Irma : Save Me, visuellement bluffant

Irma frappe fort, vraiment très fort. Elle dévoile aujourd’hui le clip de son titre Same Me et c’est simplement un bijou sur tous les plans. Vous allez prendre une claque monumentale, que cela soit visuellement parlant que musicalement.

La petite star du web, révélée par les internautes, propulsée par My Major Company et devenue grande. Aujourd’hui Irma propose un clip magistral, une prouesse artiste et technologique.

Save Me

Musicalement parlant, Save Me, est simplement un tube en puissance. Entraînant, percutant, le titre a tous les atouts pour se classer dans le top des charts et faire une magnifique rotation radio. Pour mettre en images le titre c’est un clip qui vous surprend et vous donne une claque visuelle.

Le clip de Irma est réalisé sans trucage, en un seul et unique plan séquence. Pour les effets visuels c’est 7 projecteurs 3D qui animent les 280m² de fond blanc… Une réalisation artistique signée par l’agence Superbien (vous savez, les pubs Contrex !).

Save Me annonce d’une manière splendide le retour de Irma avec son nouvel album à paraître le 2 juin prochain. Après nous avoir proposé Hear me out comme premier extrait, Irma signe son retour sur la scène musicale avec un nouvel album, moderne et singulier, au doux nom de Faces. 13 titres pour un album qui s’annonce novateur, notamment avec sa mise en image : chaque titre aura son clip, des clips coréalisés par Irma en personne.

Faces

C’est donc un album comme un grand film, la musique qui s’intègre à l’image, comme indissociable. 13 titres qui donnent le rythme d’une vie, celle d’une artiste de 25 ans qui a grandie, qui s’est approprié son univers : unique et bouleversant.

Comme un film, s’est aussi la manière dont Irma à écrit son album, à New-York. Filmant les rues, les paysages, les anonymes. Le soir venu elle se pose dans son studio de l’East Village, visionne ses films et retranscrit cette vie qu’elle vient de capturer par l’oeil de sa caméra.

L’album est viscéral, exigeant, généreux. Un album à écouter comme on regarde un grand film…

Irma

Irma est née et a grandi à Douala. Le Cameroun, c’est l’enfance : heureuse, privilégiée. Ce sont un père biologiste et une mère pharmacienne, attentifs à la réussite scolaire de leurs enfants. C’est la musique, partout, tout le temps : à la chorale de l’église ; aux cours de piano, dès sept ans ; à la maison, avec la guitare de son père, les albums de Michael Jackson, de Jeff Buckley ou Ben Harper. C’est le bonheur. Sans tâches ? Non. Irma dit : « Au Cameroun, pour 1% de privilégiés, il y a 99% de gens qui souffrent. J’ai vu la misère en bas de chez moi, l’injustice. Ça m’a donné une rage incroyable. » Elle a seulement 13 ans lorsqu’elle compose un de ses premiers morceaux, le prophétique « I know ». Elle y chante : « Ma seule arme, c’est cette chanson. » Dix ans plus tard, le titre passera à la radio, à la télé, elle le jouera sur scène. Mais elle ne le sait pas encore.

Irma arrive en France à l’âge de 15 ans, pour y poursuivre des études brillantes. La France, c’est l’adolescence : rebelle, forcément. Lors des concerts de fin d’année de son lycée catholique, elle ose « We don’t need no education » des Pink Floyd ou « Highway to hell » d’ACDC. C’est le début d’une vie qu’elle n’avait absolument pas planifiée.

Irma ne s’est pas imposée, elle a été choisie. Ce sont les internautes qui l’ont découverte, qui l’ont portée, épaulée – jusqu’à la scène, jusqu’au succès. A 19 ans, un jour d’ennui, elle se filme, déguisée, guitare à la main, en train de chanter « Au suivant » de Jacques Brel. Elle veut envoyer la vidéo à sa meilleure amie. Comme le fichier est trop lourd, elle le poste sur Youtube. Aussitôt, la vidéo est partagée, les retours enthousiastes. Elle se prend au jeu, met en ligne de nouvelles reprises. Puis, à la demande générale, ses propres chansons.

Irma - Cover

Un matin elle se retrouve sur la homepage de Youtube, dans 25 pays du monde. Les producteurs affluent. On lui propose même… la Star Academy. Hors de question.

Le fondateur de My Major Company la contacte à son tour. Elle est séduite par le concept de financement participatif, par l’idée de partage, de communauté. Banco. En seulement deux jours, 416 internautes-producteurs misent sur elle. Un record.

Elle part à New-York, enregistre son premier album avec le producteur de Lenny Kravitz. Le rêve américain ? Non. Irma sait ce qu’elle veut et, tel quel, l’album ne lui plaît pas : « C’était surproduit, je ne reconnaissais plus mes chansons, je me sentais incapable de défendre ça devant un public. » Courageuse, elle confie ses doutes à son label. Les responsables de My Major Company, loin d’être vexés, sont séduits. Impressionnés. Le caprice d’une jeune fille inexpérimentée aurait été balayé d’un revers de main. Pas la conviction d’une jeune femme qui s’affirmait là comme artiste : déterminée, intègre, libre. Irma prend le temps de retravailler son album et goûte à la scène, « ce plaisir bouleversant, cette sensation monstrueuse. »

Son album Letter to the Lord sort en février 2011. Qu’ils l’aient découvert sur Internet ou sur scène, les fans l’attendaient de pied ferme : ils ne sont pas déçus. Un an plus tard, Google fait d’Irma son égérie. Dans une publicité pour le navigateur Chrome, le géant du web utilise le single « I know » et raconte son parcours extraordinaire. « I know »… cette chanson composée plus de dix ans auparavant, au Cameroun, par une jeune fille rêveuse.

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