Lors de notre tournée des festivals cet été, nous avons croisé le chemin de Mauvaise Bouche. L’occasion de lui poser 5 petites questions ! Une interview en mode ‘flash’ à lire sur aficia.
Si vous êtes sur cette page, c’est peut-être parce que vous souhaitez en savoir plus sur ‘Mauvaise Bouche’. Drôle de nom de scène nous direz-vous ! Lors de notre rencontre, Emma, de son vrai prénom, a donné une véritable explication.
Cette jeune auteure “écrit des chansons en français” et raconte ses “états d’âmes, ses moods du quotidien, ses hauts et ses bas”. En mai dernier elle sortait un EP 3 titres appelé MOOD 3 justement. Au cours de l’interview, elle a aussi évoqué ses premières scènes et ses projets à venir ! Bref, nous avons abordé quelques sujets en 5 questions !
Mauvaise Bouche en 5 questions !
1 Pourquoi avoir choisi de t’appeler Mauvaise Bouche et pas tout simplement Emma ?
En vrai, il y a beaucoup de projets qui portent des prénoms, j’avais envie de quelque chose d’identifiable, et surtout, j’avais envie d’une image forte. Je suis quelqu’un de très directe, très franche dans ma personnalité, et ça se retranscrit dans mon écriture. J’avais envie de ce truc “tu t’en souviens”. Je trouve ça hyper frappant comme image. Il y a un quelque chose d’assez gênant chez les gens où tout le monde parle fort et dit tout haut ce qu’on pense tout bas, et ça marche bien je trouve !
2 Tu as fait ton premier festival de l’été au Jardin Sonore (Vitrolles – 13) cet été, aux côtés de Petit Biscuit et Soprano, sur une petite scène. Comment c’était ?
Je ne te cache pas que c’était chaud car 5 minutes avant, il y avait seulement trois personnes devant. Je me suis dit que je devais aller chercher les gens devant activement. Beaucoup étaient en train de manger, chiller tranquillement. Mais je suis allée faire les tables une par une pour leur dire “je joue dans 5 minutes, si vous voulez venir”. Et ça a trop bien marché, j’ai reconnu les gens que j’étais allé chopper. J’ai trop kiffé. C‘était un peu compliqué car il y avait du son en même temps, déstabilisant, mais j’ai senti que les gens étaient là. Une fois lancée, j’ai trouvé ça plus facile.
3 En quoi ce festival était un gros challenge ?
J’étais programmé à 19h sur la petite scène (Bodega). Personne ne nous connaît, les gens ne viennent pas pour toi, les gens vont bouffer quand tu vas jouer. Mais en vrai, c’est le genre d’expérience qui forge de ouf !
4 As-tu hâte de faire d’autres concerts ?
Mais bien sûr, je ne veux faire que ça. J’adore les concerts ! J’adore ça, vraiment ! Seulement, je n’ai pas de bookeur pour l’instant. J’ai un manager, un éditeur, et une maison de disques, et tout le monde participe un peu à la recherche de dates à travers les contacts de chacun. Nous, à Montpellier, on est soutenu par la région. En l’occurrence, au Jardin Sonore, c’est notre éditeur, via la SACEM et le cursus French VIP qui nous a programmé cette date.
5 Pour terminer, quelle est ta stratégie pour les mois à venir et ton actualité de la rentrée ?
Alors, on vient de sortir 3 maxis de 3 titres, avec 9 visuels. On a pris l’été pour composer et j’espère pouvoir parler de projets d’ici 2024. Ces actions nous ont beaucoup apportées. On a sorti 5 singles qui ont très très bien marché, on a eu 5 playlists. C’est pourquoi je crois que ça a vraiment participé à l’audience qu’on a aujourd’hui. Je vais continuer à aller chercher les gens. Personne n’est censé t’aimer comme ça sans te connaître. Il faut être là, il faut montrer qui tu es là. C’est cette démarche là que je souhaite mener tout au long de mon développement.