Jean-Jacques Goldman : des droits d’auteur qui rapportent gros !

Bien qu’il soit à la retraite depuis près de 15 ans, Jean-Jacques Goldman continuerait de percevoir d’importants revenus. Plus d’infos sur aficia !

Le nouveau numéro de VSD fait sensation. Pourquoi ? Pas uniquement parce que Jean-Jacques Goldman en fait la couverture. Disons que le dossier que nos confrères lui consacrent à l’occasion de son départ des Enfoirés rapporte quelques informations au sujet de son compte en banque. En effet, si l’auteur-compositeur a tiré sa révérence en 2003 à l’issue de la tournée « Ensemble », il continue néanmoins de percevoir d’importants revenus liés à son répertoire d’une part, et aux très nombreux titres qu’il a écrits pour d’autres par ailleurs.

Deux millions d’euros par an

Personne n’est sans savoir que Jean Jacques, en plus d’avoir interprété d’innombrables tubes qui ont d’ailleurs fait le succès des compil’ Génération Goldman il y a trois ans, a écrit l’un des plus beaux albums de Johnny Hallyday en 1986 : Gang (« Laura », « Je te promets »…). Il a également travaillé sur plusieurs albums Céline Dion, dont D’eux, en 1995, qui n’est rien de moins que le disque francophone le mieux exporté dans le monde (cinq millions de ventes). Jean-Jacques Goldman a d’ailleurs accepté de collaborer à nouveau avec la diva canadienne pour son grand retour cette année. Il a signé pour elle la ballade « Encore un soir », numéro un des ventes durant deux semaines au printemps. Les exemples sont nombreux et nous pourrions également citer les noms de Patricia Kaas, Zaz, Patrick Fiori, Florent Pagny, Christophe Willem ou encore Calogero et Khaled, mais aussi et surtout la célèbre « Chanson des Restos » des Enfoirés.

Autant de morceaux qui continuent de se vendre et d’être diffusés en radio, assurant au chanteur des revenus estimés à environ deux millions d’euros par an. « Goldman était retraité de la chanson depuis des années. Il pouvait compter sur des revenus permanents issus des droits de diffusion des centaines de chansons qu’il a écrites. Une rente d’environ deux millions d’euros par an. Beaucoup de jeunes artistes n’ont pas cette chance » affirme VSD, soulignant par ailleurs que la Sacem qui gère les droits des auteurs-compositeurs n’a fourni aucun renseignement concernant ces chiffres. C’est quoi qu’il en soit une retraite dorée pour un talentueux mélodiste et de surcroît prolifique.