Nouvel EP, nouveau single, nouvelle aventure… Alexis Roussiaux est bien décidé à s’imposer dans le paysage musical français. Rencontre avec aficia !
Après trois ans de travail, Alexis Roussiaux est fier de dévoiler le clip de “Butterflies” et surtout de son premier EP éponyme de six titres.
Le charmant garçon, qui est à la fois auteur, compositeur et interprète, impose sa voix et son style délicat autour d’une pop sensuelle où transpire de belles lignes mélodiques. Après s’être entouré de Corson avec le morceau “Pour elle”, Alexis Roussiaux espère bien nous toucher avec son nouveau single dont il est venu nous parler en interview…
Alexis Roussiaux : l’interview…
Comment as-tu démarré ta carrière ? Par tes propres moyens ?
J’ai commencé très jeune à faire de la musique. Depuis tout petit, je chante. Je me suis mis au piano à l’âge de six ans. Plus tard, j’ai commencé à chanter en public dans des petites fêtes, à droite à gauche, avec mon piano. À 16 ans, je me suis mis à la guitare. Je me suis produit sur des petites scènes en parallèle de mes études. Et un beau jour, on m’a proposé un contrat dans un label à Paris, que j’ai signé. C’est parti comme ça.
De quelle manière as-tu dû faire tes preuves ?
C’était un grand concours de circonstance à vrai dire. Je faisais partie d’une association étudiante qui organisait des festivals d’humour dans ma région en Lorraine. On avait invité des professionnels pour juger les talents dont des producteurs parisiens. Je me suis entretenu avec l’un d’eux. À l’époque, il se trouve qu’il produisait de la musique. Il m’a dit de lui montrer ce que je faisais. Quelques semaines avant, j’avais gagné à une fête de la musique le droit d’enregistrer dans un studio des covers, que j’avais enregistré sur un CD. Il a bien aimé et c’est comme ça que tout a commencé.
Après l’avoir longtemps annoncé, tu viens de sortir ton premier EP éponyme de sept titres. Comment le présentes-tu auprès du public ?
Je le présente comme mon premier EP, c’est-à-dire que je parle de ce que je vis en ce moment, de mes doutes, de mes peurs, de cette nouvelle vie d’artiste, mais aussi de l’envie et de l’excitation de faire plus et d’aller plus loin là-dedans.
Cela fait maintenant quelques années que tu es dans l’industrie musicale. Cette période entre cette signature de contrat et la sortie de ton EP n’était pas trop longue ?
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Cela peut paraître long et frustrant, mais en soit… À partir du moment où j’ai commencé à travailler sur ce projet, cela a du faire trois ans je pense, c’était un temps nécessaire pour moi dans le sens où je me suis entouré de personnes qui m’ont aidées. J’ai appris à être et à faire ce qu’il fallait faire pour être un artiste, j’ai appris le studio et l’écriture aussi.. J’ai appris tout ça ! Et j’ai sorti quelques singles entre temps aussi !
Te sens-tu comme un artiste affirmé aujourd’hui ?
Oui, tout à fait !
Si tu devais donner des arguments pour écouter ton EP, ce serait ?
J’ai fait cet EP en étant le plus sincère possible, en étant proche de mes instruments comme le piano et la guitare. J’ai vraiment voulu faire de la musique. J’ai vraiment voulu mettre la musique en avant. Et pour ceux qui aiment les belles lignes mélodiques, je pense que ça peut plaire.
Tu présentes désormais le single “Butterflies” aux radios. À quel niveau t’es-tu investi dans cette chanson ?
J’ai fait la musique et les arrangements. Les paroles ont été écrites par Paul McDonnell, un auteur et compositeur irlandais.
Que représente pour toi ce titre ?
Il représente déjà une rencontre avec ce monsieur. C’était vraiment une rencontre atypique puisque je l’ai rencontré un jour dans le Sud de la France. Il m’a proposé instinctivement qu’on travaille ensemble. Cela m’a offert l’opportunité de chanter en anglais, qui est une langue que j’affectionne.
Il y a le clip qui vient de sortir. Comment s’est passé le tournage ?
C’est un beau clip dont je suis très fier. C’est mon premier clip. Je ne suis pas tout seul à l’écran, il y a a deux danseurs avec moi. On a tourné tout ça en une journée avec une petite équipe bien sympa et c’était vraiment cool.
Qu’est-ce qu’il te manque aujourd’hui pour avoir davantage de visibilité ?
Je pense que c’est de la diffusion et de la promotion. J’ai une équipe autour de moi. J’ai les moyens de travailler et j’ai les bonnes personnes pour travailler. Il me faudrait peut-être un peu plus de soutien de la part des radios… Après, je fais mon chemin. Sur les réseaux sociaux, ça avance bien, sur Instagram notamment. Je suis content d’avoir ma petite communauté.
Tu aimes te mettre en avant sur les réseaux sociaux, et tu as raison. À quel point le physique peut-il compter dans une jeune carrière d’artiste ?
Disons que je ne pense pas que cela puisse jouer en ma défaveur en tout cas. Je pense que c’est un plus. Après, j’espère que je pourrais attirer plus de monde sur ma musique que sur mon physique (Rires) !
Dans ta playlist exclusive, tu m’as cité des artistes comme Jason Mraz ou Lewis Capaldi. Ce sont des artistes dont les styles se rapprochent du tiens ?
Non, j’aime beaucoup le côté folk de Jason Mraz mais il a aussi des accents un peu reggae de temps en temps. C’est aussi ce qu’en retire des artistes comme Ed Sheeran et tout ce petit monde-là aussi. Avoir une carrière comme Jason Mraz m’irait tout à fait (Rires).
aficia est précurseur des nouveaux talents. As-tu un nouveau talent à nous faire découvrir toi ?
Bien sûr. Je pense à un artiste pas connu en France et avec qui j’ai travaillé pour la chanson “En attendant” qui est Andrew James Johnson. C’est un pianiste et il fait des œuvres super jolies. Il est sur Spotify et sur toutes les plateformes de streaming !