Noée (c) nouta kiaie
Noée (c) nouta kiaie

Noée en interview Flash : “C’est cette sensation que je veux retrouver tous les jours de ma vie.”

À l’occasion de la sortie de son premier projet intitulé Nuits Blanches, aficia est parti à la rencontre de Noée ! Une interview Flash en toute intimité.

Voici bientôt 2 ans qu’aficia surveille de très près le talent de Noée. D’abord repérée sur Tik Tok avec son titre à succès “Dernier Lys” en hommage à son grand-père, la jeune femme a ensuite eu plusieurs opportunités : premières parties dans des Zéniths en France et sa signature chez le label Parlophone (Warner Music). Une ascension personnelle qui permet à Noée de s’affirmer encore plus en tant qu’artiste et de dévoiler au grand public son premier EP Nuits Blanches disponible depuis le 29 septembre. 

À cette occasion, nous l’avons rencontré pour parler plus en détail de ce début de carrière !

Noée en interview Flash 

1 aficia te suit depuis février 2022 avec ton titre « Dernier Lys ». Depuis qu’est-ce qui s’est passé pour toi ? 

Tout est allé très très vite. J’avais mis une vidéo de moi en train de chanter mon titre “Dernier Lys” et elle a pas mal fonctionné. J’ai reçu beaucoup de messages vocaux sur Instagram de personnes émues. C’était très touchant. Je partageais leurs réactions sur Tik Tok et d’autres personnes ont ensuite été intriguées et l’ont écoutée à leur tour. Ça a fait un peu exploser la chanson.

Jusqu’au jour où une jeune fille est tombée dessus et la reprise dans The Voice Kids. À ce moment, 4 millions de spectateurs ont entendu ma chanson et ça a pris une autre ampleur ! Par la suite, j’ai été approché par le label Parlophone et j’ai rencontré mon directeur artistique. Je n’avais que 2 chansons à moi à ce moment, c’était trop léger pour signer mais il ne m’a pas lâché et m’a proposé de rencontrer des auteurs, des compositeurs pour enrichir mon projet. 

2Nuit Blanches c’est ton premier projet. Comment tu te sens ? Quelles sont les premiers retours ? 

En vrai, j’avais vraiment hâte ! Ça faisait longtemps que les titres étaient prêts. J’ai des vrais objectifs que je me suis fixés et que je veux atteindre. Je sais que c’est beaucoup de travail pour faire entendre parler de moi mais c’est très excitant. Ce qu’on se disait avec mon équipe c’est qu’on est content surtout des moments passés à construire cet EP. Il n’y a aucun regret ! J’ai des retours hyper différents, c’est l’avantage d’un EP, il y en a pour tout le monde. Certaines personnes préfèrent “Disque D’or” car elle bouge beaucoup et elle reste en tête et d’autres préfèrent “Combien de jours” qui est un peu plus sombre. 

3 J’ai beaucoup aimé « Disque D’or ». Tu y racontes le scénario d’un futur Olympia et surtout le plaisir d’être sur scène en mettant en avant aussi le côté compliqué d’être une artiste. Faire carrière c’est stressant où c’est un challenge pour toi ? 

Ce sont un peu des deux. Déjà c’est assez ouf de se dire que c’est mon métier. Cependant, le fait d’être sous le feu des projecteurs, je ne suis pas forcément hyper à l’aise avec. Il y a des côtés compliqués car je me compare aussi à d’autres artistes et c’est parfois compliqué au quotidien de se dire que j’ai ma place dans cette industrie. Par contre, ce que j’adore à côté de ça, me fixer des objectifs et tout faire pour les atteindre. Ce qui est excitant c’est le chemin pour les atteindre. C’est ce qui me donne l’envie de me lever le matin. 

4 Comment as-tu imaginé e titre ? 

J’ai reçu un matin un message vocal du directeur artistique de chez Parlophone. À ce moment, j’habitais encore à Nantes. Je n’étais pas encore signé sous le label, ils attendaient encore des titres avec une touche plus radiophonique, plus populaire. Moi je ne connaissais pas ce système-là, je n’avais que “Dernier Lys”. Je n’avais jamais vraiment composé avec des vrais instruments en fond et sur un titre qui bouge.

Je ne me pensais pas capable de faire ça ! Puis je reçois un message de mon directeur artistique qui me dit “Nono, n’hésite pas à te bouger, on attend”. Du coup, j’ai eu un petit coup de stress mais je n’ai pas bougé, je suis resté sur mon lit en étant sur Instagram. Puis là, je tombe sur une photo de Pierre de Maere avec son premier disque d’or, je me suis dit “Ok, il a un disque d’or. Alors que moi, mon équipe me dit que je ne l’aurai pas si je continue à pas me bouger”. Je me suis dit “Attend, ils disent que je dorme / disque d’or, ça marche trop bien”. Je suis parti en studio, j’étais grave inspiré. J’ai écrit le titre en 15 minutes, c’était l’occasion de parler de mon parcours. 

5 Tu parles de L’Olympia, en attendant, il y aura d’autres scènes pour te découvrir. Tu imagines comment ces instants LIVE ? 

Les premières dates que je vais faire c’est en formation réduite, juste un bassiste et moi-même au piano. On ne peut pas se permettre d’avoir 1 000 musiciens pour le moment mais à long terme, je veux sauter dans la foule. J’adore bouger sur scène, j’ai fait du conservatoire et j’étais dans un groupe presque rock/métal et pour le coup moi je ne suis pas dans ce truc-là mais ça m’a appris à bouger sur scène et à plus me regarder bouger, ça devient naturel, fluide et tu commences vraiment à t’amuser. C’est cette sensation que je veux retrouver tous les jours de ma vie. C’est ce que j’aime le plus dans ce métier ! 

Découvrez Nuits Blanches de Noée :

Question Bonus : La nouvelle est tombée il y a quelques semaines. Tu es à la composition du titre de Zoé Claustre avec « Coeur » qui parle de harcèlement. Tu peux m’expliquer comment cette collaboration est née ? Le choix du thème a été imposé ? Écrire pour les autres, c’est quelque chose que tu aimes bien faire ? Pour qui tu aimerais écrire ? 

Comme j’ai écrit toutes les chansons de mon EP et d’autres pour un potentiel futur album, j’ai vraiment un amour pour l’écriture. Il y avait cette question, ok je suis signé en maison de disque mais maintenant il me manque un éditeur, comme ça lui, il peut me mettre sur des projets. Mon compositeur Jérémy Chapron a ouvert une maison d’édition récemment. Il avait du coup un projet pour écrire une chanson qui va représenter la France à l’Eurovision Junior. Il y avait pas mal d’autres auteurs sur le coup, notamment des auteurs réguliers sur ce type de projet avec plus d’expériences que moi.

C’était mon premier travail de composition pour quelqu’un d’autre que moi. Il fallait quelque chose de positif avec de l’espoir, donc au départ j’ai écrit un texte qui parle d’une petite fille qui veut y arriver pour rendre fières ses proches. La première version a pas mal plu, on a été sélectionné et Alexandra Redde m’a demandé si on ne pouvait pas faire quelque chose de plus précis dans les paroles, en accentuant sur les moqueries, le harcèlement que l’on peut subir quand on fait quelque chose de différent. Je craignais de parler de harcèlement sur l’Eurovision Junior qui est très solaire, il ne faut pas être plombant. On y est allé avec un titre plein d’espoir qui est en raccord aussi avec le parcours de Zoé. On en a discuté ensemble ! Ça a été une vraie expérience de fou et ce sont mes paroles.