Geronimo en Interview : Le succès d’Helmut Fritz, son single « Possédés », son 1er album et ses projets…

Une des belles surprises de l’année 2016, Geronimo, alias Helmut Fritz, s’empare assez facilement des radios avec son premier single « Possédés ». Est-ce dû à son passé artistique ? À son style novateur et captivant ? Nous sommes partis à sa rencontre afin qu’il réponde à nos questions. Une interview forcément décalée à découvrir avec aficia…

Un univers pop et électro, nous vous avions fait découvrir « Possédés » de Geronimo en décembre. Depuis, le titre affole les radios, les charts, et le public ne cesse de le chantonner à tue-tête. Comme un indien des temps modernes, Geronimo nous distille une sonorité qui mélange habillement la pop, l’electro et des percussions amérindiennes… Tout juste signé chez Columbia (Sony Music), ce personnage, loin d’être ordinaire, devrait nous parler de ses projets futurs, mais aussi, revenir sur son passé de chanteur qui nous étonne encore. Effectivement, aujourd’hui, Geronimo a tourné la page d’Helmut Fruitz et compte nous surprendre avec plein de belles choses… Toutes les réponses et bien plus à découvrir ci-dessous.

L’interview de Geronimo…

Pour commencer, comment vas-tu ?

Je vais très bien ! Écoutes, c’est ma première journée promo, donc je suis content de reparler avec des journalistes blogueurs, médias, de toutes sortes, car c’est pour le disque ! Et ça fait longtemps effectivement ! C’est une vraie bonne journée pour moi qui commence !

Question toute simple, si tu devais te décrire avec quelques adjectifs ?

Rolala… ça c’est très compliqué. Me décrire avec quelques adjectifs, j’te dirais… je mettrais plutôt des traits de caractères comme… Amoureux fou de la musique, accro à la scène, et tenace dans mon métier.

« Il est normal qu’avec mon retour on me parle d’Helmut Fritz, c’est mon histoire… »

Est-ce que ta célébrité, via ton incroyable succès avec « Ça m’énerve », puis l’album, t’as gêné ? 

Heu… Ça dépend toujours comment tu formules les choses. Ce qui m’a gêné n’est pas du tout, entre guillemet, la célébrité et le succès car c’est des choses avec lesquels tu apprends à vivre quand tu es suffisamment construis. Mais c’est ce qui a été compliqué pour moi, c’est que ça fasse une empreinte aussi forte et comme c’était vraiment conceptualisé et même presque marionnettisé et que moi j’étais quelqu’un qui avait autres choses à dire dans d’autres domaines, je ne m’attendais pas que ça fasse une empreinte qui me colle aussi longtemps, et de laquelle il faille habillement essayé de me défaire, c’est plutôt ça.

Et as-tu réussi à la gérer cette carrière et cet après carrière ?

Ecoute oui. J’ai réussi à me mettre en retrait déjà de manière médiatique et pour la simple et bonne raison que j’avais besoin de me retrouver musicalement. J’avais d’autres choses à dire, j’avais besoin de passer à autre chose et de proposer un autre projet, un autre univers. Me revoilà aujourd’hui et mine de rien ça fait déjà sept ans.

On peut donc réellement dire que tu as tourné la page d’« Helmut Fritz », ou, est-ce qu’un jour, il reviendra ?

Non, pour moi c’est définitivement terminé. Ça reste un projet sublime qui a changé ma vie, mais qui est, dans ma tête, enterré depuis longtemps. Il est normal qu’avec mon retour on me parle d’Helmut Fritz, c’est mon histoire et le lien est évident, mais même si j’assume totalement le passé, j’écris aujourd’hui une nouvelle histoire et ce que les gens entendent actuellement est le fruit de deux ans de travail.

Qu’as-tu fais pendant ces années de silence ?

Écoutes, j’ai profité de la vie. Je me suis mis en retrait de la scène pour aussi pouvoir me consacrer à d’autres artistes. J’ai écris pour pas mal de gens. J’ai fais plein de rencontres. Je suis parti faire des séances d’écriture avec plusieurs très gros artistes, et des moins grands, mais également avec des jeunes artistes qui ont besoin de se développer. J’ai fais la découverte d’artistes émergents. Et à un moment donné, il était temps pour moi de me concentrer sur ma musique. Tout ce break m’a permis de faire ça !

