Lana Del Rey, nous avons écouté son nouvel album Ultraviolence…

C’est un album qui flirte légitimement avec la mélancolie. Ultraviolence, le nouvel album de Lana Del Rey, n’est pas ici pour vous apporter joie et réconfort durant l’été, il sonne comme film noir dont la fin est forcément tragique.

Onze titres que nous avons découverts avec plaisir la semaine dernière en écoute exclusive avant la mise en rayon de son nouvel album aujourd’hui même. Onze titres plus trois dans sa version bonus. Un album qui porte bien son nom : Ultraviolence.

Première piste à ouvrir la danse : Cruel World. On ne se trompe pas, on reconnaît de suite le timbre de l’artiste, son univers s’impose et se pose pour tout le disque. Les cordes sonnent comme des glas, les voix se mélangent et la couleur sombre semble omniprésente.

Si l’opus est nettement plus « rock » que le précédent, il ne faut pas pour autant s’attendre à voir Lana Del Rey faire exploser votre chaîne. Elle reste l’artiste qu’elle se doit d’être : posée, sombre et même mystérieuse. Il n’y a rien à dire, le noir est la couleur qui lui colle le mieux à la peau, une couleur si sombre qu’elle arrive à faire vivre dans Ultraviolence.

Lana Del Rey, toujours vivante

Son nouvel album est produit par Dan Auerbach, le guitariste et chanteur des Black Keys, marquant ainsi le nouveau tournant de la carrière de Lana Del Rey. Il n’y a aucun doute sur la présence de Dan Auerbach aux côtés de Lana Del Rey durant la préparation de cet album, le duo semble avoir trouvé le diapason utile à la fabrication d’une galette qui risque de remuer les charts.

De Shades of Cool à Ultraviolence en passant par The Other Woman, c’est une ambiance mystérieuse, glamour, parfois mystique… Lana Del Rey puisse dans son expérience, ses douleurs, sa vie, ses bonheurs et ses joies intenses pour délivrer un disque qui lui ressemble.

La cinématographie de Lana Del Rey…

Elle parle de son album comme « plus dépouillé mais toujours aussi sombre et cinématographique ». C’est en effet comme un film noir que l’on écoute Ultraviolence et que l’on se laisse bercer par la voix, parfois envoûtante, de l’artiste.

Lana Del Rey arrive à nous emporter dans son délire, son univers. Comme pour le dernier titre dévoilé au public, Is This Happinnes, elle nous fait vivre sa sourde mélancolie, un titre qu’elle dit avoir été écrit pour être partagé avec Lou Red… Un enregistrement qui ne pourra pas se faire puisque le musicien s’est éteint avant que le titre puisse être enregistré avec lui.

Au final Ultraviolence c’est comme parcourir un fleuve noir et mélancolique mais qui arrive pourtant à nous pousser vers l’avant. C’est sombre et lumineux à la fois, c’est glacial et pourtant si jouissif.

Lana Del Rey nous offre une ballade magnifique au pays de ses sentiments, aussi sombres soient-ils.

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