Onirique, intemporelle, telle est la musique d’Enya qui nous le prouve une nouvelle fois avec « Dark Sky Island » à découvrir avec aficia.
Dans la musique celtique, ou devrait-on plutôt dire les musiques celtiques tant la diversité dans ce genre est importante, Enya est une référence pour ne pas dire une légende au même titre que Loreena McKennitt, The Dubliners, Clannad, Alan Stivell , Dan Ar Braz et tant d’autres encore.
Eithne Patricia Ní Bhraonáin dite Enya est donc née à Gaoth Dobhair dans le Comté de Donegal en 1961, sur cette terre d’histoire et de légendes qu’est l’Irlande. Berceau de cette musique celtique, l’Irlande, comme les cinq autres nations celtiques reconnues (Bretagne, Ecosse, Pays de Galles, Cornouaille anglaise et Ile de Man) a aussi contribuée, à travers sa diaspora à l’implantation de la musique celtique dans de nombreux pays à travers le monde. Avec l’aide de son producteur Nicky Ryan et sa parolière Roma Ryan, Enya est l’une des artistes solo irlandaise ayant vendue le plus d’albums dans le monde avec plus de quatre-vingt millions d’unités.
Depuis And Winter Came voilà sept ans qu’Enya ne nous avait plus fait profiter de sa musicalité si particulière oscillant entre le celtique et la world musique ou la musique New-Age comme on la qualifiait auparavant. Cela est chose faite désormais avec la parution de ce Dark Sky Island où dès les premières notes du premier morceau « The Humming », même sans avoir vu l’album, on reconnaît immédiatement la musicalité si identifiable d’Enya, qui malgré les années n’a rien perdue de sa majestueuse et envoûtante voix.
La musique d’Enya se pare des atours de l’intemporalité, évoluant comme le promeneur au milieu d’une forêt enchantée au milieu de volutes mystérieuses et poétiques, comme une voix venue de nul part, se posant doucement sur votre esprit avant de repartir vers un autre ailleurs : « So I Could Find My Way ». À l’écoute Il est difficile même de séparer les titres les uns des autres tant l’ensemble s’harmonise dans une cohésion collective, comme une invitation au rêve qui peut vous laisser au cœur d’une cathédrale : « The Forge Of The Angels », « Sancta Maria », ou vous faire croire que ce « Dark Sky Island » dissimulerait peut-être cette mythique Avalon attendant le réveil de son roi légendaire.
Bien sûr, certains vous diront que ce Dark Sky Island n’apporte rien de nouveau à l’œuvre d’Enya et qu’il ressemble aux autres, mais c’est là justement la force et le charme de la musique de cette artiste d’exception, qui se décline comme un rêve continu, une ambiance, une atmosphère poétique et planante qui se prolonge au cours du temps avec cette flamme d’éternité qui vous touche au cœur et à l’âme.
Découvrez « Dark Sky Island » d’Enya :
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