À l’occasion de la sortie de Pensées-Piscines son tout premier EP, aficia s’est entretenu avec le chanteur Charly Marty. Sur fond de spleen et d’amour déçues, le fantaisiste chanteur et comédien nous embarque dans un univers à l’ADN clairement inimitable.
L’interview Flash de Charly Marty :
1. Hello Charly, peux-tu nous présenter ton univers ?
Je chante des chansons dépressives. Ce qui provoque spontanément un petit sourire. En fait, je me situe entre le sourire et la dépression. J’ai la sensation que mes chansons sont des petites histoires qui arrivent à tout le monde. Les gens me disent souvent que mes chansons leur parlent. Comme une impression de déjà vu, une impression de déjà vécu.
2. Tu nous parles de ce premier EP Pensées-Piscines à venir ? Comment tu te sens à la veille de cette sortie ?
Déjà j’ai très très hâte de le sortir ce projet. J’ai opéré comme une sorte de relecture avec les titres de cet EP au moment de finaliser les choses. Le passage en studio m’a obligé à les repenser puisque certaines chansons sont très anciennes. Aussi, maintenant que les chansons sont « déposées », je peux en écrire de nouvelles.
3. Fouler la scène en tant que comédien et en tant que chanteur, c’est la même chose ?
Pas du tout. En concert j’ai énormément le trac, alors je parle beaucoup et j’essaie d’instaurer un climat le plus doux possible. A l’inverse de la comédie, le trac est omniprésent dès que je chante. Pourtant, dans mon parcours de comédien, on m’a toujours demandé de faire de la musique. Je le faisais sans trop travailler. Il n’y avait pas d’engagement finalement. En fait, je dirais que finalement, interpréter ses propres histoires donne davantage le trac.
4. Si je te compare à Philippe Katerine, ça te parle ? Ça te plait ?
Ça me fait grave plaisir parce-que j’aime tout de son travail et j’aime excessivement le fait qu’il vienne des arts plastiques. Aussi, tout est pensé en tant qu’oeuvre d’art et ça me parle forcément.
5. Ça ne m’étonne pas quand je vois ta DA qui est hyper travaillée et stylisée. Tu travailles comment cette identité visuelle ?
Ça s’est fait par le biais de rencontres je dirais. J’ai notamment travaillé avec mon amie artiste et plasticienne Nelly Monnier. Avec elle, on a réalisé un beau livre CD pour l’EP à venir. Pour « Pensées-Piscines » je n’avais pas du tout d’argent. Alors, j’ai décidé de le faire moi-même. J’ai donc acheté une caméra à cassette qui date de 2000 et Charles-Antoine Sanchez l’a co-réalisé avec moi.
Découvrez ‘Pensées-Piscines’ de Charly Marty :