En 2015, tu avais co-produit avec Anton Wick le premier single « Ma fabuleuse », pour Manon de The Voice. Pourquoi elle ?

Tout à fait ! Manon… c’est super pour elle ! On avait travaillé ensemble, et ça continue d’ailleurs ! Mais là, elle a un peu moins le temps car, figures toi, elle est actuellement pendant 18 mois, meneuse de revue au Lido, donc c’est super. On avait commencé à construire un répertoire parisien, un peu réaliste et là, elle est au Lido et chante Paris. Donc c’est magnifique pour elle, moi je suis très fier. Elle sortira d’ailleurs un album après cette aventure là.

Je continuerai à travailler avec elle ! Cette fille, c’est une personnalité… C’est d’abord une voix, ensuite c’est un charisme que tu constates rapidement quand tu vois la personne, ses tatouages, sa chevelure, plein de trucs. Il y a aussi une envie profonde chez elle, il y a une urgence de vivre ce métier chez elle. C’est quelqu’un qui a des failles, et moi j’aime bien ces gens là !

Parlons un peu de ta nouvelle musique. Racontes-nous, pourquoi cette envie d’allier la pop à l’indien des temps modernes qui surgit en toi ?

Ça, c’est une question très bien formulée, je te remercie (Rires) ! Si tu veux, je suis à une autre époque de ma vie. J’aime pas le terme vieillir, mais on va dire que j’ai pris un peu de la bouteille. J’ai plus la même optique quant à la musique. Et notamment…  je me sens un peu moins… comment dire… il y avait une sorte d’agressivité positive dans le message d’Helmut à l’époque. Aujourd’hui, il n’y a plus cette agressivité.

Il y a toujours cette envie de faire danser les gens, il y a toujours cette légèreté dans les instrus… Mais par contre, il y a des messages qui, je pense, sont peut-être plus directs et plus réfléchis dans ce que j’ai envie de communiquer. J’ai donc à cœur de faire de la musique dansante si tu veux, des choses qui vont embarquer les gens quand ils vont l’écouter. J’ai besoin qu’il y ait des messages derrières, que les gens pensent derrière. Je n’aime pas les chansons vides, ça ne m’intéresse pas du tout. J’ai du mal avec la variété creuse, avec des chansons qui ne racontent rien. Autant faire de l’instrumental quoi !

Et pourquoi le côté indien ? 

Ça c’est… Ça m’est venu depuis une lecture, il y a deux ans, sur l’univers des indiens et la résistance face aux colons… Je peux devenir sérieux deux secondes mais… moi j’ai adoré leur peuple via le livre que j’ai lu, sur leurs valeurs, sur leur histoire tragique et sur le fait qu’aujourd’hui, à travers le prisme qu’on a nous en Europe, si tu veux véhiculer des belles valeurs, des valeurs de terres et des choses un peu construites et un peu moins digitales ou virtuelles…

Je trouve que c’est une très belle enveloppe. Et en plus, il y a toute une esthétique autour des amérindiens qui permet d’en faire quelque chose d’intéressant, autour du look à construire, plus tard autour de la scénographie. C’est un univers hyper riche et c’est pour ça que je le l’ai choisi en fait.

Est-ce que c’est volontaire le fait que tu caches, si-je puis dire,  au grand public que tu es Eric Greff alias Helmut Fritz ?

Non, mais je ne l’ai absolument pas caché en fait. Alors c’est vrai que je n’ai pas fait de raccord c’est vrai. Je n’ai pas dit sur la page Facebook d’Helmut Fritz que j’avais fais un nouveau projet qui s’appelle comme ça. Par contre il y a les crédits d’Eric Greff sur Deezer, sur mes chansons, j’ai toujours mis mon nom. Si je voulais me cacher, j’aurai mis un pseudo. Par contre, je n’ai pas mis de liens directs. Et je pense que j’ai bien fait.

