C’est à l’occasion de la sortie de son album que nous avons eu le plaisir de rencontrer Aurélie Cabrel. « A la même chaîne » est dans les bacs depuis aujourd’hui, 12 titres qui parlent d’amour et de vie…
Portée par un premier single « Bref, s’aimer », écrit par Francis Cabrel, la prometteuse Aurélie Cabrel revient avec un nouvel album tout en sensibilité et profondeur. Avec « A la même chaîne », son nouvel album, Aurélie Cabrel renvoie aujourd’hui l’image d’une artiste sensible et épanouie, très inspirée par le sentiment amoureux.
De « Dis-moi » à « Reviens » ou « C’est pourtant pas le paradis », tout nous ramène invariablement du côté du coeur ! A l’écoute des douze morceaux réalisés et composés par Esthen (sauf « Tout l’indiffère »), on prend la mesure de leur belle complicité artistique.
Rencontre avec Aurélie Cabrel
Ton nouvel album que tu proposes au public s’appelle « A la même chaîne », comment tu le définirais ?
Aurélie Cabrel : C’est toujours un peu compliqué de définir son album. Mais c’est de la chanson française, de la variété avec des sonorités pop par moments. Des influences très différentes dans l’album en fait. On retrouve aussi les cordes de l’Opéra de Paris que j’ai eu la chance d’avoir sur cet album.
Au final c’est un album qui a un goût de voyage, qui parle de choses simples, qui je pense peut faire du bien après une journée de travail, un album qui fait du bien. Il parle de la vie, de l’amour, de sentiments… Tout simplement.
Justement tu évoques dans ta réponse l’amour… Pourtant tu ne voulais pas parler d’amour à la base. Et il faut bien avouer que quand l’on écoute « A la même chaîne », c’est un album qui respire l’amour à chaque note.
Aurélie Cabrel : En fait c’est arrivé très naturellement. Au début j’avais un peu peur, mais il y a longtemps, je m’étais dit que pour écrire des chansons d’amour avec un papa qui avait écrit certains textes incroyables qui parlaient d’amour, j’avais un peu la frousse de passer après. Donc, oui, j’avais dit que je ne voulais pas faire des choses qui parlaient trop d’amour.
Mais je voulais faire un album qui était 100% moi, 100% ce que je suis, en m’inspirant des gens qui m’entourent, de mes amis, de ma famille, de ma vie personnelle, de plein de choses… Et du coup j’en suis arrivée, très naturellement à sélectionner 12 titres sur 30 qui, en effet, parle de près ou de loin, de sentiments et donc, forcément, d’amour. Mais l’album parle surtout de la vie, avec l’amour, car que serait la vie sans l’Amour !
Sur « A la même chaîne » tu collabores une fois de plus avec Esthen. Parle nous un peu de cette complicité artistique qui semble y avoir entre vous.
Aurélie Cabrel : On s’est rencontrés en 2007 lors des rencontres d’Astaffort, on s’est rapproché de par notre timidité, et on s’est trouvé musicalement, on a commencé à écrire ensemble et on s’est rapproché humainement comme artistiquement.
Esthen est une personne qui m’a soutenu quand je lui ai dit que je voulais faire un projet musical personnel, s’était donc une logique pour moi qu’il réalise le premier et le second album parce qu’Esthen est quelqu’un qui arrive à faire exactement ce que j’ai envie d’entendre, il sait la musique que je veux, le coup de cymbale où je le veux…
C’est quelqu’un de très intelligent pour travailler avec les autres et de très ouvert. On s’est bien trouvé, on est complémentaire et pour moi notre duo artistique offre un très beau mélange.
Il y a un grand nom de la chanson française qui vient poser trois titres sur ton album. Tu te doutes que je parle de Francis Cabrel, mais cette collaboration était-elle inscrite comme une évidence ?
Aurélie Cabrel : Alors non, pas du tout. Au contraire même puisque j’étais partie du principe que l’on ne collaborerait pas ensemble. Je voulais surtout éviter l’amalgame possible du genre « c’est facile, son père lui écrit des chansons ».
Mais au final l’idée est venue de lui. Il m’a proposé six textes qu’il avait, me demandant si cela pouvait m’intéresser pour mon nouvel album. Évidement que je lui ai dit oui, j’étais très heureuse de cette proposition. J’en ai choisi trois sur les six, celles qui me parlaient le plus, celles qui me ressemblaient le plus.
Au final cet échange s’est fait naturellement, dans un rapport auteur, interprète sans avoir de rapport intime. Finalement les textes de mon père sont arrivés sur l’album de la même façon que pour les autres auteurs.
Une autre belle rencontre sur ton album « A la même chaîne », celle avec Grand Corps Malade.
Aurélie Cabrel : En fait Grand Corps Malade je l’ai vu lors d’un spectacle à Astaffort, où il était parrain des rencontres. Je suis simplement allée le voir, je ne le connaissais pas dans son entièreté et j’ai découvert un homme hallucinant, un artiste hors pair, qui fait des textes sublimes, qui a une présence scénique impressionnante, il a une voix hyper identifiable, hyper large, rassurante et inquiétante…
Je suis allée le voir à la fin du concert, je me suis présentée. Il venait d’écrire « La Traversée » la même semaine en duo avec mon père. Je lui ai alors demandé s’il avait un peu de temps pour écrire pour les autres et il m’a très gentiment répondu « mais bien sûr, la musique c’est un échange. Ton père me fait le plaisir de venir sur mon album, je serais enchanté de venir sur le tien. Je trouve cela super de travailler avec deux générations différentes ». Trois semaines après il m’offrait un texte magnifique qui se retrouve sur « A la même chaîne ».
