre et quelques pas de danse.

Le moment de grâce, comme lors de ses passages au Transbordeur et au Printemps de Bourges, est venu, quant à lui, quand elle s’est retrouvée seule en scène pour interpréter « Drôle d’époque », le seul morceau joué et enregistré en guitare-voix sur Sainte-Victoire.

« Les fleurs », « Nue », « Mon ombre », « Bovary » ou encore l’explosif « La grenade »… La chanteuse, qui prépare actuellement son second album comme elle a eu l’occasion de nous le confier lors de son passage au Festival La Nuit de l’Erdre, a interprété son répertoire rempli de poésie, de lumière et d’ombre. Une chose est sûre et elle l’a promis au public des Nuits de Fourvière, ce n’était pas « La dernière fois » que ce « Monstre d’amour » venait chanter en terre lyonnaise…