Voilà un peu plus d’un an que l’on attendait des nouvelles de Michel Polnareff après la promesse d’un nouvel album à venir. C’est désormais chose faite avec le titre « L’homme en rouge » dont aficia vous livre ses impressions.
Après la déferlante Star Wars sur nos écrans c’est au tour du nouveau titre de Michel Polnareff, « L’homme en rouge« , d’envahir les ondes depuis sa sortie ce 18 décembre. Le dernier opus de Michel Polnareff date déjà de 2006, dire qu’une nouvelle production de l’artiste était très attendue est donc un faible mot. Le public est en ébullition depuis l’annonce d’un nouvel album pour le début de l’année prochaine, suivie d’une grande tournée dans l’hexagone.
Il faut bien avouer que jusque-là peu de choses étaient venues étayer ce fait et laissait les fans du chanteur, ainsi que les médias, dans l’expectative au point que l’on pouvait se demander si le projet allait réellement aboutir après un premier report en 2014.
Il semble visiblement que les choses évoluent un peu avec la présentation de ce nouveau titre, « L’homme en rouge », qui arrive à point nommé en cette période de fêtes de fin d’année. Qu’allait donc nous livrer l’auteur de ces grands standards qui ont marqués notre temps comme : « Love Me Please Love Me », « La Poupée qui fait non », « Je suis un homme », « On ira tous au paradis », « Lettre à France » ou encore « Goodbye Marylou ».
Une impression mitigée
Disons le tout de suite l’écoute de ce « L’homme en rouge » allait nous laisser une impression plutôt mitigée entre la musicalité, l’interprétation et le contenu du titre. En cette période de Noël ou l’on a envie de magie, de sourire et de bonne humeur, ce « L’homme en rouge » nous apparaît soudainement comme un chocolat amer ou un bout de dinde qui vous resterait en travers de la gorge, quelque chose ne passe pas…
Si l’ensemble rappelle les grandes productions de l’artiste, l’interprétation ne nous emballe que modérément avec ces ruptures dans le phrasé, ses « oh oh oohhh » un peu pénibles à la longue, et un texte à vous rendre dépressif l’optimiste le plus aguerri.
Pour le texte, même si l’on est peu surpris de l’ambiance, Michel Polnareff nous a habitué à ses longues tirades mélancoliques nous donnant plus envie de se pendre que de courir joyeusement au milieu des champs. Toutefois, on aurait pu éviter cette complainte larmoyante et cet apitoiement sur soi traduit par : « je suis triste et tout seul, personne ne m’aime », surtout en cette période.
Heureusement il reste la musique brillante, parfaite, grandiose qui ne souffre pour le coup d’aucune contestation et apporte un peu de brillance et de reflet au titre qui, sans cela passerais de : je l’écoute à je ne veux plus l’entendre.
Au final, un titre en demi-teinte qui séduira certains. En déboutera d’autres. Mais un titre qui ne laissera pas indifférent. Il faudra donc attendre l’arrivée de l’album pour se faire une idée plus concise de l’ensemble d’une œuvre qui; pour le moment, nous laisse sur notre faim.
Découvrez « L’homme en rouge » de Michel Polnareff :
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