À l’occasion de son concert au Cargo de Nuit à Arles, nous sommes allés à la rencontre du groupe Pony Pony Run Run. Découvrez notre entretien sur aficia !
Gaëtan et Amaël Réchin Lê Ky-Huong forment le groupe Pony Pony Run Run depuis plus de 10 ans maintenant. De retour dans les bacs en mars avec un troisième album intitulé Voyage, voyage, les deux frères en ont profité pour repartir sur les routes et partager leurs nouvelles compositions avec leurs fans.… À l’occasion de son concert à Arles, aficia est allé à la rencontre de Pony Pony Run Run qui s’est confié sans concession.
L’interview de Pony Pony Run Run
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs et nous rappeler votre parcours qui a débuté il y a maintenant 10 ans ?
Amaël : Oui 10 ans déjà !
Gaëtan : Ça c’est le mauvais côté, car ça veut dire que nous vieillissons ! (Rires) Nous sommes Pony Pony Run Run, Amaël et Gaëtan, deux frères. Pony est un groupe que nous avons monté il y a 10 ans, voire 11 parce que c’était fin 2005, à Nantes quand nous étions étudiants aux Beaux-Arts.
Amaël : Nous l’avons créé avec des copains.
Gaëtan : Nous sommes partis trois ans sur les routes d’Europe pour présenter notre musique. À la fin, nous avons fini par rencontrer un label pour enfin réaliser un album qui est sorti en 2009. Sur celui-ci, il y a un titre qui s’appelle « Hey You » et qui a lancé encore un peu plus ce projet qui était déjà en route depuis plusieurs années.
Amaël : Le morceau a rencontré un succès auquel nous ne nous attendions pas et que personne n’avait vu venir.
Gaëtan : Peut-être qu’on en dit déjà trop dès la première réponse ! (Rires)
Quatre ans sont passés depuis la sortie de votre deuxième album dont l’enregistrement a été très rapide. Nous avons l’impression que vous avez travaillé différemment pour Voyage, voyage, pourriez-vous nous en dire plus sur la genèse de cet album ?
Gaëtan : Pour expliquer comment nous avons travaillé sur cet album, nous pouvons aussi parler de la façon dont nous avons réalisé les deux autres. Nous avons eu ces trois ans de tournée avant de réaliser le premier, et pendant cette période nous vendions des CD avec trois ou quatre titres.
Amaël : Nous en sortions un à peu près tous les trimestres.
Gaëtan : Le premier album, c’est la compilation de tous ces EP et quelques nouvelles chansons. Pour le deuxième, il a été effectivement enregistré entre deux tournées car nous étions assez sollicités. Nous avons réussi à trouver deux-trois mois pour tout enregistrer en bloc. Ça a été très rapide parce que nous avons tout composé et enregistré dans une même temporalité. Pour le troisième album, nous n’avions pas du tout envie de réitérer cette expérience qui était un peu trop comprimée pour que les morceaux puissent vraiment s’exprimer. Nous avons composé comme nous le voulions, sans limite de temps et en se disant « il se passera, ce qu’il se passera ».
Amaël : Avant de se lancer dans la composition et à la fin d’une tournée en Asie, nous avons décidé d’arrêter de tourner et de prendre du temps pour nous de manière indéterminée, histoire de pouvoir voir nos familles, retrouver le cours de nos vies, faire des choses un peu plus « normales », en dehors d’une sphère médiatique ou de représentation.
Gaëtan : Il y avait vraiment cette volonté de se ressourcer et de retrouver le plaisir d’écrire parce que nous sommes restés sept ans en tournée. À un certain moment, il faut aussi savoir se renouveler, avoir l’envie d’y retourner et savoir pourquoi nous y allons. Cela n’est pas automatique.
Amaël : Pour retrouver le plaisir de la musique, il faut juste pouvoir passer du temps à faire de la musique sans se poser de questions et sans pression.
