Qui est THÉA ? On connaît ses titres enjoués et revendicateurs – qu’elle va d’ailleurs défendre en tournée des festivals cet été -, mais la jeune artiste parisienne reste un mystère pour bon nombre d’internautes. Après l’avoir découverte dans la sélection des Inouïs du Printemps de Bourges l’année dernière, nous avons eu un véritable coup de cœur pour son dernier EP : COMÈTE. On vous propose d’en savoir plus sur la chanteuse lors de cet entretien réalisé dans les bureaux de Wagram, à Paris !

THÉA, L’Interview Flash :

1 Hello THÉA ! Pour commencer, peux-tu te présenter à nos lecteurs et nous expliquer comment tu as commencé la musique ?

Je m’appelle Théa, et j’ai commencé la musique un peu comme j’en fais maintenant – à savoir toute seule dans ma chambre. Très tôt, en fait, j’ai commencé la musique. D’abord à la batterie à 6 ans, puis sur l’ordinateur à 11 ans, et j’ai commencé les concerts juste après le confinement. J’avais envie de faire de la musique en live, de chanter mes morceaux en live. J’ai commencé en me produisant à des concerts en soutien à des asso’, des squats, tout ça.

2 Qu’est-ce qui définit le son THÉA ?

Pour décrire le son… J’aime bien dire que c’est de la pop, parce que ça mélange plein de styles, que j’essaye d’avoir une musique qui est accessible et par essence populaire. C’est de la pop mélangée avec tous les styles les plus venere, que j’aime et que j’apprécie comme la techno et le métal. Ça va chercher dans plein de choses, mais la finalité, c’est une musique qui est pop, un peu émo… Émo parce qu’elle se focalise beaucoup sur les sentiments, et sur ma vie. Je me raconte au travers d’elle. Je me suis beaucoup reconnectée, récemment, avec ce avec quoi j’ai grandi et avec les plaisirs coupables qui façonnent beaucoup ma manière de construire la musique. J’ai beaucoup été inspirée par Sum 41, Green Day, tous les trucs pop rock comme ça, Linkin Park aussi. J’ai beaucoup écouté évidemment Lil Peep, Lil Tracy et tous ces rappeurs émo aussi. Et aussi beaucoup de pop comme Katy Perry, Lady Gaga, des trucs qui passent à la radio et qui ont façonné mon imaginaire musical.

3 Tu viens de sortir un nouvel EP, COMÈTE. Comment est-il né et pourquoi ce titre particulier ?

COMÈTE, c’est un projet que j’ai imaginé un peu comme une suite à l’EP qui est sorti juste avant : PANAME ŒSTROS POUBELLE. C’était comme une conclusion, un peu. Je l’ai appelé COMÈTE en référence au morceau “Echo” précédemment sorti, dans lequel je disais “Ce soir au bar, on me demandera si je suis une fille ou bien une comète”. Et c’est un peu comme la conclusion de ça, puisque dans “FASTLIFE!”, je dis “Je suis pas une fille, moi je suis une comète”.

La comète, c’est cette image de quelque chose qui est beau parce qu’il va se crasher, qui est à son prime quand il va se crasher. Je trouve que c’est là que se place un peu ma musique et mon histoire, c’est là que j’aime me raconter. En tout cas, c’est ce que je raconte dans cet EP. C’est beaucoup de moments de fragilité et en même temps, c’est là où il y a le plus de joie et les sensations les plus fortes.

4 Laquelle des 5 pistes qui composent ce projet était la plus difficile à créer ? Et la plus facile alors ?

La chanson la plus facile à écrire, c’était sûrement à “ALLO?C MOI” parce qu’elle part d’une idée toute simple. En fait, je travaillais sur des morceaux très sérieux, sur mon ordi, j’arrivais pas trop à avancer… À un moment, je vais m’acheter des cigarettes et en me levant je repense à tous ces moments où j’appelle des potes parce qu’ils ne vivent pas loin de chez moi. Ils me disent “Tu veux pas venir à la maison ?” et moi je lie ça avec plein de choses, de comment j’ai été beaucoup seule dans ma vie et puis mon rapport avec la fête etc. Une fois que j’avais le refrain avec “Allo c’est moi, Est-ce que tu veux passer chez moi”, c’est allé très vite.

Puis la plus difficile à écrire ça devait être, je pense, “LHPTL”. Parce que c’est une histoire que j’ai vécu plusieurs fois, plein de fois avec plein de gens différents. Et j’avais jamais abordé ce thème-là comme ça. C’est moi qui explore un univers assez sombre.

5 Tu viens de te produire devant une Cigale pleine à craquer, et tu fais partie des artistes les plus programmés en festival cet été. Que faut-il attendre d’un concert de THÉA ?

Qu’est-ce qu’il faut attendre…? Je dirais des larmes, de la sueur, des rires, un public on fire et des musiciens de fou. Une grande fête, une grande fête qui transpire.

Retrouvez THÉA en tournée des festivals cet été, puis dans toutes les salles de France en 2026. Billetterie ouverte.

Découvrez le dernier EP de THÉA, COMÈTE :