Après avoir largement teasé sur les réseaux sociaux l’arrivée d’un nouveau clip, Lady Gaga a enfin dévoilé cette nuit son nouveau film. « G.U.Y. » arrive donc à la rescousse de son dernier album « ArtPop ».
Lady Gaga a clairement besoin d’un coup de pouce : son troisième album paru en novembre dernier ne rencontre pas le succès attendu. Dans l’hexagone on compte 55.000 copies écoulées, une goutte d’eau quand on compare au 180.000 exemplaires de « Born This Way », pire si on regarde « The Fame » et les 620.000 exemplaires vendus.
Sa prestation au festival SXSW n’a rien arrangé aux affaires de Lady Gaga. Elle se fait vomir dessus par l’artiste Millie Brown et c’est un scandale et une levée de bouclier, ayant même une pétition qui l’accuse de « glamouriser la boulimie ». Mais on se rassure, après vous avoir livré des premières indiscrétions sur son nouveau clip, vous avoir dévoilé son making-of, voici enfin arrivé ce que Lady Gaga fait de mieux : de la musique et un clip.
C’est donc « G.U.Y. » et non pas « Do What U Want » qui bénéficie d’une grosse production. Un choix judicieux pour la mise en radio : c’est pop et énergique à souhait.
Le clip en lui-même fait 7 minutes, plus 4 minutes de générique au son de « Manicure ». Une vidéo qu’elle a voulue comme un film, ayant besoin de 6 jours de tournage. Un clip qui nous replonge dans les débuts de Lady Gaga.
Et les images sont loin d’être anodines, la Gaga semble en profiter pour régler ses comptes. La vidéo commence sur un lynchage et pillage en règle, la laissant morte, transpercée d’une flèche en plein cœur. Une image qui reflète sans aucun doute les trahisons de son équipe, assoiffée par l’argent et le pouvoir, la laissant seule et abattue.
Sonne alors « ArtPop » où Lady Gaga semble puiser ses dernières forces pour avancer. Lentement et avec douleur, mais avancer. La renaissance vient sur l’air de « Venus », après un bain, comme un nouveau baptême, elle semble enfin revivre, plus forte, plus déterminée : c’est l’heure de « G.U.Y. ».
L’esthétisme du clip est très soigné, avec les résonances de la Grèce antique, Lady Gaga comme une nouvelle déesse à qui Zeus (le mec dans les nuages) répond par écho. Elle se délasse au milieu d’une piscine entourée de jeunes éphèbes, tous plus beau les uns que les autres et fait revivre Gandhi, Jésus et Michael Jackson…
Les décors s’enchaînent, les chorégraphies sont soignées. Et Lady Gaga décide de cloner un mélange de Jésus, Michael Jackson et Gandhi, des clones au physique très avantageux, vêtus de costumes noirs très sobres, devenant son armée…
L’heure de la vengeance semble avoir sonné pour Lady Gaga !
