Nick Mallen - DR

Nick Mallen en interview : “Pour faire la différence, il faut garder son authenticité”

Nick Mallen est un artiste en devenir ! Il vient de sortir son premier single et un album s’apprête à voir le jour. aficia est parti à sa rencontre… 

À seulement 25 ans, Nick Mallen a déjà vécu mille vies et compte bien se faire entendre avec un premier album aux influences pop-britannique à l’image de son premier single “California Love”. 

Ensemble, on a parlé de lui, de son passage dans ‘The Voice’, de la rencontre qui a changé sa vie et de ses projets d’albums.

Nick Mallen : l’interview… 

Bonjour Nick, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Nick Mallen, j’ai 25 ans, je suis originaire de Paris. Je suis artiste musicien, chanteur et je fais de la peinture aussi. Dans l’actualité, je vais sortir un album très bientôt et je vis un peu la vie de bohème.

J’ai cru comprendre qu’avant la musique, tu espérais avoir une carrière sportive ?

À la base, je suis né dans une famille qui fait beaucoup de sport et je voulais être basketteur. J’avais un très bon niveau, j’ai joué un peu partout et à cause d’une blessure, j’ai dû m’arrêter et c’est là que j’ai découvert la musique.

Cette blessure a réveillé un autre sens en toi finalement… 

Oui, j’ai découvert la liberté. Je n’ai jamais voulu vivre une vie monotone, un peu banale. J’ai toujours voulu être libre. Je me suis dis que pour devenir musicien et en vivre, il fallait bosser à fond !

C’est aussi pour cela que tu es parti à l’étranger, pour retrouver cette pleine liberté dont tu parles ? 

Exactement ! J’ai toujours eu l’envie d’aventure et de voyages. Le seul moyen que j’avais à ce moment-là, c’était de chanter dans la rue. C’était vraiment pour moi le déclic. Au début, c’était un moyen de survie.  

Tu t’es aperçu rapidement de la complexité du métier ?

On va dire que très vite, j’ai vu que c’était fait pour moi car je ne me voyais pas faire autre chose. Quand je chantais, je me voyais heureux. Quand quelque chose te rend heureux, il faut le faire. Pour moi, c’est un signe. Même si au début ce n’était pas facile, j’ai continué et je n’ai pas lâché l’affaire. 

Combien de temps as-tu voyagé ?

On va dire que j’ai fait une grande partie du monde, mais je suis resté près de deux ans aux États-Unis.

Y a-t-il eu un événement en particulier qui a bouleversé tes projets ?

On va dire que j’ai rencontré pas mal de monde. En dehors de la musique, j’ai été chippendale (rires) pendant un mois pour me racheter une guitare qu’on m’avait volé sur la plage. C’était une drôle d’expérience. J’ai traversé les États-Unis en stop, il m’ai arrivé pas mal d’aventures assez bizarres (Rires).

J’imagine que tu t’es construit un réseau également ?

J’ai rencontré le rappeur Flo Rida qui m’a invité à faire sa première partie, puis qui m’a invité chez lui alors que je l’avais rencontré dans la rue. 

On veut en savoir plus sur cette rencontre totalement atypique !

Il se trouve qu’un soir je sortais d’une boite de nuit où cela s’était mal passé. Je me suis dis que j’allais chanter devant la boite de nuit histoire de me venger. Il se trouve que Flo Rida sortait juste à ce moment-là de la boîte de nuit en voiture. Il a entendu ma voix. Il s’est arrêté avec ses gardes du corps. Il m’a écouté sur une chanson ou deux, il m’a donné je sais plus combien de dollars à l’époque. Je ne l’avais pas reconnu. Il est venu engager la discussion. Il voulait me rencontrer. Il a adoré ma voix et c’est comme ça que c’est parti ! (Sourire)

Il t’a donné ta chance en quelque sorte ?

C’est parti d’un pur hasard et oui… Pour moi, la musique, c’est un partage. Même si quelqu’un a beaucoup de notoriété, je le voyais plus comme quelqu’un de sympa qui venait me féliciter. 

Après les Etats Unis, tu reviens en France et tu tentes ‘The Voice’. Quel souvenir gardes-tu de l’émission?

