Mim’s en notre interview « J’avais des exigences, un projet bien en tête »

Nous avons eu le plaisir de rencontrer la chanteuse Mim’s actuellement en promotion pour son album « One Step ». Une rencontre à l’image de cette artiste : jeune et pétillante.

Mim’s, jeune auteur-interprète londonienne, née au Moyen-Orient, se passionne pour la musique dès l’âge de six ans. Artiste dans l’âme, aux goûts éclectiques, elle se tourne progressivement vers la culture hip-hop, un domaine de prédilection grâce auquel la jeune femme au caractère fou et de feu arrive à nous séduire. Sa musique vit spontanément de notes dont le rythme et les nuances sont à l’image du tempérament de la chanteuse : revitalisant, fort, généreux.

Sa carrière débute en 2013, lorsqu’elle rencontre à Londres Ben Cullum (frère de Jamie Cullum). Ce dernier lui propose d’enregistrer un album sur son label. Mais c’est finalement en France qu’elle décide de signer sur le label GoMusic, grâce auquel elle annonce en Décembre 2013, la sortie de son premier opus, « One Step ».

Partons à la découverte de cette artiste rayonnante et talentueuse, dans une interview à la sauce aficia.

Mim’s, l’interview

Mim’s, tu es londonienne, née au Moyen-Orient… C’est un brassage de cultures, un melting-pot très intéressant. Peu tu justement nous parler de tes origines ?

Mim’s : Je suis, en effet, née en Arabie Saoudite, de parents sénégalais, marocains, mauritaniens ! J’ai grandie en Angleterre, mais j’ai énormément voyagé mon père étant diplomate. C’est une des expériences de ma vie qui m’a beaucoup aidé dans le côté polyglotte puisque je parle 5 langues.

J’ai atterrie en France en 2007, essentiellement pour mes études puisque j’avais été acceptée à la Sorbonne pour y faire un Master… Et depuis je n’ai plus quittée la France.

La musique fait partie de ta vie depuis que tu as l’âge de 6 ans. Comment est née ta passion pour la musique ?

Mim’s : La passion est née d’une famille qui baignée dans la musique. Par exemple quand ma mère était enceinte de moi, mes frères s’amusaient à mettre un casque sur le ventre de ma mère. J’ai 5 frères et je peux te dire que dans la maison il y avait de la musique en permanence, avec chacun ses goûts.

Donc oui je pense avec la musique en moi depuis que je suis toute petite. J’ai commencée la danse quand j’avais 3 ans, le chant à 6 et j’ai même commencée à rapper à 4 ans [rire].

Ta carrière, d’un point de vue professionnel, débute réellement en 2013 suite à ta rencontre avec Ben Cullum. C’est lui qui te met les deux pieds dans le monde de la musique. Raconte-nous cette rencontre.

Mim’s : J’ai beaucoup de contact dans la musique à Londres et j’ai rencontré Ben Cullum là-bas. Il m’avait proposé un contrat d’un an pour un premier album. Mais puisque ma vie était à Paris j’ai dû faire un choix, donc il est vrai qu’il m’a proposé de venir trois mois en Angleterre, de m’enfermer en studio pour faire ce premier album.

Mais j’étais en plein Master, donc mon choix a été de décliner la proposition.

Ben Cullun est une personne qui a une méthode de travail qui est super, c’est quelqu’un qui est très à l’écoute de l’artiste, musicalement il s’y connaît…
A cette époque je travaillée au Trois Mailletz, et c’est ainsi que j’ai rencontré mon producteur actuel et que j’ai fait le choix de signer avec un label indépendant français…

Tu le soulignes très bien, tu as signée avec un label français, GoMusic, c’est lui qui te permet de proposer au public ton premier album « One Step ». Le choix se fait donc par rapport à ta vie, tes études…

Mim’s : Exactement. Même si j’avais la possibilité de signer pour une Major, j’ai un besoin de pouvoir m’entendre humainement et la musique ne doit pas être basée que sur le business. Et c’est vrai que le feeling avec GoMusic est très bien passé. J’avais des exigences, un projet bien en tête, une idée de ma musique, des idées que le label a su discuter avec moi et mettre en place ensemble.