Gaëtan : Autant nous n’avons jamais eu beaucoup de pression sur nos albums, les deux premiers se sont fait naturellement, pour le troisième nous avons vraiment voulu prendre notre temps et le réaliser que si le plaisir était là. J’en ai composé les bases pendant mes voyages personnels alors qu’Amaël s’occupait de ses autres projets. J’ai griffonné des débuts de chansons qui avaient toutes le nom du lieu où elles ont été écrites. Je suis revenu avec un bon petit paquet de chansons. Nous avons choisi une trentaine de morceaux qui nous plaisaient plus que les autres pour commencer à organiser et restructurer tout ça.
Vous avez travaillé à deux sur ce nouvel opus, comment le processus de création se déroule-t-il quand on travaille en fratrie ?
Amaël : Cela simplifie peut-être la donne !
Gaëtan : Effectivement, je pense que ça simplifie le travail car nous sommes des frères qui s’entendent bien. Le fait d’être deux pour travailler rend les choses beaucoup plus simples, mais parfois il peut manquer une tierce personne pour trancher. Généralement c’est vrai que nous sommes plutôt d’accord, nous sommes à l’écoute l’un de l’autre.
Amaël : Pony Pony Run Run, c’est majoritairement le projet de Gaëtan donc c’est vraiment lui qui fait le plus gros du travail sur les chansons. Après nous discutons et nous faisons évoluer les choses à deux. Sur ce travail c’est lui qui joue le rôle de grand frère. (Rires)
Gaëtan : C’est vrai que je suis plus aux manettes. Il y a des morceaux sur lesquels Amaël a insisté alors que je ne pensais pas les mettre. C’est le cas du premier single « Alright ». Il y a toujours une grande discussion, extérieure à la musique et à la technique, entre nous et qui concerne principalement nos envies. Nous avons terminé l’album avec Fred Lo qui est un ami et qui était déjà présent sur le premier album. Nous l’avons rencontré par hasard à Paris quand nous avions travaillé sur Voyage,voyage et nous avons décidé de travailler à nouveau ensemble.
Amaël : Nous n’avions pas pensé à travailler avec lui et le hasard de notre rencontre a fait que nous avons fini par collaborer à nouveau. Nous avions envie de faire autre chose, d’aller voir ailleurs. Après tu as la vie qui te fait rencontrer un ami, nous avons fait de la musique ensemble et nous avons vu cela comme une évidence.
Gaëtan : C’est vrai que maintenant il fait totalement partie du projet ! Nous avons vécu autre chose avec lui…
Amaël : Il ne faut jamais aller à l’encontre des personnes que nous croisons sur notre route. C’est ce que nous faisons car il se passe souvent des choses intéressantes à travers ces rencontres.
Gaëtan : Nous l’avons invité à venir dans le petit studio que nous avons aux Baléares et pendant deux-trois jours nous avons travaillé sur des morceaux qui étaient déjà préexistants et nous avons tellement rigolé que finalement nous avons tout fait ensemble.
Amaël : C’était super ludique ! Nous avons bien joué avec notre musique !
Découvrez « Alright » de Pony Pony Run Run :
Sur ce troisième opus, nous sentons clairement que vous poursuivez votre exploration musicale, est-ce une volonté de continuer sur ce chemin et n’avez-vous pas peur que le public considère cela comme de la facilité ?
Gaëtan : Pour commencer, je vais un peu démystifier la pop music puisque c’est toujours à peu près les mêmes thèmes qui sont revisités. C’est comme si nous avions voulu faire du blues ou du reggae. Il y a des grandes règles, après chacun va les transgresser à sa manière. Ce que j’aime justement dans la pop music c’est que l’élément qui importe en premier c’est la chanson avec sa mélodie et son harmonie. Derrière tu peux faire ce que tu veux comme rajouter des touches électronique, rock, acoustique… Je pense qu’on ne va pas se renouveler à chaque fois parce que c’est aussi le fonctionnement de la pop music, être dans un contexte et faire différentes choses. Donc effectivement PPRR reste un groupe de pop et si nous avions fait quelque chose de totalement différent, je ne sais pas si les gens auraient complètement compris. Il y a une forme de continuité mais en même temps nous continuons à explorer de nouveaux horizons.
