La Grande Sophie - DR

La Grande Sophie en interview au Printemps de Bourges : “Même avec 700 dates à mon actif, j’ai encore le trac !”

Exclusivité aficia

Semaine spéciale Printemps de Bourges sur aficia ! Nous avons échangé avec La Grande Sophie, à quelques minutes de monter sur scène. Ressentis, impressions, projets… elle nous dit tout ! 

La Grande Sophie, une artiste fidèle à aficia ! À l’occasion de sa venue au Printemps de Bourges, aficia a eu le plaisir de s’entretenir avec l’artiste. Ensemble, nous avons évoqué ce lien qui l’unie avec le Printemps de Bourges, mais aussi ses moments de tracs et ses projets pour l’année 2022. Une artiste sincère, drôle et touchante !

La Grande Sophie : l’interview…

Vous voilà au Printemps de Bourges, un lieu qui vous est familier n’est-ce pas ? 

Oui, en effet, le festival a une quarantaine d’années et j’ai eu la primeur d’y faire mes premières scènes dans une toute petite salle à la fin des années 90. Quand on est jeune artiste, c’est toujours un honneur d’ouvrir le Printemps de Bourges. Et c’est marrant que vous me posiez cette question car en arrivant cette nuit, car oui, nous avons voyagé de nuit, je repensais à ces moments passés, à ces merveilleux moments vécus, il y a vingt ans en arrière. J’espère retrouver cette même étincelle ce soir ! D’ailleurs, peut-être que je raconterai cette petite anecdote ce soir, si ça me prend, si ça si prête.. mais pourquoi pas ? 

Avez-vous compté le nombre de fois que vous avez foulé le Printemps de Bourges ?

Pas du tout ! Alors là, c’est une colle 😀 ! C’est un festival qui m’est très fidèle au fil des années, et j’aime ce rapport là avec les festivals. Déjà, ce n’est pas si évident pour un festival de tenir sur la durée comme ça, mais si en plus il est fidèle à ses artistes…  C’est une beauté quelque part. 

[arm_restrict_content plan= »2, » type= »show »] [armelse]

Et sauriez-vous me dire combien de scènes avez-vous à votre actif ?

Au début, on me posait la question, j’arrivais à compter, mais là… Attendez, je vais compter ! À partir du moment où mes titres ont commencé à être remarqué, à tourner en radio, on va dire que j’ai facilement fait une centaines de dates par tournée. Ce qui donne plus de 700 dates à peu près ! Mais 700 dates et toujours le trac ! 

Avez-vous davantage le trac avec ce retour sur le devant de la scène, après huit mois d’inactivité ?

Oui, beaucoup ! Hier, par exemple, j’étais en concert également… J’ai beaucoup de textes qui ont disparu de ma tête. Il y avait une émotion, il y avait un truc. Dans ma tête, c’était l’enfer, j’ai vécu mon pire cauchemar, mais étrangement, les gens ont adoré ! C’est le décalage qui est drôle en fait. Pourtant, je connais mes textes, je les ai appris durant ces huit mois, je n’ai pas glandé ! C’est pour cela aussi que je me dis que ce soir, ne te mets pas dans de tels états, ça ne sert à rien. Au contraire, il faut se marrer. Car finalement, je fais des tournées pour me marrer et prendre du plaisir.

Est-ce le festival qui vous appelle ou vos équipes qui font en sorte de vous (re)programmer ?

Je pense qu’il y a un peu des deux… 

Est-ce que le Printemps de Bourges a une signification particulière pour vous ?

Le Printemps de Bourges n’a pas été mon premier festival. Je le dis comme je l’ai toujours dit, cela a été les Francofolies. Je ne l’ai jamais caché. Hormis cette fidélité qu’il peut avoir en mon égard, de façon général, il ouvre la saison des festivals. C’est là où il y a les Inouïs aussi, tout ça c’est organisé, avec des scènes pour eux. Les producteurs viennent beaucoup pour repérer les nouveaux talents. Et puis, il y a les anciens qu’on peut retrouver. Il y a un équilibre qui est intéressant.

Justement, vous évoquez la nouvelle scène. Vous intéressez-vous même à cette scène émergente ? 

Je prends moi-même de très jeunes artistes en première partie, déjà. J’ai eu Pomme lorsqu’elle a démarré, j’ai même eu Renan Luce en première partie 😀. Oui oui, j’en ai eu beaucoup, beaucoup ! Et là, pareil, j’ai également eu Emilie Marsh qui a fait mes premières parties. Elle va d’ailleurs sortir un premier album. Oui, je regarde un peu ce qu’il se fait. Après, je ne retiens pas forcément tous les noms et je ne les ai pas forcément tous vu sur scène mais évidemment que je tends une oreille.

Et enfin, qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour l’été ?

Et bien écoutez, ce ne sera pas un été de tout repos puisque je serai encore en tournée. Mes dates sont éparpillées sur la saison. J’en ai 7 ! Je fais deux festivals en juillet puis je reprends en septembre. Et puis, je vais être principalement en studio pour enregistrer de nouvelles chansons. Et je vais tenter de lier ma passion à mon prochain album, je pense, à savoir la photo. Je vais pratiquer la technique du papier albuminé. Ce sont des tirages à l’ancienne qui datent des années 1847. Je fais des photos avec mon smartphone, comme tout le monde, et j’essaye de relier deux époques, le XIXème siècle et moi-même pour essayer de trouver ma place. Les choses vont tellement vite que j’ai eu besoin d’aller prendre quelque chose de très ancien, avec quelque chose qu’on a tous maintenant et qui nous colle une barrière. Je me dis que je vais faire ce mélange là, et moi dans tout ça, je vais essayer de relier ces deux mondes. 

[/arm_restrict_content]

– Écoutez Cet Instant de La Grande Sophie –