Elle fait partie des nouveaux talents de la scène québécoise à suivre de très près cette année. C’est pourquoi aficia est partie à la rencontre de La Zarra…
Repérée après avoir fait des reprises de rap remarquées (de SCH ou de PNL façon Edith Piaf), La Zarra se focalise désormais sur la sortie d’un premier album, promu par le single “Tu t’en iras”, fraîchement dévoilé.
Un peu comme Indila avait pu faire irruption dans le paysage musical il y a dix ans, La Zarra arrive avec son propre style, un style qu’elle ne manquera pas de définir à travers une belle interview qu’elle nous a accordé…
La Zarra : l’interview…
Bonjour La Zarra. Comment te présenter ?
Que dire ? Je m’appelle La Zarra, je suis chanteuse et je viens de Montréal. J’ai fait quelques reprises de PNL, Edith Piaf ou SCH sur YouTube et désormais, je travaille sur un premier album où je fais de la chanson française et j’allie des sonorités pop et urbaines.
C’est d’abord avec des reprises que l’on a t’a connu, des reprises qui cassent d’ailleurs les codes. C’est important pour toi en tant qu’artiste de ne pas t’enfermer dans une case en particulier ?
C’est important pour moi d’avoir une couleur artistique qui m’appartient. Après rien ne se crée vraiment du néant donc on va reconnaître mes différentes influences musicales dans mes chansons.
Vu que tu abordais le sujet juste avant, dans la presse, on te compare souvent à des artistes comme Édith Piaf, Eddy de Pretto ou PNL. Sont-ils des modèles qui t’inspires ou est-ce vraiment des artistes qui se rapprochent de ton style musical ?
Il est vrai que j’écoute pas mal de musiques urbaines et j’adore ce que fait PNL. Que l’on me compare à Edith Piaf c’est juste incroyable car elle a beaucoup de talent. C’est une réelle inspiration.
En revanche, j’ai horreur qu’on me compare à tel ou tel artiste car mon but est vraiment d’arriver avec mon propre style, avec La Zarra et avec personne d’autres. Et, curieusement, je ne connais pas plus que ça Eddy De Pretto. J’irai écouter !
Tu sembles porter un intérêt particulier à la scène urbaine. Peut-on imaginer une collaboration prochainement ?
Effectivement, j’avais eu l’occasion de travailler avec Niro sur “Printemps blanc” il y a plus de quatre ans. Aujourd’hui, aucune collaboration n’est prévue sur mon premier album, et je ne pense pas encore avoir assez d’assurance pour aller démarcher un artiste et lui demander de collaborer avec moi. Je préférais que ce soit l’inverse 😀.
Pour ton premier single “Tu t’en iras”, tu collabores avec le binôme français Biga*Ranx, derrière des productions de Sean Paul ou Dua Lipa… peux-tu nous en parler ?
Oui, c’est une histoire assez incroyable, mais en même temps pas tant que ça puisque Biga*Ranx sont des amis à moi. Ils ont la chance de côtoyer les top charts avec les morceaux qu’ils sortent, et c’est forcément une force et une chance de travailler avec de tels artistes.
Est-ce que, quelque part, ils te donnent ta chance en travaillant avec une jeune artiste ?
Je ne le vois pas nécessairement de cette manière car je les connais et je sais que ce sont des amoureux de la musique. Je sais qu’ils l’ont fait parce qu’ils aiment ce que j’ai à prouver. C’est une vraie collaboration entre deux amoureux de la musique, et on a fait ça pour casser la baraque !
J’ai ouïe dire qu’un album était en préparation ?
Je suis en train de finaliser les derniers petits trucs, les arrangements, les orchestrations. Mon but est quand même d’avoir des chansons organiques. On est vraiment sur les derniers arrangements, je suis censé le finir dans une poignée de jours 😀.
Mais en même temps, je prépare mon prochain clip, la scène aussi. J’en ai jamais fait donc on essaye de trouver des trucs qui marchent… J’adore ça et j’espère que le public appréciera aussi !
Comment présenterais-tu ce premier album ?
C’est drôle car il ne ressemblera pas forcément au single “Tu t’en iras”. Ce single est un peu à part, même si c’est vrai que j’ai d’autres morceaux up-tempo. Je pense que les reprises que j’ai pu faire vont donner un ton à quelques chansons. Je veux vraiment mélanger ce côté variété et musique urbaine.
Après, j’ai des chansons un peu plus piano voix et, enfin, j’ai aussi des chansons aussi très produites avec toujours une vraie ADN un peu urbaine. Je navigue vraiment entre ces deux genres que j’aime beaucoup ! C’est peut-être un nouveau truc que j’apporte 😀 !
Est-ce que c’est plus compliqué en tant qu’artiste québécoise de démarrer dans l’industrie du disque en France ?
Je sais pas trop, car cela s’est passé tellement vite pour moi… J’avais seulement quatre chansons que j’ai présentées à un label. Je pense que, vu qu’on reconnaissait déjà la voix et la couleur sur ces chansons, il y avait vraiment quelque chose à part. On a vraiment eu beaucoup de sollicitations à ma grande surprise même. Je ne serai pas très objective si je devais répondre à cette question en réalité…
Chez aficia, on est précurseur de nouveaux talents, est-ce qu’il y a un artiste que tu découvert récemment et dont tu veux nous parler ?
Elle s’appelle Joanna, j’ai beaucoup aimé ! Je trouvais ça frais. Sa musique me calme, tout simplement !