« Ce qui arrive prochainement est beaucoup plus pop, moins EDM. »

Je voulais que la chanson soit accueillie pour ce qu’elle est, et sans a-priori quelqu’il soit, positif ou négatif, que tu aies adhéré ou non au projet d’avant. Je voulais que la chanson soit reçue tel-quelle. Après, que les gens se disent « Ah c’était lui », que le jugement se fasse une fois qu’ils aient écouté la chanson et qu’ils aient au moins apprécié la chanson, tu vois, oui pour le coup… comment dire… là c’est une vraie décision de ne pas apparaître dans le clip.

J’avais besoin de montrer, de dire voilà, voilà ce que je vais raconter, voilà mes émotions, voilà ma vraie voix. Les images, on va en parler plus tard, mais est-ce que ça, ça vous plait déjà ? Voilà comment j’ai eu envie de l’amener en fait.

Peux-tu comprendre qu’un auditeur entende pour la première fois à la radio « Découvrez Geronimo avec son 1er single « Possédés », il peut se dire « allez, encore un nouvel artiste qu’on entendra qu’avec un titre et puis, on ne l’entendra plus jamais ».

Je vais te dire… On peut se dire ça absolument pour tous les artistes. Je vois ce que tu veux dire. Parce qu’il y a eu une telle empreinte pour Helmut qu’il n’y avait pas d’autres choix que d’en faire un projet one shot. Là, on n’est pas du tout là dedans. Mais c’est vrai que cela s’applique à tous les artistes, quelque soit son univers, sa couleur musicale qu’il amène, selon les radios sur lesquelles il est joué.

Malheureusement, c’est la force de tes chansons qui vont faire ta carrière donc tu peux très bien avoir une chanson très forte au départ, tu peux aussi bien te planter sur la deuxième et on n’entendra plus parler de toi après, que tu sois un artiste signé ou que tu sois indépendant. Je pense que la reflexion est globale en fait.

En fait, Geronimo, c’est un nouveau personnage à défendre ?

Mouais… Ce n’est pas vraiment un personnage si tu veux. Il n’y a plus d’artifices. Ni dans la voix, ni dans les promos, ni dans la construction musicale. Tu verras que dans ce qui arrive prochainement c’est beaucoup plus pop, moins EDM (ndlr electronique dance music) comme le premier single. Ce sera moins fort sur les autres titres. C’est vraiment la chanson !

Par contre, il y a une enveloppe esthétique. Il y a la volonté d’être cohérent vis-à-vis des sonorités qu’on va mettre en place. Il va y avoir un petit travail sur le look, mais tu ne vas pas me voir dans le rôle d’un indien sur scène ou quoi ! (Rires) Il n’y a pas de personnage. J’ai du mal à parler de personnage. Je parlerais plutôt d’une enveloppe esthétique d’un projet, ouais.

Ta maison de disque Columbia (Sony) te fait confiance ?

Bah écoutes, j’ai l’impression que oui. Déjà, ils ont signé le projet ! (Rires) On est tous très contents de l’accueil aujourd’hui, car c’est inouï… Tu as l’air de connaître très bien les maisons de disque et la confection d’un projet. Aujourd’hui, Geronimo est un projet. Nous sommes dans le développement. On est parti de zéro, d’un parti prix de ne rien dire, d’aller en radios avec un nouveau titre, d’être jugé que sur la force de ce titre la, vu les résultats qu’on a eu, c’est assez rare qu’un développement marche autant. On est très excité pour la suite. Une équipe très importante est déployée pour la suite. On verra où ça nous mène…

« J’ai travaillé avec des beatmakers très talentueux… »

Et toi, tu es confiant pour la suite ?

Moi, je suis très confiant car je suis très confiant dans ma musique. Je ne peux pas te dire mieux. Après… pour que tu aies une vie médiatique importante, et que tu puisses porter un projet très loin en termes de succès, il faut beaucoup de choses, un alignement de planète, tu vois ? Moi, je n’en sais rien…  Je suis serein dans le discours que je te tiens, je sais très bien où je veux aller, mais après ce sont les gens qui vont faire la différence.