Amaël : C’est vrai qu’on ne s’est vraiment pas mis de barrières. Juste le plaisir de retrouver la passion et le frisson de l’époque où nous étions ados.
Gaëtan : Il y a toujours cette volonté d’aller à l’essentiel et une forme de simplicité. Et quand tu nous parles de cette « facilité », dans un sens nous le sommes parce que, par essence, notre projet se doit d’être simple puisque c’est là où l’émotion est la plus juste. C’est une musique qui peut être assez directe et en même temps il y a pas mal de lectures possibles. Sur Voyage, voyage, il y a énormément de choses à découvrir quand tu écoutes ce qu’il y a derrière les voix, et à ce niveau-là, nous nous sommes réellement fait plaisir. Cela permet d’avoir une distance par rapport à ce que tu as fait et d’apprécier ton travail différemment. Un album c’est comme une photo de classe, si jamais ce jour-là tu es mal coiffé, tu es mal coiffé et nous n’en parlons plus.
Amaël : Après, tu as aussi la temporalité du live qui est très différente et qui te permet de changer encore certains éléments, de faire évoluer les morceaux.
Vous avez eu la chance d’enregistrer cet album dans le studio de Damon Albarn, cela a-t-il changé quelque chose dans votre façon de travailler ?
Gaëtan : Au départ, nous y sommes allés pour mixer l’album. Finalement quand nous sommes arrivés là-bas, nous avons tout retourné, nous avons refait entièrement certains morceaux. Tout ce que nous avons travaillé, nous l’avons enregistré.
Amaël : Nous avons été mis à l’aise par Steeve Sedgwick, le bras droit de Damon Albarn. Nous avions une super cabine de prises avec tout ce qu’il nous fallait et nous pouvions faire ce que nous voulions.
Gaëtan : Nous nous amusions avec tout ce qui nous tombait sous la main. Ce n’était vraiment pas une organisation académique ! Nous avons enregistré des pistes jusqu’au dernier jour du mixage et cela a vraiment changé la donne. C’est la continuité de ce que nous avions mis en place en amont avec cette envie de se faire plaisir et d’expérimenter.
Amaël : Oui le plaisir a été le maître-mot de ce travail, nous ne l’aurions pas fait si cela avait été une prise de tête et ennuyeux.
Quelles sont vos influences et d’où tirez-vous votre inspiration ?
Gaëtan : Le problème c’est que la liste d’influences est illimitée !
Amaël : Sur la genèse nous sommes quand même très musique rock.
Gaëtan : Oui et non parce que si nous partons vraiment de la genèse de ce projet là c’était beaucoup plus new-wave de ce point de vue.
Amaël : Je parlais plutôt de nos influences musicales.
Gaëtan : Alors effectivement pour commencer à parler de nos influences musicales, il faut parler de la discographie de nos parents. Il y avait autant du Hendricks, du Bourvil que du Gainsbourg.
Amaël : Il y avait aussi The Beattles.
Gaëtan : Quand nous étions gamins, nous entendions la même musique que les autres à la radio, malgré nous. C’est ce qui a également formé notre oreille. Nous avons réellement commencé à choisir ce que nous écoutions dans les années 90 avec beaucoup de rock, du hip-hop et de la musique électronique.
Amaël : Nous étions déjà dans une génération assez foutraque.
Gaëtan : C’est parce que la masse avait accès à tout. Nous faisions partie de cette masse et nous avions accès à tous les styles. Tout était diffusé à la radio. Je ne veux pas faire le vieux réac mais aujourd’hui la radio est beaucoup plus formatée et il y a beaucoup d’aspérités dans ce qui est diffusé. Tu prends par exemple un groupe comme Nirvana qui n’est absolument pas audible dans le schéma radiophonique actuel.
