Suite à son retour triomphal avec « Miracle », Julian Perretta poursuit son chemin avec Karma, son nouvel album qu’aficia a écouté pour vous.
Il a marqué les esprits avec son premier album Stitch Me Up, alors qu’il n’avait que 22 ans. Cinq ans plus tard, Julian Perretta réalise un exploit semblable avec Karma, son deuxième opus. L’interprète de « Wildfire » s’est beaucoup cherché musicalement, jusqu’à ce qu’il soit persuadé qu’il fallait faire danser les gens sur la deep house. Le résultat est assez réussi, même si étonnant sur certains morceaux.
Ce n’est pas le cas de la première piste, éponyme. Produit par le très apprécié Felix Jaehn, ce titre semble raconter comment l’artiste a su conquérir le cœur d’une jeune femme prénommée Karma. La romance amoureuse fait d’ailleurs partie des thèmes récurrents dans cet album. Dans le même registre deep house, « Love Won’t Let Me Go », très aérien, est l’un des plus aboutis. Ce qui n’est pas forcément le cas de « Crash ». Trop concentré sur les arrangements, Julian Perretta délaisse parfois la mélodie. Le refrain du morceau est brouillon, sa voix altérée n’est pas non plus du meilleur effet. L’auditeur sera, sans aucun doute, enchanté de redécouvrir les deux singles de l’album, à savoir « Miracle » produit par Lost Frequencies », et « I Cry », ainsi que le titre « Free » d’Ultra Nate, modernisé.
Karma et son lot de surprises
Julian Perretta prend plaisir à chanter sur des titres qu’il a co-écrits, personnels donc, tout en s’inscrivant dans la tendance actuelle en empruntant des sonorités ressemblantes à celles de Kygo, comme sur « Babylon ». Il sait aussi nous surprendre ! Pour « Keep Telling Them », il sort même la trompette, donnant à son titre un aspect plus fantaisiste et original. Enfin, à travers « Kid Rich », Julian Perretta partage avec nous son rêve américain : « J’ai rêvé que j’étais un enfant riche, que je vivais dans un hôtel particulier dans les collines ». Le tout est toujours associé à une musique pop et rafraîchissante, et parfois même hip hop, comme c’est le cas sur le titre « Radar ».
Seule vraie ombre au tableau : la voix, qui n’est pas toujours bien mise en valeur. Il faut se contenter des versions acoustiques de « Miracle » et « I Cry » pour retrouver ces intonations qui nous avaient auparavant transportés vers des instants de rêverie.
Découvrez Karma, le nouvel album de Julian Perretta: