Ils font partie du casting 2024 de Popstars. aficia a eu l’occasion de rencontrer trois artistes avant la première diffusion ce jeudi 12 octobre. Peut-être l’un des gagnants ?
C’est le grand retour de l’émission phare des années 2000 : Popstars. Et c’est la plateforme Prime Vidéo qui en a la primeur. Un peu comme ‘Nouvelle école’ sur Netflix, le programme espère connaître de belles audiences. On espère que ce jury plutôt expert et jeune, composé de Louane, Eddy de Pretto et Alonzo devrait booster ces audiences.
Nous avons rencontré 3 des artistes qui composent ce casting. Parmi eux, Amel (aka Mélo) qui arrive avec un univers girly-pop, l’artiste pop Louis Bertholin sur lequel nous avions craqué sur son précédent EP, ou encore Bastien que vous pouvez appeler BAZ. Chacun d’entre eux a déjà sorti des morceaux avant de tenter l’aventure “Popstars”. C’est d’autant plus intéressant de les voir évoluer et toucher du doigt une carrière en groupe. Ils répondent à nos questions !
Je pense que j’avais un peu le syndrome de l’imposteur
5 questions aux 3 candidats !
1 Si tu es là, c’est que tu as été repéré par un casteur. Raconte-nous un peu ton expérience Popstars, les castings, l’ambiance…
Amel : Honnêtement, c’était super riche en émotion et en rebondissements. On le croirait pas à travers un écran, mais c’était très mental en vrai. Après moi, ça allait pour une raison simple, c’est qu’à chaque prestation je me disais “bon là c’est sûr ils vont m’éliminer”. A la fin de la journée quand on appelait mon nom j’étais en mode “MAIS NAAAAN??!?!?!”. Et hop le jour d’après pareil, je pense que j’avais un peu le syndrome de l’imposteur avec du recul…
Bastien : c’était une expérience de fou. Même si on arrive un peu détaché, on finit vite par rentrer dans le jeu, craindre l’élimination à tout moment. J’étais sûr que j’allais être éliminé quasiment à chaque fois, notamment au moment de la danse. (sourire). J’ai vraiment senti qu’il y avait un niveau très très élevé comparé à d’autres télé crochets. Cela nous a poussé à donner le meilleur de nous-mêmes à chaque fois. Malgré des conditions difficiles, très peu de sommeil, des épreuves qui s’enchaînaient, peu de temps de préparation, etc. C’était super challengeant c’est vraiment le terme.
Louis : Pour ce genre d’émission, il faut savoir que l’on passe par plusieurs étapes de pré-casting avant d’arriver devant le jury et les caméras. Ça dure plusieurs mois, d’attente et d’espoir. Une fois sélectionné, la compétition est encore plus rude tant les talents de Popstars étaient doués. Cette aventure a été pleine de rebondissements pour moi. C’était vraiment les montagnes russes. Je suis passé par toutes les émotions. J’ai été repêché à plusieurs reprises (Merci Louane !) et le fait de me dire que j’étais pas passé loin de l’élimination, ça m’a donné encore plus envie de me battre pour ma place et de me surpasser.
Les journées de tournage étaient longues et intenses. On dormait 3 heures par nuit. Comme il n’y avait énormément d’attente entre les prises, il m’arrivait souvent de m’endormir en backstage. On a fait de très belles rencontres et on est rapidement devenus très proches. Le fait de vivre une expérience aussi intense en groupe nous a vraiment rapprochés. Il y avait une belle cohésion entre les candidats.
2 De façon générale, est-ce difficile de se démarquer face à d’autres jeunes artistes qui sont là pour la même chose ?
Bastien : Je trouve que la comparaison arrive justement très vite quand on est mis face à autant de talents. Et qu’il faut s’efforcer d’en sortir : de ne faire la compétition qu’avec soi-même, être critique et exigeant envers ses propres performances, donner le meilleur de soi mais ne pas tomber dans la compétition malsaine avec les autres, leur souhaiter du mal, vouloir les écraser, ect. Il y avait vraiment beaucoup de bienveillance entre les candidats. Malgré la fatigue, on se préparait des infusions, on se filait des pastilles pour la gorge (on était quasi tous malades à la fin), on s’encourageait, on se boostait, on essuyait quelques larmes aussi.