Faut espérer que la suite soit accueillie de la même façon. Mais je me suis tellement pris la tête pour signer mes textes, à soigner mes prod, j’ai tellement travaillé avec des gens hyper talentueux, je les remercie d’ailleurs, tu verras la liste quand l’album sortira. J’ai travaillé avec des beatmakers très talentueux… Moi je suis très confiant dans ce que je construis…mais on verra !

On en a déjà un peu parlé, mais le prochain single et même l’album seront-ils dans la même veine ?

Justement non. Comme je te disais tout à l’heure, on va baisser d’un cran niveau dancefloor. On va faire des chansons plus pop. J’ai toujours à cœur d’avoir une formule qui entraîne les gens. Mais ce n’est pas un projet qui est destiné pour les clubs, contrairement à Helmut qui l’était.

Quels sont tes projets pour les mois à venir ?

Alors là on est en train de finaliser le deuxième single. Tout arrive en même temps car on est en train de parler du clip qui l’accompagne et je suis très exigeant en termes d’images, donc à court terme c’est ça.

Après, c‘est évidemment la sortie de l’album. Est-ce qu’on se contente de ce qu’on a là, ou est ce qu’on continue un peu l’exploration ? J’ai pour le moment la chance de ne pas avoir trop de pression de la part de Columbia, du coup j’ai un peu le droit de regard. Alors si tu veux, dans l’ordre, c’est single 2, album, et aller défendre ce beau projet sur scène… ce qui est évidemment la finalité absolue de ce projet.

Avant de terminer cette interview, as-tu une petite exclusivité (single, tournée, clip, albums…) à livrer à aficia ?

C’est compliqué à ce niveau là… je suis tellement paranoïaque sur mon travail, j’ai tellement du mal à le diffuser. Je peux te dire que parmi les gens avec qui je travaille, j’ai la chance de retravailler avec des gens hyper talentueux avec qui j’avais déjà travaillé il y a quelques années, qui s’appelle The City, un jeune parisien. Il s’occupe d’autres artistes, mais il a un projet qui arrive dans quelques mois et ça va faire grand bruit…

Geronimo : sa PlayList !

À chaque interview, aficia a pour habitude de demander aux artistes de nous indiquer ce qu’ils écoutent en boucle dans leur PlayList quotidienne. C’est donc avec curiosité que nous avons demandé à Geronimo de partager avec vous les titres des artistes qui lui font vibrer les oreilles en ce début d’année 2016. Et pour tout vous dire, les années et les genres se succèdent. On note par exemple que Geronimo est allé en rayon des supérettes pour aller acheter l’album d’Hyphen Hyphen qu’il trouve « simplement monstrueux », en ajoutant qu’il irait les voir prochainement en concert. Il est également touché par « l’univers très fort » de Jain avec son album Zanaka, tout comme le dernier disque de David Bowie, qu’il s’est également procuré.

Puis, il n’a pas oublié de citer « son mentor », Jamiroquai, et ses deux artistes préférés qui sont français Alain Bashung et Jacques Dutronc (dont il a acheté le dernier Best of !), qui ont, pour lui, « écrit les plus beaux textes de la chanson française ». Enfin, Geronimo avoue s’être surpris à adorer le dernier album « très bien foutu artistiquement » de Justin Bieber, Purpose, tout comme le nouveau disque de Coldplay dont le morceau « Everglow ». Vous voyez qu’il y en a pour tous les goûts…

Geronimo : sa PlayList exclusive…

Vous en savez maintenant un peu plus sur Geronimo, son univers artistique, ses projets mais aussi sa confiance vis à vis de son nouveau rôle à jouer pour Geronimo. L’année 2016 devrait d’ailleurs être riche en succès pour celui qui propose véritablement un univers atypique qui lui correspond tout à fait. À peine son premier single « Possédés » sur les ondes, qu’il pense bien sûr à la suite, comme raconté dans l’interview…

De notre côté, et fidèle à nos mauvaises manières, nous avons voulu en savoir plus sur cet artiste, qui paraît très sage. C’est avec notre portrait décalé que Geronimo se dévoile encore un peu plus, des questions pas forcément très sérieuses mais qui nous ouvre, toujours davantage, la porte de son univers artistique et humain.