Justement, par rapport à cet album : il est actuellement propulsé par son premier extrait « Gunshot ». Un titre résolument énergique, des accents très électro, R&B… Le titre reflète-t-il le reste de ton album ?

Mim’s : Pas du tout ! [rire]

Si le titre me représente le mieux, mais les autres sons que l’on trouve sur l’album sont plus électro dance. « Gunshot » est plus dans la mouvance dancehall. Mais quand on écoute mon album, d’un son à l’autre, le registre est complètement différent. Si mon flow reste le même il y a des titres plus pop, d’autres plus électro…

En fait « Gunshoot » a eu plus d’impact auprès du public, car même si à la base c’est « One Step » qui devait être le premier single, le choix c’est fait naturellement à l’aide du retour du public.

« One Step », ton premier album… Comment as-tu travaillé dessus, parle nous de sa naissance.

Mim’s : Alors c’est très simple en fait… Je suis arrivée avec une petite idée en tête, un projet. Ensuite, avec mon compositeur, il réalisait une composition avec l’instrumental, je lui disais ensuite ce qui me plaisait ou pas.

A partir de là il me donnait 10 minutes pour écrire les paroles. Donc après en fonction de mon état d’esprit, de la thématique que je voulais aborder ce n’était pas forcément simple tous les jours. Et ensuite on terminait l’ensemble du morceau, ce qui fait que l’on bouclait un titre par séance.

Même si au début je n’étais pas forcément d’accord pour écrire des textes en 10 minutes, il faut savoir que parfois la spontanéité est la meilleure des choses. On s’est dit qu’à force de trop réfléchir, de modifier les choses, on risque de se perdre et de ne plus correspondre à l’idée d’origine.

La musique c’est aussi la scène. Tu as fait différents shows cases, la première partie de Big Ali… Tu as des concerts en préparation ?

Mim’s : Non pas vraiment… Sans doute pour la fête de la musique. Après je suis généralement au courant à la dernière minute. Mais le moyen le plus simple c’est de suivre l’actualité concert sur mon site ou mon Facebook.

Ton premier album, « One Step », est pour le moment très bien reçu par les médias et ton single « Gunshot » se classe magnifiquement bien dans l’Airplay. Fier de ton bébé et de l’accueil qui lui est réservé ?

Mim’s : Vraiment ! C’est même une surprise. Avec un label indépendant le pari est encore plus difficile, mais le retour et les échos me rendent très fière.

Je suis aussi entourée d’une très bonne équipe qui s’occupe de ma promotion et oui, j’en suis réellement très fière.

One Step by Mim’s

Grâce à cet album, l’effrénée musicienne à l’âme espiègle et chaleureuse, dévoile ses qualités humaines extravagantes, dans un arc-en-ciel d’humour et d’humeurs toujours pétillant ! Dans ses textes, Mim’s laisse découvrir un passé, une histoire, des émotions : « Il n’y a rien de mieux que de chanter quelque chose que tu as écrit toi-même et que seul toi peut exprimer aux autres ».

« Gunshot », premier single extrait de « One Step », réalise un démarrage fracassant sur les radios françaises en se classant dans le Top 5 du « Top Indécouverte », le classement officiel de la nouvelle scène musicale indépendante.

Le portrait chinois de Mim’s

Si tu devais te réincarner en une personnalité ?

Mim’s : Tupac

On t’offre la salle de concerts de tes rêves…

Mim’s : Le Stade de France, il faut être optimiste !

Tes sources d’inspiration ?

Mim’s : Mes parents.

On te dépose sur une île desserte… Tu as le droit d’emmener un seul album !

Mim’s : « One Step » ! [rire] Non, je me suis trop écouté ! C’est compliqué… Je dirais « Slicker Than Your Average » de Craid David.

Un livre que tu emporterais partout…

Mim’s : Le Prince de Machiavel.

Un lieu à visiter absolument ?

Mim’s : London !!!!!

Le mot de la fin chez #aficia reste toujours pour l’artiste… C’est donc pour toi, tu as carte blanche.

Mim’s : D’abord un grand merci à toi pour cette interview. Et forcément le public, sans eux je ne suis rien : Love.