Nicom nous touche « En Plein Vol »

Une guitare, une voix un peu groove, un peu rauque, une touche de blues et un rythme entêtant. Des textes qui reflètent la vie, simplement, un peu comme l’autobiographie d’un artiste. Un artiste, Nicom,  la question ne se pose pas : auteur, compositeur et interprète, il arrive à nous toucher « En Plein Vol ».

Quand on demande à Nicom de nous parler de lui la réponse n’est pas forcément celle que l’on souhaite : « J’ai une vie de merde, je ne vois pas ce qu’il y a à raconter sur moi ! »… Difficile de répondre plus directement, mais nous ne pouvons point nous contenter de ça. Alors on écoute son premier album, « En Plein Vol« , et au fil des 11 titres on découvre une personnalité d’artiste, sensible, fort et rêveur.

Enfance heureuse en Normandie, scolarité brillante qui le mènera à étudier l’informatique, le marketing et la communication, premier job au service recherche et développement d’une célèbre marque d’optique. Une vie tracée de cadre supérieur, bien dans ses baskets. Un scénario tout écrit et que beaucoup jalouseraient : marié à 30 ans, père à 32, propriétaire à 35, re-père à 36 ans. Pourtant Nicom a choisi une autre voie, celle de la vie d’artiste.
Son premier public, qui le poussera à persévérer, c’est un voisin. Un voisin qui sonne à sa porte un soir où, comme beaucoup d’autres, Nicom joue seul de la guitare dans son appartement. Loin d’être en colère, il lui demande s’il peut entrer afin de mieux l’écouter. Étrange sensation pour Nicom le solitaire que de se retrouver ainsi face à un public improvisé.

Alors la porte s’ouvre au monde extérieur, et il ne faut pas s’en plaindre ! Son premier album est ici pour prouver le talent qui se cache chez Nicom, ce timide qui pousse la voix pour la première fois dans le noir pour une très bonne amie, pour cacher sa gêne. Un album qui semble être comme un livre sur la vie, où chaque titre possède sa propre identité, sa propre vie, semblant pouvoir être un album à lui seul.

Cette chaleur de la voix, cette touche inimitable qu’il apporte à sa guitare, c’est l’histoire de ses sources : Dire Straits, Led Zep, Stevie Ray Vaughan… Des artistes qu’il prenait un malin plaisir à décortiquer et reproduire dans sa tendre enfance.

C’est aujourd’hui les internautes de MyMajorCompany qui sont ravis qu’il sorte de son cocon. Ses premières maquettes lui permettent de mobiliser les internautes et il entre vite en studio, cette fois-ci pour réaliser ses propres chansons.

Il décrit cet album comme « une grande famille de onze enfants, faits à différents moments de ma vie ». Chacun avec des traits de personnalité très différents : un peu de pop, un peu de rock, un peu de nostalgie, un peu de rire. Un album autobiographique. Des thèmes qui travaillent le jeune auteur-compositeur-interprète : la peur du temps qui passe, l’amour, l’amitié, la haine, l’envie d’évasion…

Ecrit par Nicom (sauf « Ne cherche pas à savoir », écrit par Erik Wietzel) l’album est un beau miroir de cet artiste qui chante aussi bien l’espoir, la peur ou le doute mais surtout la vie. Résulte de cet album une note radicalement positive, à contre-courant de la pensée commune du moment qui consiste à voir tout en noir, et du spleen qui depuis toujours habite les artistes. Nicom, lui, prend les choses comme elles viennent, n’en garde que le meilleur, et laisse aux autres ces vies qui ne seront jamais heureuses.

En concert !

Vous avez l’occasion de voir Nicom en concert le 16 mai au Divan du Monde. Il partagera la scène avec IKA et Joy Wild lors d’une soirée très musicale… Les trois artistes présenteront ainsi au public leurs premiers albums, c’est aussi pour eux l’occasion de fouler pour la première fois une grande scène. Si l’entrée est fixée à 12€ (oui, un concert et trois artistes pour seulement 12€), sachez que #Aficia, partenaire de l’événement, vous propose de gagner vos places mais aussi des albums de Nicom…

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