Le nouvel album d’Avicii est arrivé ! Après deux ans de travail acharné, « Stories » nous ait attribué avec bonheur et musicalité. Nous découvrons un disque propre, très bien conçu qui mêle parfaitement l’électro et une sorte de mélancolie, signe d’une maturité à découvrir avec aficia.
En concurrence direct avec Calvin Harris ou David Guetta, Avicii est l’un des DJ et producteur les plus en vogues ces dernières années. Son premier album « True » incluant les tubesques « Wake Me Up » et Hey Brother » avaient clairement fait leur preuve. Aujourd’hui, et ce après près de deux ans de travail, le DJ suédois revient avec une nouvelle pépite électronique, baptisé « Stories ». Il y raconte plusieurs Histoires avec un grand H, que l’on tente de vous déchiffrer à notre façon…
Les stars se bousculent…
Avec près d’une heure de pure musique, Avicii revient avec un projet plus réfléchit, plus mature mais surtout encore plus mélodieux. Il a pris son temps et cela se ressent musicalement. Parmi les 70 titres produits, il n’a gardé que les meilleurs. Composé de 14 titres pour sa version standard, le tout donne un concentré de fraîcheur, un mélange des genres très appréciables, où la voix est mise en valeur, à l’image de « Broken Arrows » chanté par le chanteur Zac Brown et écrit par Mike Posner, mais aussi grâce au premier single « Waiting For Love » qui ouvre légitimement l’album et le titre « Trouble » dans un registre plus country. Pas toujours cohérents, les morceaux s’enchainent mais ne se ressemblent pas. Nous passons de sonorités eighties avec « Talk To Myself » à des sons nettement moins pop avec « Ten More Days » interprété par Earl St. Clair & Kristoffer Fogelmark et écrit par l’un des membres de Cherry Ghost, Simon Aldred.
Country, rock, électro… tout y passe !
Mais alors que l’auteur du tube « Addicted To You » nous rappelle d’où il vient avec le très réussi « Somewhere In Stockholm », la poursuite de l’album se fait avec « Touch Me ». Très agréable à l’écoute, il est à la fois dansant et entêtant grâce au titre qui revient plusieurs fois dans le morceau. La voix féminine dynamise le titre tubesque, tout comme la huitième piste, « City Lights », où une voix robotisée s’invite sur ce hit dancefloor. Moins subtiles et plus marqués par l’empreinte d’Avicii, les titres « True Believer » signé Chris Martin, ou même « Sunset Jesus » n’étonnent guère.
Là où Avicii impressionne, c’est lorsqu’on le découvre dans l’inattendu. « Can’t Catch Me » par exemple, dérive sur un répertoire reggae grâce à l’appui de Wyclef Jean avec qui il avait déjà collaboré sur « Divine Sorrow ». C’est également le cas sur le morceau « Pure Grinding », plus accès sur le hip hop et qui nous laisse pour le coup, dubitatif. On n’oubliera pas de citer la collaboration entre Avicii et l’artiste à voix soul d’Alex Ebert sur le décapant single « For A Better Day » qui démarre relativement doucement et qui explose lors des refrains. L’album se clôt sur une très bonne touche dance, avec « Gonna Love Ya ».
Découvrez « Stories », le nouvel album d’Avicii :