En vrai c’était beau de voir cette solidarité et même un peu inattendu. On a vite tous compris et reconnu le talent des autres, ce qui tombait bien pour créer un groupe du coup ! Après oui, il faut se démarquer dans ce genre de show, mais par notre histoire, nos parcours, nos styles, nos voix différentes ça s’est fait assez naturellement je crois.
Je suis vraiment pas très beau quand je pleure
Amel : OUIIIIIIIIIIIII. Franchement j’ai pas mal traîné dans le milieu de la musique avec pleins de gens talentueux autour de moi. MAIS ALORS LA, j’ai entendu les gens chanter le premier jour… J’ai paniqué instantanément. En termes de jugement de mes performances, je pense que je suis ma pire critique donc c’était simple. Concrètement, je n’étais jamais contente. J’ai fais de mon mieux pour essayer de ne pas me comparer mais c’est jamais facile.
Après une chose incroyable avec ce casting, c’est qu’il y a des gens avec des styles drastiquement différents. Cela faisait vraiment plaisir de voir que chacun avait son truc qui le rendait unique. Ça fait un peu cliché dit comme ça, mais ça m’a fait du bien de voir autant de diversité.
3 Te souviens-tu d’une remarque, d’une anecdote, d’un mot gentil d’un des jury?
Bastien : Franchement je me souviendrai toute ma vie de mon deuxième passage sur « Corps » de Yseult. J’avais rarement été aussi ému de chanter, ce qui tombait pas forcément très bien car on était filmés et que je suis vraiment pas très beau quand je pleure. Mais justement cette chanson parle de la nécessité de s’accepter (rires).. J’ai un peu black-out de ma performance en elle-même mais je me rappelle bien des larmes de Louane, de ses mots sur cette chanson qui parle de la haine de soi, du dégoût de son corps et du fait qu’on peut en sortir et apprendre à s’aimer peu importe si l’on répond aux standards de beauté ou non.
Au moment de l’émission, je sortais d’une longue phase de trouble du comportement alimentaire, de longs mois de désamour de moi, et cette chanson tombait à pic. Je me rappelle qu’Alonzo s’est levé et a demandé une standing ovation au jury. C’était fou. Bon Eddy a un peu gâché la fête mais j’vous raconte pas tout, je vous laisse un peu de suspens quand même !!
4 Avais tu une crainte de démarrer en solo et finir en groupe?
Bastien : Cela peut être assez déstabilisant de commencer une aventure en solo et de se dire qu’on peut finir dans un groupe. Ce n’était pas forcément mon but initial, mais j’étais préparé à cette éventualité. Et ça reste une super opportunité de pouvoir faire de la musique que ce soit en groupe ou en solo. En plus, au fur et à mesure de l’émission les liens entre les candidats se sont vraiment renforcés et on a eu l’opportunité de travailler ensemble en duo d’abord puis en trio, et en quatuors. Il y avait une réelle alchimie dans plusieurs groupes et moi qui pouvait craindre de ne pas y trouver ma place, j’ai finalement adoré performer avec d’autres candidats !
5 Que retiens-tu finalement de Popstars ?
Amel : Quand je repense à Popstars, j’ai un grand sourire, c’était vraiment une superbe aventure. Un grand 10/10 !
Louis : C’était une expérience folle que je réitèrerais sans hésiter mais aussi très demandante, qui requiert beaucoup de concentration et de volonté pour ne pas sombrer dans le stress et la fatigue. Ça m’a beaucoup appris sur moi, sur mes capacités d’adaptation, de résilience et surtout sur ma détermination à faire ce métier.
Découvrez le trailer de Popstars 2024 :