Peter Peter : nous avons écouté l’album ‘Noir Eden’

Peter Peter dévoile son nouvel album electro-pop romantique, Noir Éden. Un opus lumineux qu’aficia a écouté pour vous… Verdict !

Peter Peter nous vient d’un pays connu pour ses températures glaciales en hiver. Et pourtant dès que l’on écoute sa musique, on est rapidement envahi d’une vague de chaleur… Révélé par son premier album, Une version améliorée de la tristesse (2012), l’auteur-compositeur-interprète et producteur québécois installé à Paris a réussi à rapidement nous séduire avec sa voix fragile et ses compositions electro-pop planantes. À l’écoute de son nouvel essai, Noir Eden, on sent que Peter Peter joue sur la corde de l’éclectisme.

Musique & Silence

Tout commence avec le titre le plus long de l’album. « Bien réel » est une ode à la musique et au silence, un titre qui nous embarque dans un univers unique. Ensuite, c’est au tour de « Damien » de nous faire un effet incontrôlable sur nos corps et nos esprits. La rythmique lancinante et la voix du chanteur toujours aussi touchante en font un de nos coups de cœur de cet album. « Fantôme de la nuit » apparaît alors comme une coupure, un spectre instrumental dans un ensemble mélodique à couper le souffle.

« Nosferatu » et « Little Shangri La » sont deux titres qui nous prouvent que l’artiste n’a pas perdu son âme d’enfance. Même si le premier aborde l’importance des sites de rencontres dans notre société, ses chœurs d’enfants sur le refrain viennent adoucir un morceau à la construction complexe. Le second agit sur nos oreilles comme une comptine, une ritournelle qui ne semble pas vouloir sortir de nos têtes.

Romantique…

Pour « Loving Game », le chanteur québécois a fait le choix de mélanger les langues de Molière et Shakespeare. On aime le côté romantique du chanteur qui sait nous charmer par ses notes et par ses mots. Sur « Noir éden », les voix de Peter Peter et Alice Vanor lient l’amour à la solitude et nous invitent à nous perdre dans les méandres de nos songes. Avec « No Man’s Land », l’artiste évoque l’amour qui n’a pas de frontières et qui nous fait aller vers l’inconnu alors que sur « Orchidée » c’est plus la rareté et la fragilité de l’amour qui sont mises en avant. « Pâle cristal bleu », lui, nous parle de l’amour contemplatif…

Avec « Allégresse » et « Venus », l’artiste nous offre deux morceaux touchants sur nos actualités tragiques. Quelques jours après l’attentat qui a touché la ville de Québec, ces deux textes apparaissent comme un réel cri du cœur. Sur « Venus », son fidèle compagnon à moustaches, que l’on peut voir sur la pochette, tient un rôle prépondérant.

Découvrez Noir Eden, le nouvel album de Peter Peter :