L'interview 'Flash' avec Mathilda : “Je partage de nombreuses passions communes avec Lana Del Rey !”

Et si Mathilda était l’artiste pop et fascinante de demain ? Nous lui avons posé 5 questions pour en apprendre plus sur elle…

Mathilda, c’est d’abord un charisme, puis une voix qu’elle aime décrire comme nonchalance vaguement désabusée, faussement boudeuse. Instantanément, elle nous fait étrangement penser à l’Américaine Lana Del Rey, tant dans le style que dans ses inspirations. Toutes les deux se ressemblent sur beaucoup de points. Après avoir publié un premier opus, la chanteuse revient avec Amore Sacro, un EP de cinq titres à la fois mystiques et fascinants, sombres et cinématographiques. Il n’y à qu’à tendre l’oreille vers notre petit coup de cœur “Hypersexual” dont on parlera dans l’interview…

Mathilda l’interview :

1 Bonjour Mathilda, pour commencer, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Mathilda, je fais des chansons influencées par quelque chose d’assez cinématographique et assez vintage. Précédemment, j’avais un autre projet qui s’appelait After Marianne, avec trois autres garçons de Toulouse. On faisait une pop assez aérienne, planante et c’est quelque chose que j’ai gardé dans ce projet-là. Maintenant, je chante en français principalement et je suis seule pour défendre ce projet.

2On aurait tendance à te comparer à Lana Del Rey, musicalement parlant. Comment prends-tu ce compliment ?

Je le prends bien. Je partage de nombreuses passions communes avec elle, comme tout ce qui est cinématographique, vintage, mais aussi le positionnement sur la féminité. On a une passion en commun pour David Lynch et toutes ces ambiances-là de femmes un peu mystérieuses, et je trouve ça plutôt chouette. J’ai beaucoup écouté Lana Del Rey quand j’étais plus jeune aussi ! (Sourire)

3 Quels arguments donnerais-tu au public pour écouter ton nouvel EP Amore Sacro ?

Je pense que je dirais qu’on a travaillé vraiment très dur, déjà. J’ai eu la chance immense de travailler avec des gens que j’admire tant pour leur travail que pour leur humanité. Je pense à Augustin Charnet, qui est un réalisateur et pianiste de grand talent, et Joséphine Stephenson, qui a fait tous les arrangements de cordes chorales sur cet EP et qui a notamment travaillé avec Radiohead. C’était un peu un rêve d’avoir cette équipe artistique si talentueuse pour m’accompagner. Du coup, je pense que ma musique est soignée parce qu’on a pris le temps de la faire, et puis après il y a quelque chose d’assez cinématographique pour s’évader. Et puis si vous êtes tristes, ça peut amplifier votre tristesse, et c’est toujours pas mal (Rires).

4 Et dis-nous, qu’est-ce que tu écoutes en ce moment ?

En ce moment, j’écoute beaucoup de flamenco. J’ai une passion assez développée pour Duquende que je vous invite à découvrir si vous ne le connaissez pas encore. Et encore une fois, toutes les musiques vintages des années 60, 70. J’écoute également beaucoup de Nancy Sinatra et toutes cette scène-là, du blues aussi. Je suis dans quelque chose de très organique. Je crois d’ailleurs que beaucoup d’artistes reviennent à ça. Cela a l’avantage d’être assez intemporel puisque les instruments sont joués pour de vrai, ils ne vieillissent pas, et ça c’est chouette.

5 Et enfin, quels sont tes projets à venir ?

En termes de tournée, mes prochaines dates sont le 9 décembre à Clermont Ferrand où je ferais la première partie de mes amis Feu Chatterton, puis ensuite j’aurais la chance d’ouvrir les 16/17/18 décembre la première partie de Cali, et de nouvelles dates dont je vous parlerai vite pour 2022. Enfin, au niveau des chansons, je travaille déjà sur un prochain EP. Nous sommes en plein enregistrement…