Si tu ne devais retenir qu’un seul moment de la préparation de ton album…
Aurélie Cabrel : J’en ai plein ! Mais je pense que je garderais le moment de la première chanson que nous avons maquettée, « Lève les bras », j’adore la musicalité de ce morceau-là. Une fois que la maquette a été faite j’ai regardé Esthen et je lui ai dit « voilà, je veux que tout mon album soit à la hauteur de ce morceau-là ».
Et à partir de ce cet instant je me suis dit, et pourtant je ne suis pas du tout la fille qui a le plus confiance en elle, mais je me suis dit « je vais être contente de cet album-là ». Un peu comme une révélation, en me disant que c’était ça que je voulais faire, que je m’étais trouvée.
Ton album reçoit déjà de très belles louanges dans les médias. Tu t’attendais à ce retour si positif ?
Aurélie Cabrel : Non. Mais je suis super fière de cet album, sans aucune prétention, mais j’en suis vraiment contente. C’est un album qui me plaît, qui me ressemble, qui me parle. C’est un album que je trouve même un plaisir à écouter, chose que je n’ai jamais faite avec le premier album. Bon, je m’écoute pas toute la journée [rire], mais de temps à autre j’ai un réel plaisir à l’écouter.
Donc oui, comme tous les artistes j’ai envie d’y arriver, je ne vais pas dire que je m’y attendais, mais je suis très heureuse qu’il y ait de bons retours. D’ailleurs tout à l’heure j’ai dit à mon équipe « mais je vais finir par y croire à cet album ». Car effectivement les journalistes me parlent de cet album avec des détails, une véritable écoute.
Maintenant je croise les doigts pour que le public rencontre mon album de la même manière, avec le même plaisir, qu’il puisse être un disque qui procure 45 minutes de bien-être.
Nous allons même dire 45 minutes de bonheur.
Aurélie Cabrel : Oh ben dit donc, c’est un grand compliment. Merci beaucoup !
On quitte un peu ton album pour nos questions made aficia. On parle quand même de toi et de musique…
Si tu avais la possibilité de te réincarner en une personnalité…
Aurélie Cabrel : Heu…….. C’est une bonne question ! Je sais pas. Mais c’est dur ta question.
Je ne vais pas te donner un nom précis, mais je pense que ce serait une star de la musique, black, des années 30-40, qui jouait dans tous les bars, les caves à jazz. J’adore cette époque, je n’arrête pas de dire que j’aurais aimée naître là…
Si demain tu devais faire une cover, un reprise…
Aurélie Cabrel : Alors, je suis nulle en anglais pour chanter. Mais j’ai toujours rêvée de reprendre la chanson « Roxanne ».
On t’offre la possibilité de faire le duo de tes rêves, avec la personne de ton choix…
Aurélie Cabrel : Ah, dur ! C’est dur d’en choisir qu’un à chaque fois. Tu me donnerais dix choix, d’accord, mais juste une réponse… C’est hyper, hyper, hyper dur…
Allez, Michael Jackson pour le groove. Même si je ne suis pas certainne que ça serait un super duo en fait [rire].
aficia est très généreux en ce moment. On t’offre la salle de concert de tes rêves…
Aurélie Cabrel : Je choisie la Cigalle.
Tes sources d’inspirations…
Aurélie Cabrel : C’est ma vie. C’est con comme réponse, mais c’est ma vie, regarder les gens qui m’entourent. Mais c’est la vie, les amis, les repas de famille, le quotidien.
Tu pars en voyage avec nous, sauf que nous ne sommes pas forcément très sympathiques On t’abandonne sur une île desserte, mais on te laisse quand même partir avec un album, mais un seul !
Aurélie Cabrel : Ah, mais c’est impossible. Je choisie n’importe lequel, mais un album de Jack Johnson.
Tu as des projets ? Nouveau clip, concert…
Aurélie Cabrel : Ben là de suite j’ai un projet : m’enfuir en courant car je n’ai plus envie de répondre à tes questions [rire] !
Déjà gérer la sortie de l’album, des show case, que l’on retrouve sur mon Facebook que je gère moi-même. Et forcément des concerts à venir, des voyages en Suisse, Canada, Belgique, pour rencontrer les gens de là-bas et faire découvrir mon album.
Nous arrivons à la fin de notre interview, la tradition chez aficia et de laisser le dernier mot pour l’artiste. C’est donc à toi, tu as carte blanche.
Aurélie Cabrel : J’ai toujours un dernier mot quand on me laisse l’opportunité de l’avoir, je dis toujours un peu la même chose. Je ne parlerais pas de moi, mais des artistes.
Un artiste à besoin de vivre, peu importe l’artiste, donc allez acheter des albums, téléchargé de la musique, mais de manière légale, ne piraté pas et surtout, pousser les portes des spectacles et allez voir des artistes qui vous feront vibrer et passer de bons moments.
Aurélie Cabrel, A la même chaîne
L’album d’Aurélie Cabrel est dans les bacs depuis aujourd’hui, auteur ou co-auteur, Aurélie a partagé sa plume avec Olivier Béranger et…Francis Cabrel qui a signé « Bref, s’aimer », « Tout l’indiffère » et le vibrant « Lève les bras ».