Theo Lawrence confirme son talent avec ‘Sauce Piquante’

Theo Lawrence est de retour dans les bacs avec Sauce Piquante. Un album à écouter et découvrir avec aficia.

C’est en 2018 que nous avions le loisir et le plaisir de découvrir Theo Lawrence avec l’album Homemade Lemonade qu’il avait confectionné avec son groupe The Hearts.

Cette fois c’est seul, ou presque, que l’on retrouve Theo Lawrence, l’artiste franco-canadien offrant un second album piquant, et surprenant à la fois.

Theo Lawrence brut

Nous étions sous le charme de Homemade Lemonade qui avait eu l’occasion d’exposer un bel univers, celui de la musique américaine, temple de Theo Lawrence.

Quand on enclenche la lecture de Sauce Piquante la première crainte est simple : celle de perdre de la superbe avec l’absence de The Hearts. Mais il n’en sera rien. Au contraire, Theo Lawrence semble toujours aussi bon, mais si il y a une évolution très nette.

Avec ce second opus, Theo Lawrence nous invite toujours au voyage de la musique américaine, il bluffe littéralement à ce niveau, il n’y a rien à redire. Mais le fait marquant de cet opus et son approche beaucoup plus brute, moins ‘trafiqué’. Il semble que Theo Lawrence fait le choix d’abandonner le superflu pour se concentrer sur l’essentiel, dépouillant au maximum ses productions. Il laisse ainsi le champ libre à la voix, tantôt à la guitare, tantôt à la basse. Chaque élément trouve sa juste place, l’un au service de l’autre.

Très mélancolique, Sauce Piquante offre également un petit lot de titres un peu plus rythmés. On craque quand le français s’invite sur “Petit coeur” on est hypnotisé par la beauté de “Evangeline”…

En bref : Sauce Piquante ne sera pas un album marquant la transformation de Theo Lawrence. C’est la juste continuité d’un artiste en perpétuelle quête. Une quête intérieure pour parler à ses propres émotions, mais également la quête musicale… Trouver le juste équilibre entre chaque ingrédient, faire parler l’essentiel et viser droit dans le cœur.

Découvrez Sauce Piquante, le nouvel album de Theo Lawrence :