Colours in the Street ©Arthur Degorce

Colours in the Street en interview ‘sans filtre’ : “Symboliquement c’est très fort de jouer à La Cigale”

À quelques mois du concert de Colours in the Street à La Cigale, nous avons rencontré et discuté avec le groupe français aux multiples talents. C’est à découvrir sur aficia !

Colours in the Street, l’interview ‘sans filtre’ :

Vous allez faire La Cigale le 21 novembre à Paris, c’est une première pour vous ?

Alex : Oui tout à fait, c’est la première fois que l’on fait une salle aussi grosse en tête d’affiche. Nous sommes très contents et très fiers. On ne se serait jamais imaginé un jour pouvoir jouer dans ce genre de salle. Colours est une histoire qui dure dans le temps et qui avance. On a trop hâte de revoir notre public. On veut vraiment créer un vrai rendez-vous pour tous les fans de France. Symboliquement c’est très fort de jouer à La Cigale. Il reste des places !

Avez-vous d’autres dates programmées en France cette année ? 

Pour l’année prochaine on a rien annoncé encore. Durant l’automne, on passe à Bordeaux, Nantes, Rennes, Lille. Il y aura sûrement d’autres dates à venir par la suite. 

Vous avez sorti “Into the Rhythm” en novembre 2023 et “Take it Easy” en mars cette année. 

Oui, ce sont nos derniers singles que l’on a dévoilés depuis notre troisième album. On est dans une dynamique à sortir des titres tous les deux ou trois mois jusqu’à La Cigale. Grâce à cette stratégie, on peut faire un morceau puis le sortir directement. Il y a moins de gâchis car dans l’histoire de Colours, il y a 70% des chansons créées qui n’ont jamais vu le jour. Ensuite on verra, peut-être un quatrième album, on ne sait pas. 

Pouvez-vous me parler de ces deux titres ?

Pierre-Elie : “Into the Rhythm”, on voulait un morceau up tempo, un peu speed pour démarrer le concert. Ce sont deux morceaux très positifs. On n’avait pas de chansons comme ça. 

Alex : Au final on est passé à la radio ! “Take it Easy” était déjà dans nos compositions mais on ne l’avait pas encore dévoilé. 

Noé : On avait envie d’exprimer un ras-le-bol, celui de se plier à des contraintes, de sortir des albums, d’échéances etc. Si tu veux sortir un titre vas-y sors-le et lâche prise. C’est le premier morceau que l’on a enregistré nous-même. Il a fait du bien à l’équipe moralement aussi. 

Let’s Talk a plus d’un an. Quels ont été les retours sur cet album ? 

Alex : Il a été très bien accueilli notamment sur les singles que l’on a sortis. De notre côté, on n’a jamais fait d’aussi bonnes statistiques, c’est un fait et ça montre que l’album a été écouté, relayé par les médias et les plateformes. 

Noé : La sensation que j’ai c’est que le groupe passe des étapes et avec Let’s Talk c’est ce qu’il s’est passé. Avec “Into the Rhythm” et “Take it Easy”, on a jamais eu autant de relais par exemple de la part de Spotify sur les grosses playlist. 

Alex : En interne vis-à-vis du groupe, cet album est vraiment un succès car on a réussi à faire ce que l’on souhaitait. Nous sommes très fiers des autres disques aussi. Sur celui-ci, on a pu changer nos méthodes de composition, on a essayé de nouvelles choses. On a hâte de faire une suite, de travailler un autre album différemment, l’histoire ne s’arrête pas. On est toujours en quête de vouloir faire mieux et de tester des nouvelles formules. 

En interne vis-à-vis du groupe, cet album est vraiment un succès car on a réussi à faire ce que l’on souhaitait.

Alex, colours in the street

Où puisez-vous votre inspiration ? 

Alex : Je pense que l’on a tous des inspirations différentes. Moi c’est ma vie personnelle qui m’influe, les voyages, les émotions, les rencontres… Finalement c’est ce dont on parle dans Let’s Talk.

Lucien : On s’influence aussi entre nous et entre artistes. 

“Aux étoiles” est votre premier et seul morceau en français ?

Noé : Il y en avait un autre qui est sorti il y a quelques années. On a la preuve que l’on est capable de le faire avec “Aux étoiles” et ça n’exclut pas qu’il y ait d’autres titres en français plus tard. Ce n’est pas quelque chose que l’on maîtrise encore complètement. On le fait vraiment quand ça vient instinctivement. 

Alex : On a toujours cette idée en tête de refaire une autre chanson en français mais on a tellement eu un succès, à notre échelle avec “Aux étoiles”, que l’on a pas envie de faire moins bien, on veut faire mieux ou au minimum aussi bien. 

Lucien : Pour nous c’est plus compliqué d’écrire en français, c’est moins nos codes et nos influences anglophones. On est sûrement plus exigeant aussi dans notre langue et il y a cette pudeur. On est moins à l’aise. 

Alex : On fait un style qui est assez peu représenté en France, celui de la pop internationale. Il y a peu de groupes qui chantent en anglais comme nous. 

Les groupes disparaissent de plus en plus et les carrières solos sont en constante augmentation. 

Alex : Complètement, de nombreux groupes se séparent. Il y a beaucoup plus de chanteurs et de chanteuses, des rappeurs, DJ. Mais les groupes disparaissent petit à petit en France. Donc ça nous tient énormément à cœur de défendre les groupes. Aujourd’hui c’est plus dur de vivre de sa musique quand tu es seul qu’en groupe. 

Noé : Je pense que l’on a moins cette culture du groupe en France et plutôt celle de l’artiste seul. Il y a plus de groupes aux USA ou en Angleterre. 

Alex : On fait ce que l’on kiffe et on essaye de le transmettre un maximum quand on est sur scène. Je pense que c’est ce que les gens qui nous suivent aiment chez nous. 

Je pense que l’on a moins cette culture du groupe en France.

Noé, colours in the street

Quels sont les prochains projets ? 

Alex : Il y a un nouveau single qui est sorti cet été, il s’appelle “Better Love”. Il y aura un autre single en début d’automne. On se lance sur du court terme comme on se disait tout à l’heure avec un titre tous les deux ou trois mois. Puis sur la tournée de cet automne avec La Cigale et les autres dates. On va préparer notre nouveau live pour la tournée et ça demande pas mal de travail. Ensuite, on verra ce que l’on fait après. On a déjà pas mal de choses à penser pour l’instant (rires). De belles choses arrivent. 

Inès Fakche

Découvrez les derniers titres de Colours in the Street :