Cyril Mokaiesh revient avec son nouvel album, Clôture. Un opus poétique et engagé qu’aficia a écouté pour vous. Verdict !
Après une courte carrière au sein du groupe qui porte son nom, Cyril Mokaiesh a pris son envol en solo en 2010 avec la sortie du single « Communiste ». Déjà à l’époque, l’artiste était vu comme « une valeur montante de la chanson française à forte tête et à forts textes » selon la rédaction des Inrockuptibles qui accueille très positivement son premier EP et son premier album tous deux intitulés Du rouge et des passions. En 2015, il sort Naufragés, un album sur lequel il reprend des chansons restées dans l’ombre et une fois de plus il reçoit des critiques positives de la part de la presse et du public.
Des mots sur les maux…
Ce qui frappe dès la première écoute de Clôture, c’est la puissance, la tendresse et l’engagement des textes. Touché par la situation difficile de son pays, le chanteur a voulu poser des mots sur ces maux. De ses propos aveux, Cyril Mokaiesh avait « besoin que ça sorte, besoin d’en parler ».
Tout commence par « La Loi du Marché », un morceau sur l’austérité économique partagé avec Bernard Lavilliers, un autre artiste bien connu pour son engagement. De l’engagement il y en a aussi dans les paroles des touchants « Novembre à Paris », « Seul » et « Ici en France ».
Un peu d’amour…
L’amour est l’un des autres sujets abordés dans les textes de l’album. Un amour heureux ou malheureux, passé ou actuel, solitaire ou solaire comme sur « Blanc cassé », « Je fais comme ci » et « Houleux ». La plupart des pistes nous parlent d’amour et ce qui est incroyable c’est que Cyril Mokaiesh arrive à apporter de la tendresse à un sujet qui fait souvent souffrir.
Avec « Une vie », « 32 rue Buffault » et « Ostende », l’artiste rend hommage à la vie avec ses bons et ses mauvais moments avec un réalisme incroyable. L’album se termine sur « Clôture », un titre plein d’ironie et de réalisme qui a le don de nous mettre une petite claque tant il est rempli de vérités.
Découvrez Clôture, le nouvel album de Cyril Mokaiesh :