comètes. vise les étoiles avec ‘Flashcode’

En route vers les étoiles et les constellations avec comètes. et son premier EP Flashcode, un projet 100% instrumental que nous avons écouté. 

Ne nous demandez pas pourquoi on doit écrire comètes. en minuscule et avec un point à la fin. On ne sait pas. Ne nous demandez pas non plus qui est cet artiste, ce collectif… Nous n’en savons rien. Et parfois, c’est assez agréable de ne se fier qu’au projet en lui-même et non pas à l’artiste. Et tout comme nous, vous avez été attiré par ce nom comètes. … Comme une envie de partir avec nous en orbite ? Voyons si ça vaut le détour… 

Embarquement avec comètes

Vu le nom, on imagine déjà partir loin. Le voyage lunaire démarre avec “Extinction”, une belle introduction qui nous présente le projet : un projet qui mêle des influences pop, french touch, électroniques… tout en se replongeant dans un vintage 80’s. Avec un “Agrumes”, c’est un mélange poivre et sel qui nous est proposé, ou plutôt une explosion de saveur ! Vous nous direz si l’on va trop loin, mais c’est comme croquer une mandarine… C’est frais, c’est juteux, c’est savoureux !

comètes. offre un voyage spatio-temporel féérique, apaisant et positif qui nous raccroche à notre bonne étoile… 

Valentin Malfroy

L’écoute du projet se poursuit crescendo avec “Espace”. Là, on part à des années lumières de la piste précédente. C’est épique, spectaculaire… Presque angoissant ! Il y a comme un désir de garder ce mystère déjà très présent jusqu’à maintenant. Mais addictif malgré tout !

Un projet 100% instrumental… ou pas !

Le mystère ne sera pas résolu avec “Voyage”, une piste longue de 4:43 qui nous laisse avec nos doutes et nos craintes. Nous arrivons vers la fin, et là, surprise, une voix ! Celle de la pétillante Corine qui nous entraîne dans une folie douce, une folie ultra glam’ qu’elle impose immédiatement. Le répertoire lui va si bien. “Écume des nuits / étoile s’enfuit / Calypso Vénus dans son vaisseau, Sagittaire sage” murmure-t-elle. Jamais nous n’avons été dans un répertoire aussi proche du ciel d’été… comètes. a dégoté la perle rare !

Enfin, nous terminons ce voyage spatio-temporel avec “Herbe”. Là encore, pourquoi ce titre ? Pas de réponse à cette question. On nous souffle néanmoins dans l’oreillette que ce titre évoque l’amour dans sa généralité, la douleur de l’amour, la folie de l’amour, la souffrance. Mais ce qui est sûr, c’est que nous sommes arrivés à bout d’une exploration parsemée d’étoiles, un chemin luxueux qui fait tout simplement du bien…