Muse tente de revenir à la surface avec ‘Simulation Theory’

Un huitième album que tous les fans attendaient… Muse revient avec l’explosif Simulation Theory. Faut-il écouter cet effort ? Réponse avec aficia !

Chaque album de Muse est un événement. Que ce soit positif ou négatif, le groupe réussit à focaliser l’attention. Alors que nombreux (ex)fans de Muse ont du mal à comprendre la direction prise depuis l’album The Resistance, les garçons semblent bien décidés à continuer de sortir de leur zone de confort avec leur huitième effort Simulation Theory.

À trop vouloir bien faire…

Premier point : la pochette. Réalisé par Kyle Lambert, connu pour ses affiches de ‘Stranger Things‘, l’image semble tout droit sorti d’un mélange entre ‘Retour vers le futur’, ‘Ghostbuster’ et ‘Star Wars’. Des couleurs flashy qui piquent les yeux et qui nous font presque regretter les anciennes pochettes qui touchaient plus à la sobriété…

Musicalement, les chansons sont presque aussi apocalyptiques que leurs titres. Sur « Algorithm » et « The Void » qui ouvre et clôt l’album, on sent la musicalité des premiers albums tout en puisant l’inspiration dans les sons proposés par Kavinsky sur son premier et seul opus sorti en 2013. L’OVNI des nouveaux morceaux se fait entendre avec « Get Up And Fight », sorte de bouillabaisse musicale.

On se perd clairement dans les méandres d’une musique, certes audacieuse, mais qui n’a ni queue ni tête quand on prend l’album dans sa globalité. Vraiment dommage pour un groupe nous a tant fait rêver par le passé !

Découvrez Simulation Theory, le nouvel album de Muse :

Muse - Simulation Theory
Verdict
Depuis bientôt 10 ans, Matthew Bellamy et ses acolytes nous perdent dans une discographie d'albums qui semblent avoir été réalisés que pour les concerts grandioses du groupe. Même si sur certains textes, on arrive encore à retrouver l'essence musicale de Muse, c'est trop léger et confus pour arriver à en sortir une majorité de bons morceaux...  La star de Simulation Theory ? Les années 80 ! Mais difficile de toujours regarder en arrière...

Les titres à retenir : « Pressure » et « Break It To Me ».
2
Note de la rédac'