Offrir plutôt que de recevoir ? C’est ce qu’a décidé Jean Castel en publiant son EP Burdigala le jour de son anniversaire. Pour l’occasion, l’artiste nous parle de ce projet dans l’interview Flash…
Un projet musical fait de contrastes mêlant sonorités pop, RnB ou encore hip hop : c’est de cette manière que Jean Castel décrit son univers. Auteur, compositeur et réalisateur, l’artiste a déjà pu exposer son art à travers plusieurs singles ainsi qu’avec Wish you well, un premier EP paru en 2019. C’est aussi un talent que l’on a pu retrouver sur plusieurs scènes avec des artistes que l’on suit de prêt sur aficia. On pense notamment au duo Ofenbach ou encore à la chanteuse Léa Paci. En plus de tout cela, il met également son talent au profit d’autres artistes comme Grand Corps Malade, Mosimann et bien d’autres avec qui il collabore.
Mais en ce début d’année, c’est avec Burdigala, un EP riche de 5 pistes majoritairement en anglais que Jean Castel nous emporte un peu plus dans son univers. Et ce projet, c’est en 2020 qu’il devait paraître, avant de décider de repousser sa sortie, pour les raisons que l’on connaît tous. C’est d’ailleurs pour évoquer ce projet que nous nous sommes entretenus avec Jean Castel…
Jean Castel, l’interview ‘Flash’ :
1 Burdigala, ton EP prévu initialement pour 2020 vient de sortir en ce début 2022. Entre temps, est-ce que tu as pu peaufiner son contenu ou tu as préféré le laisser tel qu’il était à ce moment pour conserver le mood initial ?
Je l’ai peaufiné vraiment très légèrement. Il était déjà prêt, mixé et masterisé. Il y a quelques petits trucs après que j’ai voulu changer car mes goûts ont bien sûr évolué en deux ans. Mais je me suis dit que ce serait dommage que cet EP dorme sur mon ordinateur toute la vie, alors il fallait le donner aux gens pour que justement, il prenne vie. De plus, c’est un peu un nouveau départ pour que je puisse sortir de nouveaux projets.
2 Cet EP porte le nom antique de la ville de Bordeaux. Pour le visuel, c’est une grappe de raisin que tu choisis, une nouvelle référence à la ville. Peux-tu nous parler de ces choix ?
C’est dans cette ville que je suis né et où j’ai grandi. Je n’y habite plus mais c’est la ville qui m’a fait grandir, devenir une partie de qui je suis. Je suis assez reconnaissant de cet endroit. J’aime bien l’idée de remercier l’endroit d’où l’on vient. J’ai aussi envie de pouvoir rendre les gens de ma ville qui font ou aimeraient faire la même chose que moi, fiers de ce lieu, un peu comme un Drake qui parlerait de Toronto. Ça se fait souvent dans le côté rap mais pas trop dans l’univers de la pop. Burdigala c’est aussi un nom qui sonnait bien, j’aimais bien le côté un peu original dans la façon de prononcer. Et puis la grappe en effet, on est connu pour le vin alors c’est un bon symbole pour représenter ça !
3 À la fin du titre “Barque” qui ferme le projet, on t’entend en français, ce qui est plutôt rare… Est-ce que ça ne serait pas une transition pour introduire la suite ?
Tu as vu juste, c’est complètement ça. Il va y avoir beaucoup plus et même majoritairement de titres en français. Ça devrait arriver assez vite, dans les prochaines semaines, prochains mois.
4Il me semble que tu as vécu à Los Angeles… Ce retour et cette longue période en France ont influencé ce choix justement ?
Effectivement j’ai vécu aux États-Unis de mes 18 ans jusqu’à avant le confinement de mars 2020. Revenir m’a en effet ouvert à la composition en français. Et je suis super content parce que ça donne une sonorité complètement neuve pour moi. En plus j’aime beaucoup écrire en français. Donc oui, ça a vraiment été un facteur !
5 J’ai souvenir d’un live en première partie de Léa Paci, qui était très électrique… Comment imagines-tu ton projet en live ?
Oh ! En effet, cela remonte à quelque temps déjà ! En réalité, cela dépendra de l’évolution du projet car évidemment, le budget, ça compte. Mais j’aimerais avoir de grosses performances, avec des jeux de lumières. Un peu à l’américaine finalement. J’aime beaucoup les show à l’américaine et j’ai vraiment envie d’amener cet aspect sur mes sets. Après pour des plus petits show, j’aimerais essayer de trouver une façon de les rendre dynamiques et originaux. J’aime beaucoup voir les gens bouger. Et pour en revenir à ce que tu disais par rapport à la première partie de Léa, je venais de revenir de Los Angeles, j’étais vraiment en mode let’s goooooo ! En tout cas j’adore ce type d’énergie. Avoir des contrastes avec des morceaux très doux pour ramener l’attention et des morceaux un peu plus énervés entre guillemet pour faire danser les gens.
Découvrez Burdigala, le nouvel EP de Jean Castel :