Le chanteur Pierō vient de sortir son premier projet musical.
Photo : Antoine Hénault.

Pierō en interview ‘Flash’ : “Ma musique est un refuge dans un monde violent et brutal” 

À l’occasion de la sortie de Yolo, son premier recueil comme il aime à le nommer, aficia s’est entretenu avec le chanteur Pierō. Un artiste lumineux et malicieux, connu pour être l’un des membres fondateurs du super groupe Catastrophe.

À l’été dernier il avait sorti son premier titre « Sans le son », ritournelle poétique et minimaliste. On était en attente d’un premier EP pour découvrir davantage cet artiste touche à tout et précis. Avec Yolo, projet pop et aérien il se déploie définitivement !

1.

Hello Pierō, comment tu résumerais ton univers musical ?

Je dirais que c’est une musique qui peut servir de refuge dans un monde violent, bruyant et parfois brutal.

2.

Tu es issu du groupe Catastrophe, quelles différences il y a entre ce projet collectif et ce nouveau projet solo ?

C’est très différent. En groupe il y a plus de joie, plus de rires, plus de contacts d’amitiés et de communion avec les autres. Seul, c’est un processus plus intérieur et plus personnel sur certains aspects. Mais finalement ces deux choses se complètent bien !

3.

Tes premières chansons en solo tu t’en souviens ?

J’ai commencé sur les réseaux sociaux à publier des petits fragments de 30 secondes ou d’une minute. Ça m’a permis de constater que je touchais les gens et qu’il y avait un écho. Aussi, ça m’a donné de l’énergie pour développer ces brouillons de chansons et en faire des choses plus abouties.

4.

Tu joues particulièrement bien avec les mots. Qu’est-ce qui compte le plus pour toi, les paroles ou la musique ?

Ce qui est important c’est la rencontre entre les deux. Que le tout s’entrechoque. Comme deux silex pour faire du feu en fait. Quand on écrit une chanson les mots peuvent être parfois très beaux seuls et inversement. Ce qui est délicat c’est de trouver le point de rencontre entre les mots et la musique. C’est un processus très empirique. Il faut essayer les choses. Ce qui compte c’est si ça fonctionne ou non comme dans un laboratoire.

5.

Tu as une direction artistique très épurée et travaillée. C’était quoi le point de départ pour l’aspect visuel de ce projet ?

Ça se fait en chemin je dirais. Je pense que si on détermine trop les choses, on ne s’autorise pas une certaine souplesse. La direction artistique évolue en permanence et elle se métamorphose avec le temps. Rien n’est jamais gravé dans le marbre.

Découvrez « Sans le son» le dernier single de Pierō :