Palatine : ‘Grand Paon de Nuit’, un premier album à l’oscillation mélancolique

C’est fait ! Palatine est dans les bacs avec l’album Grand Paon de Nuit. Un premier album à découvrir avec aficia.

Palatine c’est un quatuor formé en 2015 par quatre Parisiens. Vincent Ehrhart-Devay, Adrien Deygas, Jean-Baptiste Soulard et Toma Milteau proposent un folk-rock épuré et après avoir assuré les premières parties de Feu! Chatterton et Radio Elvis il était temps de découvrir l’univers du groupe à travers un premier opus.

C’est avec Grand Paon de Nuit, disponible depuis ce vendredi 23 mars, que Palatine expose son art, un art largement porté par la voix suave de Vincent Ehrhart-Devay.

Les mots, la mélancolie, la douceur…

Du folk-rock, voilà la proposition de Palatine. Une musique épurée, ou l’instrumentation se mélange parfaitement aux parties vocales. Un équilibre parfait, une alliance qui fonctionne et qui nous embarque dans une sorte de mélancolie heureuse.

Cette mélancolie, ce rythme lent comme une oscillation sans fin, se retrouve sur « Comme ce rouge me plaît », « Paris – L’ombre » ou encore « Baton Rouge », les trois premières pistes de cet opus. Pas d’ennui pourtant, on se pose délicatement dans un fauteuil confortable avec un plaid sur les genoux pour se faire transporter en poésie.

Noir et lumineux…

L’aventure continue avec « City of Light » qui n’aura pourtant rien de lumineux. L’ambiance est toujours aussi lourde, la poésie noire de Palatine ne semblant pas vouloir nous quitter. Qu’importe. On continue à se faire bercer par cette mélodie douce et lumineuse, qui semble être sur le point, parfois, d’exploser.

« Ecchymose », « Golden Trinckets », « Marions-nous »… Les pistes se suivent. Elles nous plongent un peu plus dans cette mélancolie heureuse avec des guitares grasses qui viennent percuter notre âme. Doux. Comme une journée sombre d’hiver ou la neige recouvre tout. Puissant. Comme pour nous faire remonter de cette léthargie qui s’installe.

En conclusion…

Inutile de chercher dans Grand Paon de Nuit un album thérapeutique avec le printemps qui traîne à montrer le bout de son nez. Si Palatine navigue parfaitement entre le français et l’anglais, si le quatuor arrive à glisser des pistes un peu plus énergiques que d’autres, l’ensemble est sombre.

Et cette couleur colle parfaitement à l’album. Sombre certes, mais plaisant. Un premier opus réussi, qui est parfait pour s’abandonner, se laisser bercer par cette poésie. C’est langoureux, aussi brut que doux, aussi sombre que lumineux. Mention spéciale pour « Grand Paon de Nuit » qui risque de vous porter très haut !

Découvrez Grand Paon de Nuit, le premier album de Palatine :

Également disponible sur Deezer et Spotify