KLYMVX en interview : « On aimerait travailler avec des grosses pointures de la musique »

KLYMVX

Les projets fusent pour le duo parisien KLYMVX ! L’occasion pour aficia de les interroger et faire le point. Découvrez leur interview !

Tout marche plutôt bien pour ce binôme parisien qui se fait appeler KLYMVX. Nous les suivons depuis leur premier single « Come Closer » puis avec « Leavin » et on croit beaucoup en eux !

À l’affiche de la prochaine édition du ‘Lollapalooza‘, nous souhaitions nous entretenir avec Axel et Hovig pour évoquer ensemble leur parcours « semé d’embûches », leur évolution musicale, l’histoire de leur nouveau single « Ain’t Nothing Like It » et des projets à venir… Ils nous disent tout !

KLYMVX…

Si vous deviez définir votre parcours jusqu’à maintenant ?

Axel : Disons qu’on a eu un parcours relativement classique. On a d’abord commencé en remixant des artistes qu’on aimait bien et de fil en aiguille on s’est retrouvé signé sur une maison de disques et nous voilà aujourd’hui avec nos propres compositions. Si l’on regarde derrière nous, notre parcours a été semé d’embûches, mais c’est aussi ça être artiste aujourd’hui. C’est savoir rebondir.

On veut donner aux gens de la musique plus explosive !

Si je vous dit que vous avez pourtant 25 millions d’écoutes sur les plateformes de streaming, c’est quelque chose qui retient votre attention ?

Hovig : Les chiffres, c’est super important car c’est hélas ce qui nous permet d’exister, surtout au stade où l’on en ait. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, nous ne prétendons pas être les meilleurs ni les plus connu. On regarde beaucoup les statistiques, les gens qui nous écoutent, les pays qui nous rentrent en playlist. On a également beaucoup les yeux rivés sur les streams car c’est ça qui nous fait vivre aujourd’hui. Et c’est aussi un moyen de montrer aux gens qu’on nous écoute.

Est-ce que cela influence votre façon de créer votre musique ?

Hovig : Ça nous motive en fait ! Ça donne encore plus envie de créer de la nouveauté et de rester dans la tendance. À travers les streams, on voit des gens et on écoute d’autres choses. Cela nous donne d’autres inspirations.

Votre remix de « Lean On » de Major Lazer cumule 16 millions de vues rien que sur YouTube. Aujourd’hui, quand on est DJ, gagne-t-on davantage sa vie à remixer ou créer des morceaux originaux ?

Hovig : Franchement, parfois aucun des deux. Tout dépend de la négociation que tu fais avec les personnes concernées. En l’occurrence sur ce remix, nous connaissions la chanteuse depuis longtemps. Elle avait fait un cover de « Lean On ». On lui avait demandé sa version qu’on a ensuite remixé et envoyé à House Nation. Mais le titre n’a pas été monétisé pour nous, car c’était déjà un remix de DJ Snake. La plupart des remixes qu’on a fait avant n’ont d’ailleurs pas été monétisés. Les premiers où l’on a vraiment gagné quelques sous cela a été à partir du remix « One Call Away » de Charlie Puth. On a eu la chance de travailler avec ‘Chill Nation’ à leur début et ils nous ont fait avancer également. C’était un bel échange mutuel.

Découvrez le remix de « One Call Away » de KLYMVX :

Parlons de votre nouveau single « Ain’t Nothing Like It ». J’ai l’impression que vous tentez de créer des morceaux toujours plus forts, c’est vrai ?

Hovig : On essaye beaucoup d’innover, de donner toujours plus d’énergie tout en restant sur notre créneau. Sur « Ain’t Nothing Like It », on a fait la connaissance d’un nouvel instrument, le tumbi, qui s’allie à la basse. Ça donne quelque chose de catchy, d’énergique et un peu plus explosif si je peux dire. C’est l’idée ! On veut toujours donner un air frais et pure à la prod’ avec toujours ce côté énergique à nos titres.

Quelle est l’histoire de cet instrument venu d’ailleurs ?

Hovig :  Tous les deux sommes attirés par les jeux vidéo de façon générale. Un soir, on se connecte sur notre jeu très connu, en réseau, et on échange avec un indien avec qui on a sympathisé et avec qui on a parlé musique. Il a écouté « Come Closer » et tous nos autres morceaux. Il nous a mis au ‘défi’ d’utiliser un instrument dont jouait son père, le tumbi.

Un instrument qui vous était totalement inconnu ?

Hovig : On l’avait déjà entendu sur « Mundian To Bach Ke » de Panjabi MC. La sonorité de cet instrument nous a donné de bonnes idées et on l’a arrangé à notre sauce et on en a fait « Ain’t Nothing Like It ». Il faut savoir qu’on est allé écrire le morceau à l’ADE à Amsterdam, en studio.

Donc si je comprends bien, c’est un instrument acoustique que vous avez arrangé à votre sauce ?

Hovig : C’est un sample qui nous a été envoyé. Personne ne l’a ce sample ! Ce n’est pas nous qui jouons du tumbi mais nous l’avons traité pour qu’il sonne plus électronique que le sample de départ.

Découvrez le nouveau single de KLYMVX :

La suite pour vous ?

Hovig : On va continuer tous les deux jusqu’à ce que la mort nous sépare je pense. En termes de collaborations, on aimerait beaucoup en faire avec de très grosses pointures dans la chanson, ou même dans la prod’. Mais on ne peut pas trop en parler. Certaines sont encore de l’ordre du top secret…

Une exclue à me donner ?

Hovig : Bon, on va t’annoncer quelque chose, c’est vrai. On travaille énormément sur la sortie de plusieurs titres clubs pour cette année, donc beaucoup plus orientés festivals. Ce ne sera pas des singles.

En créant un son plus club, vous ciblez aussi un autre public…

Hovig : L’objectif est clairement de se faire plaisir, mais aussi de faire plaisir aux DJ résidents car ce n’est pas forcément évident pour eux de jouer du « Siento » ou du « Living ». Autant avec « Ain’t Nothing Like It » on peut espérer faire quelque chose en radio, autant les autres c’est compliqué. À part le streaming et les radios, ça devient compliqué de placer ça dans un DJ set. Donc on va proposer des titres bien plus up-tempo que ce que l’on a fait jusqu’à maintenant.

Et côté tournée, des belles scènes de prévues ?

Axel : Dans un premier temps, j’aimerais bien retrouver ma voix d’ici demain, mais c’est un peu compliqué avec le pollen… (Rires)

Hovig : On vient de mixer sur l’un des plus grands rooftops parisiens, au MEOW. C’était l’opening, la première soirée de l’été. Et l’événement majeur est le Lollapalooza le 19 juillet prochain. On fera des exclus ! On jouera plein de nouveaux sons, quelques ‘ID’ comme on dit, qui ne seront dévoilés qu’après le festival. On va annoncer d’autres dates par la suite également. Pour le moment, on ne peut pas en dire plus !

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