Yseult : un premier album prometteur…

Voilà, le premier album de Yseult est dans les bacs… Un album éponyme disponible depuis le 5 janvier et que nous avons écouté avec plaisir afin de savoir si la jeune artiste pouvait tenir ses promesses, savoir si elle pouvait surfer sur La Vague du succès. aficia vous délivre sa chronique d’un album très attendu.

Le premier album de Yseult c’est l’histoire d’une jeune artiste qui explose dans un télé-crochet, c’est l’histoire d’un album dont la date de sortie est repoussée, c’est un EP qui apparaît pour faire patienter sagement le public. Le premier album éponyme de l’artiste est aussi une attente fébrile, histoire de savoir si le talent est confirmé dans un opus complet, savoir si l’ennui ne risque pas de s’installer trop vite.

La finaliste de la 10ème saison de Nouvelle Star nous livre un album qui cache une grande partie de la production à Da Silva. Celle qui avait bluffé le jury avec une reprise de Larusso, «Tu m’oublieras», ouvre maintenant les portes de son univers avec 10 titres déjà mis en lumière par l’efficace single « La Vague ». Un single efficace très vite rejoint par « J’aime quand tu me mens » mais qui n’arrive pourtant pas à percer dans les charts français.

Si avec sa voix puissance nous l’avions très facilement imaginé comme une nouvelle diva de la soul, même si elle n’affiche que 20 ans au compteur, notre imagination semble avoir été trop loin… C’est dans un registre bien plus proche de la pop nimbée d’électro que semble se construire le premier album de Yseult. Un drame ? Pas forcément, mais une légère déception quand même.

Manque d’originalité

L’album ne devra pas finir au oubliettes, mais il risque de connaître le même sort que les singles de la jeune artiste : ne pas percer dans les charts. En cause ? Le manque d’originalité global, le manque de style clairement défini. Une dance pop parfois fade, une mélancolie parfois mal placée et une voix pourtant magique qui se laisse bien trop souvent effacée.

Nous avions aimé « La Vague », nous aimons nous réchauffer auprès de « Summer Love », nous trouvons bien ludique le titre « Californie » et nous succombons enfin à l’écoute de « Blanche » qui affiche enfin la voix de Yseult sur un piano/voix qui signe sa perfection par la sobriété et la mise en valeur de l’outil vocal de Yseult.

Un écrin trop fragile

Malgré cela nous avons bien l’espoir de voir Yseult nous surprendre par la suite. Le premier album n’est clairement pas une réussite sans pour autant être un fiasco total. L’alchimie n’est pas présente et il semble évident que Yseult n’as pas trouvé l’écrin qu’il lui faut pour mettre son talent en lumière.

Sur cet album éponyme Yseult ressemble à un diamant pur que l’on aurait négligemment rangé dans un vulgaire sac en papier, n’ayant pas trouvé un écrin assez somptueux pour la faire briller. Cette lumière nous ne la retrouvons que très rarement sur un album qui offre pourtant 10 pistes… Reste à savoir si Yseult aura cette capacité à nous offrir une autre vision de sa musique, de son art, savoir si dans le futur elle sera trouver l’écrin qui lui offre toute la superbe utile à sa voix.

Yseult a le potentiel d’une grande, le talent d’une diva. Mais le premier album reste bien en dessous des attentes que nous pouvons avoir d’une artiste comme elle.

Découvrez le premier album d’Yseult :