Vini Vici - interview - DR
Vini Vici - interview - DR

Printemps de Bourges : Vini Vici en interview !

C’est une exclusivité aficia ! Nous sommes allés à la rencontre de Vini Vici peu avant qu’ils mixent sur la mainstage du Printemps de Bourges. Rencontre !

Il est presque 3h du matin lorsque nous nous dirigeons dans les loges de ceux qui font parties des DJ les plus influents et populaires de la scène électronique mondiale. Soit tout juste quelques minutes avant de retourner le Palais d’Auron au Printemps de Bourges ! Nous nommons Vini Vici qui ont récemment mixé au Tomorrowland, Electric Daisy Carnival, l’Ultra et qui seront au Delta Festival (Marseille) et au LollaPalooza (Paris) cet été !

Ce soir-là, seul Matan Kadosh était présent, l’autre moitié mixait au Mexique. Quelle drôle de vie direz-vous. Et bien pas tant que ça. La moitié de Vini Vini avoue vivre (presque normalement) ! La preuve en interview…

5 questions pour Vini Vici !

1 Comment présentez-vous Vini Vici ?

Si je devais présenter Vini Vici, je dirais que c’est de la musique positive, une authentique musique avec beaucoup d’énergie.  

2 Etes-vous fiers d’imposer un style aussi peu populaire que le vôtre, à savoir la psytrance ? 

Oui j’en suis très fier ! C’est un style que j’ai commencé à exercer quand j’ai démarré le Djing, j’avais à peu près 16 ans. Même dans l’underground en Israël, dans des fêtes illégales où il y avait parfois 200 personnes, j’ai toujours fait ça. Et aujourd’hui, pouvoir jouer ce style-là dans le monde entier, c’est incroyable. J’en suis très fier.

3 Vous avez la possibilité de faire de nombreux closing en festival, vous êtes connus et reconnus. Comment cela se passe pour vous dans la vie de tous les jours? 

Wow. Je suis une personne très simple. Je n’ai pas la sensation d’être connu. En revanche, j’adore l’énergie et la positivité de la foule lorsque je performe. Ce sentiment est très fort. Je me sens juste moi-même. Je peux encore partir en vacances librement avec ma famille sans qu’on puisse me reconnaître. J’essaye juste de me fondre dans la foule (Sourire).

4 Est-ce que les israéliens écoutent de “la french touch” ? Et vous même, avez-vous des artistes français que vous aimez ?

Pour être honnête, mon numéro 1 est Bob Marley. Mon numéro 2 est Daft Punk (rires). Je respecte énormément les deux, ils sont incroyables. Vous avez la chance d’avoir une scène électronique incroyable avec David Guetta et DJ Snake. Mais pour moi, si je devais choisir, je choisirais Daft Punk… mais il y a aussi Mr Oize, Justice , ces gars-là !

5 Comment décrivez-vous le public Français par rapport au reste du monde ? A-t-il quelque chose de spécial ? 

C’est drôle, car j’arrive à ressentir une énergie particulière à chaque fois. Chacun est différent. L’énergie d’une ville à une autre peut changer. Le public français a un rapport particulier avec la musique.  Ils ont des artistes assez connus chez nous et ont une bonne connaissance de la musique. Les Français savent de quoi ils parlent. Il savent apprécier la musique à sa juste valeur. C’est ce que je dirais.