Calogero - Centre ville
Calogero - Centre ville

Calogero nous anime et nous fait chavirer dans son ‘Centre ville’

C’est ce vendredi 04 décembre que Calogero a offert au public Centre ville, son nouvel opus. Nous l’avons écouté à la rédaction…

Trois ans se sont écoulés depuis la sortie de Liberté chérie, vendu à plus de 300.000 exemplaires pour une certification Triple Platine. Si entre temps il y a eu une belle parenthèse aux côtés de Maëlle pour qui il a conçu le premier album, Calogero est de retour pour ses 20 ans de carrière en offrant ce 4 décembre son huitième album. Un album conçu en plein confinement, déjà promu par les singles “La rumeur” ou “Celui d’en bas”.

Mais comme beaucoup d’artistes, ce confinement s’est avéré très utile et productif : “Seul chez moi, il m’est arrivé de me sentir bien dans cet enfermement. J’ai énormément travaillé”, déclare-t-il. La preuve avec ces 12 nouvelles chansons. 

Un album en famille

Sans ce confinement, sans doute que Centre ville n’aurait jamais pu arriver aussi vite. Mais fruit de nombreuses rencontres, d’amitiés et de coup de cœur, il est bel et bien là. On retrouve par exemple son frère Gioacchino Maurici sur “Le temps” donnant toute une dimension à la chanson. Marie Bastide lui écrit  “Cinq heures et quart” quand Paule Ecole, auteur de plusieurs titres, s’invite par exemple sur “Stylo vert”.

On apprend également qu’une belle histoire est née entre Calogero et Benjamin Biolay qui lui écrit pour la première fois une chanson : “Mauvais perdant” aux airs très aérés, très bossa. “Si Benjamin semble plus sombre que moi, nous avons beaucoup de points communs et nous sommes cousins musicalement” avoue Calogero. “Mauvais perdant” est d’ailleurs l’un des titres qui dénote sur l’album !

Une prise de risque assurément réussie qui nous offre un album équilibré.

Valentin Malfroy

Sans oublier Clara Luciani qui pose sa voix sur un autre morceau concocté par ce binôme, “Centre ville” où les accents pop sont de sortis, ou encor Inès Barbier sur “Peut-être” déjà présente sur l’album de Maëlle ou Valentin Montu (Cyril Mokaiesh, Brune). Un album fait en famille donc !

Des montagnes russes musicales !

Musicalement, Calogero sort le grand jeu et ne cesse de nous surprendre. Quand on ouvre l’album, on est immédiatement embarqué avec “C’était mieux avant”, une grande chanson où les trompettes résonnent sur les refrains quand il s’agit de nous inviter à nous élever, alors que les violons prennent l’ascendant sur “Peut-être” pour évoquer l’histoire d’une mère qui émet des doutes sur l’avenir sur sa fille.

“La rumeur” et “Centre ville” sont également sur cette lancée, là où “Vidéo” parle de l’addiction aux nouvelles technologies sur une mélodie électronique addictive ! Mais avec Calogero, on le sait, ce sont aussi de belles ballades en piano-voix. Et heureusement, nous sommes servis avec “On fait comme si” ou “Stylo vert” qui clôture brillamment l’album. 

Découvrez Centre Ville, le nouvel album de Calogero :

Calogero - Centre ville
Calogero - Centre Ville
Verdict

Malgré ses 20 ans de carrière, Calogero garde le cap de la perfection avec ce nouvel album, toujours à la recherche de la mélodie qui nous fera chavirer, du message qui saura nous faire fondre à ses côtés. Alors, il parle d’amour (“Titanic”) comme personne n’en parle, Calogero s’essaie à de nouvelles sonorités, électro sur “Vidéo” ou bossa sur “Cinq heures et quart”. Une prise de risque assurément réussie qui nous offre un album équilibré. Le confinement a bien un très bel effet sur Calogero, celui de nous offrir Centre Ville.

Note des lecteurs5 Notes
4