Le portrait décalé de Geronimo…

Un film ou une série à voir absolument dans sa vie ? En ce moment, je suis très Walking Dead. J’aime bien toutes ces conneries très apocalyptiques ! Il y a la suite qui arrive bientôt d’ailleurs  !

Un livre que tu emporterais partout avec toi… Alors là, c’est une colle que tu me poses ! Je lis énormément de bouquin. Si je te sors un truc de philo, tu vas m’en vouloir ? ‘Éthique à Nicomaque’ d’Aristote, qui est toujours édité chez Flammarion hein !

Si tu n’étais pas dans la musique, quel métier aurais-tu exercé ? Je me serais encore plus mis en danger, et j’aurais essayé le cinéma.

Ta citation favorite ? « De la considération des obstacles vient l’échec et de la considération des moyens vient la réussite ».

Ton dernier coup de cœur musical ? Hyphen Hyphen

Ton meilleur souvenir de scène ? La fête de la musique en 2009 devant 150.000 personnes, j’ai cru que j’allais faire une crise cardiaque ! (Rires)

Si tu étais une chanson ?  « Petite fleure » d’Henri Salvador ! C’est même ma sonnerie de téléphone pour tout te dire ! (Rires) Écoutes la !

La salle de concert de tes rêves ?  Le Madison Square Garden.

Le plus beau moment de ta carrière musicale ?  J’ai été aux Victoires de la musique, les NRJ Music Awards… Impossible de te répondre. J’ai fais plein de choses. Mais en tout cas, j’ai un souvenir qui m’a définitivement fait comprendre que j’étais en train de rentrer dans le métier, c’est probablement la signature de mon premier contrat. Je me suis dis « Ça y est », je vais pouvoir commencer à faire connaître ma musique !

La, ou les, personne(s) avec qui tu rêves de travailler ?  J’adorerais rencontrer Pharrell Williams, Kanye West. Je pense que c’est quelqu’un de bien plus calme que ce qu’il laisse croire. Si un jour Jamiroquai décide de revenir et qu’il décide de faire quelque chose, ça pourrait donner un truc sympa ! Et quand je serai très vieux, j’aimerais bien faire un album jazz avec Robbie Williams, allez, soyons fou !

Si tu étais une insulte ? Et merde !

Tu rencontres des Martiens, comment tu décris ta musique en trois mots ? Hey, Come On ! (Rires) Tiens, tu vois, je me dis que les martiens parlent anglais, je ne sais pas pourquoi !

L’objet que tu ne quittes jamais ? C’est une toute petite poupée en chiffon, c’est un porte clé en fait. C’est un cadeau qu’on m’a offert en guise de porte bonheur. On m’a dit de jamais le perdre car ça va faire que des bonnes choses se passent, donc je la garde, elle est très bien accrochée.

Si tu étais une invention ? J’allais te répondre l’overboard. Vaut mieux être une invention plus… Je serai bien la baguette de pain tiens !

Si tu devais conseiller à tes fans un endroit à visiter sur Terre… Je vais te répondre l’endroit que je vais visiter bientôt, le Nouveau Mexique.

La plus grosse bêtise de ta vie ? Le fait de ne pas avoir commencé la musique à 15 ans. J’étais trop en recherche de ce que je vais devenir. Je me posais trop de questions.

L’album indispensable quand tu t’en vas en vacances ? Pour bien lâcher la pression, un album d’AC/DC.

Si tu étais un sport ? Le Skateboard, qui est trop considéré comme un loisir, mais qui est un vrai sport, qui est un mode de vie maintenant.

C’est la fin de notre interview, mais la tradition chez aficia est de toujours laisser le mot de la fin à l’artiste. Tu as donc carte blanche pour t’adresser à nos lecteurs, ton public, tes fans…

Bah écoutes, je vais te remercier car c’est très riche ce que tu m’as proposé comme questions. J’aurais envie de dire aux gens, s’ils ont envie d’avoir des musiques qui les entraînent, et en même temps des thèmes qui parlent de vos vies, des musiques qui vous font réfléchir, eh bien ouvrez la porte de mon album qui arrive bientôt !