Entretien avec Bastien Lanza !

Découvert via le site My Major Company, Bastien Lanza a publié le 26 Janvier dernier son 1er album « 2h du mat ». À cette occasion, #Aficia l’a rencontré pour une petite interview.

En seulement 2 mois, Bastien Lanza a recueilli 100.000 euros auprès de 1.300 internautes via le célèbre site de financement participatif My Major Compagny, cela lui a permis de publier le 26 Janvier dernier un 1er album « 2h du mat » et d’enchaîner les premières parties prestigieuses. Pour nous, il a accepté de revenir sur cette épopée ainsi que sur ses projets à venir au travers d’une interview sans langue de bois…

L’interview de Bastien Lanza

Salut Bastien, alors tout d’abord, comment vas-tu ?

Bastien : Salut, tout va très bien merci ! Beaucoup de travail en ce moment mais la période est propice à l’épanouissement et à la concrétisation donc c’est parfait.

Pour les lecteurs qui ne te connaissent peut-être pas encore, présentes-toi en quelques mots…

Bastien : Je suis Bastien Lanza, j’ai 27 ans et je suis auteur-compositeur-interprète. Je suis originaire des Alpes de Haute Provence. Mon premier album est sorti le 26 janvier 2015 chez MyMajorCompany.

Remontons un peu le temps, qu’est-ce qui t’a amené à la musique ?

Bastien : Avant tout, ce sont mes parents. Ils m’ont donné le goût de la chanson française et de la guitare.
Ils m’ont aussi poussé à travailler mon instrument et s’investir à 100% dans les activités musicales.

À l’âge de 9 ans, tu apprends la guitare, pourquoi ce choix d’instrument ?

Bastien : Mon père a appris la guitare lorsqu’il était adolescent et il écrivait des chansons. Il m’a proposé de m’y mettre lorsque j’étais enfant et l’idée m’a plu !

En seulement 2 mois et avec 1300 internautes, tu as récolté les 100.000 euros pour pouvoir ensuite signer chez My Major Company, comment as-tu vécu cette aventure ?

Bastien : C’était assez surréaliste. Mais évidemment très agréable. La période fût très fatigante, je crois que j’étais surexcité.
Mon cerveau était en ébullition, c’est à ce moment-là que j’ai commencé à me projeter et à imaginer mon avenir dans la musique.

Comment s’est passée la création de ton album ?

Bastien Lanza - 2H du matBastien : La création des chansons à proprement parler a duré des années. L’album contient ce que je considère comme mes douze meilleures chansons depuis que j’écris ! L’album a été travaillé et enregistré dans trois endroits différents : avec le grand Dominique Blanc-Francard au Labomatic Studio, avec les Trak Invaders (qui ont notamment bossé sur le premier album d’Irma) et dans le studio de Francis Cabrel.

Tu as enchaîné les concerts et les premières parties (Irma, Mickael Miro, Joyce Jonathan, Grand Corps Malade etc…), quel est ton meilleur souvenir ?

Bastien : C’est trop difficile de ne sortir qu’un seul souvenir ! Je pense spontanément à la première partie de Francis Cabrel à Bruxelles devant 7000 personnes, dans une ambiance incroyable. J’ai l’impression que tout est accentué chez les Belges, y compris les émotions… J’aime la Belgique.

Parle-nous un peu de tes références, de tes influences musicales…

Bastien : Elles s’ancrent vraiment dans la chanson française. Maxime Le Forestier, Vincent Delerm, Francis Cabrel, Renan Luce, Raphaël, Benjamin Biolay… Mais aussi Bob Dylan, Joshua Radin ou Elliot Smith, qui était un songwriter formidable.

Quel effet ça fait d’avoir un duo avec Francis Cabrel dans son 1er album ?

Bastien : C’est un réel plaisir car c’était un vrai souhait de ma part. Je suis heureux de l’entendre chanter une de mes chansons et content du résultat de notre collaboration.

Et comment a eu lieu cette collaboration ?

Bastien : Très simplement. J’en ai eu envie et je suis allé lui proposer. L’album était théoriquement fini mais j’avais cette chanson « A l’air libre » dans un tiroir et je me suis dit que ce serait une bonne idée d’inviter Francis à la chanter avec moi.

Si tu devais donner un conseil à une personne souhaitant se lancer dans la musique, il s’agirait duquel ?

Bastien : Ce serait de ne penser plus qu’à ça et de se donner les moyens de ses convictions. D’être ouvert d’esprit, de beaucoup travailler et s’essayer de s’entourer des bonnes personnes, en restant naturel. Mais je ne dis pas que c’est facile…

Tes projets à venir ?

Bastien : Beaucoup de promo pour l’album, des premières parties avec Jeanne Cherhal, Renan Luce et Grand Corps Malade et une tournée en tête d’affiche un peu partout en France au printemps. Et j’espère prendre un peu de vacances cet été, partir un peu hors de France.

Le portrait chinois de Bastien Lanza

Si tu avais la possibilité de te réincarner en une personnalité ?

Bastien : Zinedine Zidane

Une chanson à reprendre pour une cover ?

Bastien : « La rouille » – Maxime Le Forestier

Le duo de tes rêves ?

Bastien : Ça va être dur de faire mieux que ce duo avec Francis Cabrel. Je vais réfléchir…

Dans un élan de générosité, #Aficia t’offre une salle de concert, ton choix se porte sûr ?

Bastien : Le Théâtre Fémina à Bordeaux. J’y ai un souvenir exceptionnel en première partie d’Irma.

Toujours très généreux, on t’emmène en voyage avec nous, mais très lâchement, nous te laissons sur une île déserte… Toutefois, tu as le droit de prendre avec toi un album, lequel choisis-tu ?

Bastien : Le mien, pour le refiler aux indigènes et faire une tournée des plages.

Un livre que tu emporterait partout avec toi ?

Bastien : Un San Antonio. Frédéric Dard est un génie.

Ton insulte préférée ?

Bastien : Espèce de polisson…

Le plus beau des mots d’amour, la plus belle des phrases d’amour ?

Bastien : Je ne crois pas aux mots d’amour. Je préfère les gestes et les actes concrets qui les accompagnent.

Un film à voir absolument ?

Bastien : Jeux d’enfants. Ou La Famille Bélier.

Un endroit à visité sur Terre ?

Bastien : L’île des Pins, en Nouvelle Calédonie.

C’est déjà la fin de notre interview… Mais la tradition chez #Aficia, c’est de toujours laisser le mot de la fin à l’invité.

C’est donc à toi, tu as carte blanche pour t’adresser à nos lecteurs, à ton public…

Bastien : Merci pour votre interview. J’invite les lecteurs à me retrouver sur ma page Facebook et surtout sur scène… Je paierai à boire après le concert à n’importe quelle personne se revendiquant lecteur d’Aficia !