Benjamin Clementine s’interroge sur la définition de l’étranger avec « Jupiter »

Benjamin Clementine poursuit l’exploitation de son deuxième album à paraître le mois prochain, avec « Jupiter », en écoute sur aficia.

Vu en juin aux Nuits de Fourvière, Benjamin Clementine nous donne d’autres rendez-vous dans les prochains mois. Le chanteur britannique sera de passage en France pour plusieurs représentations à Bordeaux le 6 novembre, Paris le 7 et Lille le 9. Ce sera pour lui l’occasion de présenter son nouvel album I Tell A Fly qui doit sortir le 15 septembre, soit un an et demi après At Least for Now qui l’avait révélé. Benjamin Clementine a déjà donné quelques informations au sujet de ce nouveau cru pensé comme une pièce de théâtre à travers laquelle il souhaite mettre en lumière un message fraternel. Il a beaucoup voyagé pour l’écrire, s’est retrouvé à New York, cherchant à se sentir lui-même comme un étranger, déraciné.

Nous sommes tous l’étranger d’un autre

C’est probablement ce qui l’a poussé à enregistrer « Jupiter », fruit d’une introspection tournée vers la définition d’étranger. « ‘Jupiter’ pour moi, c’est comme dire ‘Europe’, ou ‘Angleterre’ ou ‘Edmonton’. (…) C’est un clin d’œil à tous ceux qui sont qualifiés d’étrangers par d’autres personnes, comme si nous étions d’une autre planète. Je crois que nous sommes tous et pour toujours des étrangers » a-t-il expliqué à ce sujet sur les réseaux sociaux, tenant à donner un sens profond à son message, ancré dans l’actualité.

Benjamin Clementine s’était déjà inspiré de la période trouble que nous traversons à travers les deux premiers extraits de son nouvel opus, « God Save the Jungle », évoquant sans équivoque le sort des réfugiés de Calais, et « Phantom of Aleppoville », celui des Syriens.

On espère toutefois que l’interprète de « Cornerstone » saura se montrer plus léger lors de ses prochains shows, mais aussi qu’il interprétera le titre « Hallelujah Money », fruit d’une collaboration avec Gorillaz.

Découvrez le nouveau titre de Benjamin Clementine :