Alors qu’il était en pleine tournée avec les membres du mythique groupe de rock anglais Queen, Adam Lambert profite d’une pause dans les prestations du groupe pour s’atteler à la sortie de son troisième album « The Original High » dont aficia vous présente la teneur dans sa chronique musicale…
Révélé par sa participation à l’émission American Idol où ses prestations lui ont permis d’atteindre la finale, qu’il perdra face à Kris Allen… Adam Lambert est un artiste atypique au caractère bien trempé. Signé par la maison de disque Sony au travers de sa filiale RCA Records, Adam Lambert depuis American Idol deux albums, « For Your Entertainment » et « Trespassing » auxquels s’adjoindront quelques poids lourds la production musicale américaine comme Linda Perry (Pink, Christina Aguilera, Gwen Stefani), Dr Luke (Pink, Kelly Clarkson, Katy Perry, Avril Lavigne entre autres), Bruno Mars, Pharrell Williams et verra même Lady Gaga, lui écrire une chanson.
Soutenus par les polémiques et les scandales engendrés par son orientation sexuelle et son comportement qui déchaîneront les passions outre-atlantique, les deux albums sont de véritables succès commerciaux et, avec la troisième puis la première place du classement des meilleures ventes, propulsent Adam Lambert au rang de phénomène de l’industrie musicale américaine.
Adam Lambert, « The Original High » !
Ayant quitté le label RCA Records, qui voulaient lui faire enregistrer un album de reprises de titres des années 80, pour signer chez Warner, Adam Lambert abandonne le style glam-rock de ses débuts pour se tourner vers de nouvelles sonorités comme il le dit lui-même : « Je pense que les gens vont être vraiment surpris, cet album ouvre pour moi une nouvelle ère, au niveau des paroles, du son et des émotions. C’est toujours moi, mais c’est très neuf en même temps ». Confiant une nouvelle fois les rênes de cet opus au duo de producteurs et compositeurs Max Martin et Shellback, Adam Lambert nous délivre un album « fait » pour plaire et qui n’en doutons pas atteindra le but escompté.
Plus sage, moins exubérant, adoptant un style qui n’est pas sans rappeler un certain George Michael post Wham, mais toujours pop avec de belles ballades telles que « There I Say It » et « Underground », l’artiste explore d’autres champs musicaux comme une deep house de très belle facture sur le titre phare « Ghost Town » qui marie subtilement les accords de la guitare aux sonorités electro, attention tube en vue…
Ce sera d’ailleurs la marque de fabrique de cet album ou l’instrument de base de l’intro s’harmonise et se fond aux couleurs world music sur « Another Lonely Night », disco d’un « The Original High » ou plus funky pour « Evil In The Night » pour s’abandonner définitivement aux aspirations beat-electro des « The light » et « Heavy Fire ».
Adam Lambert n’en oublie pas les collaborations qui lui permettent de nouveaux champs d’expression comme le RnB: « Rumors » en compagnie de la talentueuse suédoise Tove Lo, où il exploite toute la palette de sa voix avec brio, et bien sûr le côté rock de « Lucy » où il s’adjoint les services de son nouveau partenaire musical et guitar-hero Brian May toujours aussi brillant et percutant.
Il y en a pour tous les goûts et c’est peut-être bien là son défaut. Si il atteint son objectif qui est de séduire, par une réalisation quasi parfaite tant sur le plan technique, musical que vocal, l’album, à trop vouloir plaire par l’accumulation de styles et de directions, manque quelque peu de profondeur et de ce petit supplément d’âme qui fait que l’on peut s’y identifier durablement. « The Original High » est un ensemble de performances d’Adam Lambert plus qu’un album d’Adam Lambert parce qu’il lui manque cette part de personnalité profonde qui vous marque un album de l’identité de son auteur.
On vous laisse en compagnie de « The Original High » le nouvel album d’Adam Lambert :
- Retrouvez Adam Lambert sur Facebook et Twitter.
- Adam Lambert en écoute et téléchargement avec aficia.