Amaël : Ce qu’il faut dire aussi c’est qu’à notre époque on découvrait la musique chez le disquaire. Il t’ouvrait directement les disques, si ta tête ne lui revenait pas, tu n’écoutais rien alors que si tu étais sympa, tu pouvais tout écouter sans rien acheter parce que tu n’avais pas d’argent. Alors que les jeunes d’aujourd’hui, ils ont accès à quasiment tout et cet accès est tellement énorme que cela devient presque plus compliqué de s’enthousiasmer de manière spontanée sur des morceaux.
Gaëtan : Je pense que quand tu as une démarche personnelle et que tu sais où tu veux aller c’est beaucoup plus simple qu’avant. Nous, nous devions aller chez un disquaire et nous dépendions d’un catalogue qui était réduit alors que maintenant c’est infini. Par contre ce que nous entendons à la télé et à la radio, c’est lissé et dans un format qui est très cadré. À l’époque, on fonctionnait plus aux coups de cœur. Nous avons eu la chance d’être soutenus par des radios et de faire partie de leurs coups de cœur mais ça c’est plus trop le cas malheureusement.
Amaël : Il faut dire aussi que la musique n’a jamais été autant jouée de partout et je pense que les gens en écoutent plus mais sans réellement savoir ce qu’ils écoutent, ils zappent plus rapidement qu’avant. Même moi, qui ai une éducation portée sur la musique, je me rends compte que je m’attache moins à des projets. Je pense que c’est aussi une question de disponibilité.
Vous avez énormément tourné entre 2009 et 2013, y-a-t-il un concert en particulier qui reste gravé dans votre mémoire ?
Gaëtan : Il y en a plusieurs ! Honnêtement il y en a vraiment beaucoup mais on ne s’en souvient plus trop maintenant (Rires). C’est un peu compliqué de choisir parce que ce que nous ressentons sur scène et ce que le public ressent, cela peut être totalement différent. Les contextes varient énormément en fonction de notre état d’esprit, de l’heure… Il y a 1.000 souvenirs.
Amaël : Nous pourrions peut-être te citer notre première date ici au Cargo. C’était la troisième date de la précédente tournée.
Gaëtan : L’histoire avec cette salle c’est que nous nous sommes fait tellement d’amis à Arles que nous sommes revenus de nombreuses fois pour composer ou juste pour passer du bon temps tout simplement. C’est un peu devenu notre maison et nous nous y sentons comme chez nous.
Amaël : Cela aurait pu aussi être les grands festivals comme le Printemps de Bourges, Solidays et les Vieilles Charrues ou le concert à Cracovie que nous avons réalisé alors que nous n’avions aucun album de sorti… Nous avons également fait des concerts au Laos parce que nous avons des origines laotiennes et nous nous sommes retrouvés dans un village tout petit où nous avons fait un concert dans un gymnase à jouer pour des enfants handicapés…
Gaëtan : Nous pourrions en parler pendant des heures…
Au contraire, avez-vous un mauvais souvenir sur une date ?
Gaëtan : Il y en a quelques-uns mais honnêtement ça doit représenter 1% de nos dates. Il y a des souvenirs difficiles mais ce n’est pas forcément dans le cadre des concerts, plutôt entre les concerts (Rires).
Vous vous exportez plutôt bien à l’étranger, n’est-il pas trop difficile de sortir du lot ?
Gaëtan : Ce qui est encore plus difficile pour nous c’est qu’en France, nous sommes considérés comme un groupe international parce que nous chantons en anglais. La seule difficulté que nous rencontrons dans notre métier c’est que nous sommes en concurrence directe avec des superproductions américaines. L’idée c’est de présenter une musique qui nous ressemble et qui nous plaît et on a peu de but de réussite. Le moteur du projet ce n’est ni le succès, ni la reconnaissance. Nous avons eu une forme de reconnaissance malgré nous et c’était bien donc nous ne pouvons être que contents. Nous sommes tout simplement guidés par le plaisir de partager notre musique et on ne se met pas en concurrence avec les autres.
