Cassandre, le clip « Ma Révolution »

Que les fans de la première heure se rassurent, le duo Cassandre arrive. Certains pourraient dire « Enfin ! », d’autres se demandent de qui on parle… Alors petite présentation d’un duo masculin qui risque d’agiter les ondes dans les prochains mois.

L’arrivée de Cassandre sera pour lundi prochain, le 9 juin. Une arrivée maintes fois repoussées qui a réussi à mettre les fans de la première heure légèrement en colère… Mais parfois il faut savoir s’armer de patience, surtout quand les artistes et le label souhaitent offrir un travail réellement abouti. C’est le cas du lancement de Cassandre et du clip qui ouvre la promotion du premier album offert au public.

C’est donc le titre « Ma Révolution » qui s’offre au public à partir de lundi… Un premier teaser avait déjà été mis en ligne il y a quelque temps :

Cassandre

Pier et Flo se rencontrent à St Etienne. Tous les deux, âgés de 32 ans aujourd’hui, sont alors étudiants et partagent une même passion pour la musique. Pier pratique le piano depuis ses 9 ans au conservatoire. Il passe des heures à disséquer et reproduire les oeuvres de Bach, Beethoven, Saint-Saëns ou Chopin. Le piano dans sa plus grande forme de classicisme. Flo lui aussi est pianiste, mais d’une toute autre école. Autodidacte, il apprend au rythme des artistes qu’écoutent alors ses parents : Depeche Mode, Eurythmics, Frankie Goes to Hollywood. Flo suit l’avènement et la consécration d’un nouvel instrument, le synthétiseur. Le piano dans sa forme la plus moderne.

Deux univers, deux visions de la musique, qui une fois confrontés l’un à l’autre ne vont plus jamais se séparer et continuellement s’enrichir : le duo Cassandre est né.

Très vite, un goût commun se distingue. En musique, les deux garçons sont sensibles aux albums de Polnareff, Michael Jackson, Queen… de Mylène Farmer aussi. Mieux, ils se découvrent une passion commune pour la littérature (Baudelaire, Rilke, Hugo…) et l’art (Doré, Tamara de Lempicka, Girodet…). Autant de références communes qui viendront les nourrir une fois l’idée d’un premier album devenue concrète.

Des duos masculins, la France en a peu connus, en tout cas, aucun qui ne puisse servir de référence pour appréhender les Cassandre. Pour leur trouver des modèles, il faut quitter l’hexagone. Simon & Garfunkel pour commencer bien sûr, Hurts, le groupe électro/pop comme une évidence ensuite. « Tous les artistes qui nous inspirent sont pour nous des référents. Longtemps nous nous sommes cherchés artistiquement, nous ne voulions surtout pas copier ou plagier, encore moins tricher » explique Cassandre. S’inspirer de ses modèles pour mieux s’en affranchir en somme.

Ce premier album fut pour les deux garçons l’occasion d’une véritable introspection. Pour eux, être artiste c’est « une manière de mieux se comprendre, en interprétant et en appréhendant le monde ». Dès lors, les thèmes qui parcourent le disque ne peuvent être qu’intimement personnels : la quête du bonheur, la réalisation de soi, la liberté, le désir, l’amour. Des textes écrits par deux artistes amoureux des lettres, passionnés des mots. Ici, le « je » est prétexte au « nous », l’intime devient universel, le personnel devient pluriel. Les petites histoires font la grande histoire. Jamais le disque ne sombre dans le nombrilisme ou le fatalisme. Mis en musique, les textes prennent un sens nouveau. En témoigne le titre « Liberté », dont le texte est à l’origine un poème de Paul Elu ard.

Esthétiquement, Cassandre se situe quelque part entre les peintures de Géricault et les clips de Woodkid. Une beauté aussi froide qu’émouvante, un raffinement certain et un grandiose minimalisme.

Entre leur mise en ligne sur mymajorcompany.com (qui leur vaudra d’établir l’un des records du site, récoltant 100 000 € en quelques jours) et la finalisation du disque, 18 mois se sont écoulés. 18 mois à peaufiner l’écriture, la direction artistique et les arrangements aux côtés de Tiery-F (Tal, Shy’m…). Résultat, une musique loin du réel, loin de tout repère, où se mêlent les influences des deux jeunes hommes : orchestrations symphoniques, synthés new wave, ritournelles pop et sonorités électro. En filigrane, une couleur épique évidente, largement mise en scène dans le 1er extrait « Ma révolution ».

Le mythe de Cassandre n’a pas fini de faire parler de lui.