En revenant en France, je n’étais pas du tout prêt à monter sur une scène. Je l’avais jamais fait et ça me faisait peur. On m’a conseillé de le faire pour me dérider. Cela a été une très bonne expérience, mais à ce moment-là, je n’étais pas prêt comme aujourd’hui. Mika mon coach m’a très bien aidé, s’il me regarde, salut ! 

Tu disais avoir cultivé une certaine culture bohème. Ce sont tes parents qui te l’ont inculquée ? 

Oui exactement. Mes parents étaient artistes-peintres donc j’ai grandis dans les ateliers de peinture dès mon plus jeune âge, sur Montmartre. À l’école, peu d’enfants pouvaient dire qu’ils avaient les mêmes parents que moi. Je n’avais pas la même éducation que les autres. C’est aussi ça qui m’a donné le goût de l’aventure et de la bohème on va dire. 

Quels sont tes propres influences ? 

Je suis passé par plusieurs périodes. Au début, c’était beaucoup le hip-hop, puis en grandissant j’ai davantage écouté de rock’n’roll, des Rolling Stones, Led Zeppelin, tous les grands quoi. Puis seulement après, je me suis mis à écouter la musique anglophone, comme Adèle, James Arthur… Toutes les chansons qu’on écoute aujourd’hui. Et finalement, je m’aperçois que j’ai fait un mélange de tous les artistes que j’aimais bien et voilà, ça a donné Nick Mallen (Sourire). 

Est-ce que c’est facile aujourd’hui d’arriver sur le marché de l’industrie musicale et de se faire une place ? 

C’est sûr que c’est pas facile. On va dire qu’aujourd’hui, pour faire la différence, il faut garder son authenticité je dirais. Il faut rester humble, naturel et il ne faut pas oublier d’où l’on vient. Ensuite, il faut savoir se démarquer par quelque chose, que ce soit la voix, un style vestimentaire ou même par un style de paroles. Il faut faire la différence aujourd’hui car le monde de la musique est très saturé.

Comment penses-tu te démarquer ? 

Je dirais que j’ai mon propre style. Je dirais que j’ai réussi à développer une voix qui fait la différence. Pour moi, le plus important, c’est vraiment de chanter avec le cœur, de chanter avec des émotions. Si les gens comprennent ce qu’on chante, c’est qu’on a réussi à faire la différence. 

Aujourd’hui tu as 25 ans, tu penses avoir les épaules assez fortes ?

Je pense qu’aujourd’hui j’ai les épaules pour le faire. J’ai tellement baroudé, eu d’expériences dans la rue, que c’était comme un entraînement pour la suite. Si ça arrive, je suis vraiment prêt à l’affronter. 

Tu l’évoquais juste avant, on peut te comparer à un James Arthur à la française. Comment prend-on la comparaison ? 

Il y des similitudes partout. Il y a toujours quelqu’un qui va ressembler à quelqu’un d’autre dans la manière de chanter. Il faut simplement développer son propre style, c’est le plus important. 

J’ai cru comprendre que tu bossais déjà sur un premier album sur lequel tu t’entoures des meilleurs. Tu peux m’en parler ? 

Je travaille avec Side Hajjaji qui a collaboré avec de nombreux artistes (James Arthur, Sam Smith, James Bay…), c’est vraiment quelqu’un de formidable, qui connaît vraiment le monde de la musique et qui m’a entouré d’une équipe incroyable. Moi, je suis auteur et compositeur mais je suis aussi entouré de gens qui écrivent avec moi en anglais. On a travaillé l’album tout l’hiver, on en est très fier et le résultat reflète vraiment bien ma personnalité et la musique que j’avais envie de faire. 

Tout semble réuni pour que ça fonctionne alors ?

Oui évidemment. J’ai pour objectif de ne pas que de me contenter du public français, on veut toucher un public très large. Il s’adresse à toutes les personnes qui aimeront ce style de musique la, même à l’international.

Qu’est-ce qu’on te souhaite pour la suite ? 

Moi personnellement, ma devise dans la vie c’est d’être heureux et faire ce qu’on aime dans la vie, donc si ça peut continuer comme ça c’est très bien (Sourire) !