Marina Kaye a brisé la glace à la Cité des Congrès de Nantes

Déjà plus de 200.000 exemplaires de son premier album Fearless vendus, le tube « Homeless » en poche, Marina Kaye s’est lancée dans une tournée qui a fait escale à Nantes mardi dernier. Verdict !

En arrivant à La Cité des Congrès de Nantes, l’idée générale de cet article se dessinait dans notre esprit et son intitulé se profilait même déjà : « Marina Kaye impériale face au public nantais ». Sauf que… la chanteuse est parvenue à nous surprendre. On s’attendait à une performance vocale aussi bluffante qu’irréprochable. De ce point de vue-là, la jeune femme a fait honneur à sa réputation, tombant d’ailleurs parfois dans le piège de la démonstration vocale sur certains morceaux, comme « The Price I’ve Had to Pay ». Il convient aussi d’admettre qu’il peut devenir difficile pour elle d’aller chercher dans les aigus, notamment sur son dernier single « Freeze You Out ». Et pour s’en sortir, l’artiste privilégie des graves intenses. Mais là, on chipote…

Passé ces considérations, la bonne surprise est venue de la prestance de l’artiste. Moins froide qu’il n’y paraît, plus souriante et presque joviale de temps à autres, elle communique régulièrement avec ses admirateurs et joue la carte de l’humour dans ses discours.

Une vraie âme d’artiste

Une réelle personnalité s’impose donc au fil de ses chansons toutes plus mélancoliques les unes que les autres. « Taken » ouvre le bal après une introduction presque agressive avec ses percussions. Le ton est donné. Suivent « Dancing With the Devil » et « Iron Heart », mais c’est avec « Feed the Wolf In Me » que Marina Kaye commence à lâcher prise pour mieux se révéler à son public. Succombant à l’ivresse de la scène et laissant transpirer ses fêlures, elle parvient à nous embarquer dans son univers. Et c’est exactement ce qu’on cherchait à découvrir : qui se cache réellement derrière cette voix puissante ? Le point d’orgue de ce spectacle sont sans doute les performances autour des titres « Sounds Like Heaven », précédé d’un solo de violoncelle, et « Traitor », qui vous retourne littéralement. Sans oublier « Homeless » qui fait lever petits et grands.

Sur scène, pas de décor, juste quatre musiciens. Une sobriété qui lui sied bien. Les jeux de lumière intelligents et l’orchestration plus pêchue sur certains morceaux leur donnent encore plus de force et même beaucoup de caractère. Ils mettent également en perspective la sensibilité presque rock de la jeune interprète. On se laisse finalement prendre au jeu pour ressortir confiant quant à l’avenir de cette artiste pleine de potentiel.

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