Aimeriez-vous que la France s’intéresse plus à vous ou est-ce que la promotion actuelle vous suffit-elle ?
Gaëtan : Je trouve que c’est déjà bien comme ça. Quand j’étais plus jeune je me suis toujours demandé pourquoi les groupes français ne s’exportaient pas très bien.
Amaël : Il y a l’histoire des quotas aussi qui est importante.
Gaëtan : Je trouve que ce n’est pas du tout représentatif de la création en France parce que cela jugule 50% de la production française.
Amaël : Cela défend la francophonie mais quand tu penses que Sharika qui reprend une chanson de Cabrel, elle va passer dans la catégorie francophonie c’est étrange.
Gaëtan : C’est devenu un business plutôt que de défendre une identité culturelle. Si c’était vraiment le cas, je serais d’accord, mais dans la situation actuelle cela ne m’intéresse pas. Pour notre situation, nous ne pouvons vraiment pas nous plaindre parce que le public ne nous boude pas malgré le fait que les quotas se soient durcis. Les radios en souffrent aussi, elles doivent passer des morceaux en français un nombre de fois incalculable alors que la production n’est pas forcément derrière pour supporter ce flux important. Ce qui m’embête réellement c’est pour les artistes français qui chantent dans d’autres langues que l’anglais et qui sont souvent oubliés. Je pourrais vraiment m’exprimer sur ce sujet pendant des heures parce que je trouve cette situation totalement ridicule comme de nombreuses personnes du métier… Cela n’a jamais été bon de fermer les possibilités.
Quand nous parlons de Pony Pony Run Run, nous pensons directement à « Hey You ». N’avez-vous pas peur d’avoir été catalogués avec ce single ?
Gaëtan : Ce titre a été une réelle chance pour nous ! Comme nous l’avons dit précédemment, nous sommes restés pas mal de temps en tournée et quand « Hey You » est arrivé, il a servi d’amplificateur. Grâce à lui nous avions de plus en plus d’auditeurs potentiels, nous avons joué dans des lieux plus grands, le public connaissait le projet un peu mieux et avait accès à notre musique. C’était une belle opportunité et le vecteur de tout le reste. Même encore aujourd’hui, quand nous jouons cette chanson, nous nous faisons plaisir et nous savons que les gens ont vécu quelque chose sur cette chanson. C’est plus vraiment notre chanson mais celle de ceux qui l’ont écoutée. C’est comme un passeport qui nous a permis d’accéder à un espace auquel nous ne pouvions pas accéder autrement.
Amaël : Cette chanson ne nous a jamais empêché de faire la musique que nous voulions par la suite.
Gaëtan : Nous n’avons jamais cherché à reproduire le morceau. Quand nous avons fait cette chanson, c’était notre préférée et puis d’autres sont arrivées, elle ne l’a plus été.
Écoutez « Hey You », le tube de Pony Pony Run Run :
À part la tournée qui va vous occuper pendant les prochains mois, quels sont vos projets à venir et auriez-vous une exclusivité à dévoiler pour aficia ?
Gaëtan : Nous sommes sur un nouveau projet que nous sommes en train de mettre en place durant la tournée.
Amaël : Nous travaillons sur plein de petites choses…
Gaëtan : Il y a surtout ce nouveau projet prévu pour 2017. Nous sommes partis sur quelque chose de différent. Nous ne pouvons pas en dire plus pour le moment mais ça arrive. Cela reste PPRR tout en apportant de nouveaux éléments sous une forme secrète pour le moment. (Rires)
C’est la fin de notre interview, mais la tradition chez aficia est de toujours laisser le mot de la fin à l’artiste. Vous avez donc carte blanche pour vous adresser à nos lecteurs, votre public, vos fans…
Gaëtan : Merci pour votre soutien et à très vite sur les routes ! N’hésitez pas à venir nous voir et à nous parler parce que nous sommes toujours là.
Amaël : Avant et après le concert !