Après quelques premiers extraits, il est temps pour TAUR de dévoiler son premier album Half Somewhere. À cette occasion, il a répondu à quelques unes de nos questions !
Originaire de Rennes, TAUR devrait marquer l’année 2021 de son empreinte. En effet, après avoir propose, au printemps 2020, l’album collaboratif 40 sur lequel il avait réuni entre autres Naive New Beaters, LAAKE ou encore Jabberwocky et deux ans après le single “Cowards”, il était temps pour TAUR de penser plus grand, plus ambitieux, plus fort !
Il sort ce 7 mai son premier album Half Somewhere, un opus qu’il a commencé il y a trois ans et qui contient “une histoire, une évolution vraiment personnelle”, comme il le dit si bien. Pour rappel, sur cet album, nous avions découvert les titres “Holler” ou encore “Stay”, laissant présager de belles, très belles choses… Place à l’interview !
TAUR : l’interview…
Comment te sens-tu actuellement, d’un point de vue personnel et à quelques jours de la sortie de ton premier album ?
Salut aficia, merci de me donner la parole ! Je suis chaud bouillant, hyper heureux de pouvoir enfin partager tout ce travail ! Évidemment c’est aussi le moment où les doutes sont les plus forts, où je m’expose personnellement le plus, mais l’excitation de pouvoir présenter mon univers sur un long format prend le pas.
J’ai ouïe dire que tu avais beaucoup travaillé sur ce premier effort. Combien de temps de travail cela représente ?
Ce projet existe depuis maintenant 6 ans, et je pense que j’ai commencé à travailler sur l’album il y a 3 ans. Donc c’est clair que c’est une longue période de travail acharné, et que l’écriture m’a accompagnée sur plusieurs périodes de ma vie. Mais je pense que c’est aussi ça qui est intéressant : avec le temps qu’a pris cet album pour exister, c’est qu’il contient une histoire, une évolution vraiment personnelle. Et j’ai vraiment hâte de la partager.
Quels étaient les grands enjeux de cet album ?
Je dirais que le plus grand enjeu de cet album serait aussi celui de ma ‘carrière’, celui de présenter un travail le plus honnête possible. De ne jamais céder aux sirènes des modes ou du marketing et de réussir à sortir un concentré de ce que je suis, sans filtre.
Par exemple je me suis forcé à ne quasiment pas écouter de musique pendant ces 3 ans pour ne pas être influencé. Je pense que cela a contribué à me créer une espèce de chambre d’écho, avec le positif et le négatif que cela engendre, mais c’était important pour moi que cet album soit le plus personnel possible.
Quel(s) argument(s) donnerais-tu pour que le public t’écoute ?
Je pense que je lui dirais que je ne cherche pas à être connu, mais que ma musique le soit.
Pour terminer, tu as sorti l’année dernière le projet 40, une initiative artistique collaborative inédite où 40 artistes en quarantaine nous offrait 40 minutes de musique. Peux-tu nous rappeler comment est né ce concept, et s’il y a eu (ou aura) une suite avec certains des artistes qui ont participé sur l’un de tes futurs projets par exemple ?
Le concept est né d’une envie de collaborer avec des amis qui n’avaient jamais pu se faire faute de temps. Le temps est venu à nous et je me suis dit que c’était peut-être l’occasion de le faire, en voyant les choses en plus grand. Je suis hyper fier du résultat, des relations qui se sont créées entre les artistes notamment. Je trouve le milieu de la musique hyper dur, très compétitif, et ça m’a fait du bien de me dire qu’on pouvait aussi s’associer, se découvrir, s’écouter et créer ensemble, sans but lucratif. Et pour la suite qui sait ! J’ai rencontré des artistes qui sont devenus des amis proches grâce au projet 40, et ce n’est pas exclu que des choses soient déjà dans les tuyaux 😀.
Découvrez Half Somewhere de TAUR :